Diapositiva8

Certes, avec une vertèbre de dinosaure, on tente parfois de reconstituer tout un squelette. Mais sans jamais être trop sûr du résultat et de toute façon sans pouvoir dire s’il savait chanter.

La compréhension inédite de l’origine et de la nature de l’esprit (jamais on n’avait expliqué pourquoi il y a la conscience d’être et ce que c’est) est susceptible de simplifier et bouleverser profondément toutes les disciplines scientifiques. En particulier évidemment la Psychologie, qui jusqu’à présent faisait pour le mieux sans savoir ce qu’est l’esprit, ce qui est tout de même gênant, au même titre que la Physique qui tente des prouesses tout en ignorant ce qu’est la matière. Il va de soi qu’il est plus facile d’être pertinent quand on part de la compréhension globale pour aller vers le détail et passer à l’application, plutôt que d’essayer de trouver une théorie globale quand on part de l’observation des détails et de techniques parcellaires. Le volume II : « le Grand Livre de la Guérison » qui fera suite à « Et l’Univers Fut » (qui vient de sortir et ne laisse plus aucune zone d’ombre quant à la cause et la formation de l’univers comme de l’atome), montrera dans un avenir pas trop éloigné ce que permet l’Ontologie par rapport à la Psychologie habituelle. Ce n’est pas en améliorant la bougie qu’on a inventé l’électricité.

Nombreux sont ceux qui s’en sont déjà rendus compte et trouvent tout à fait normal de dire les choses ainsi sans avoir peur d’être taxé de prétention. Aujourd’hui, autant appeler un chat un chat. Alice Bailey avait annoncé dans « la Sagesse des Nations » : « une grande découverte psychologique venue de France illuminera le monde de la pensée ». Ce sont des lecteurs qui nous l’ont fait remarquer.

C’est toujours délicat de toucher à ce que certains appelle « Dieu », mais on n’a pas hésité. Il est temps de savoir. Vous vous en rendrez compte si vous lisez l’E-book gratuit de 88 pages qui est offert à tous les lecteurs de la Presse Galactique sur simple demande à notre adresse.

On n’a donc pas fini de voir les innombrables applications de cette compréhension nouvelle. Par exemple dans le domaine de la caractérologie.

Il existe de nombreux modèles de caractérologie ou de typologie des personnalités.

La plus anciennement connue est celle de l’Astrologie, science multimillénaire. Cela méritera une chronique entière, ou même un livre entier, car il n’y a pas plus métaphysique qu’un zodiaque, et c’est passionnant de comprendre d’où cela vient, pourquoi il y a des cycles dans l’univers, et pourquoi les différentes phases de ces cycles correspondent aux phases de notre évolution. On le comprend très vite quand on comprend que les egos sont concentriques et non juxtaposés, comme on l’a déjà expliqué, et les symboles s’éclairent d’eux-mêmes. On peut même deviner les interprétations sans avoir à les apprendre par cœur. Votre serviteur a enseigné l’Astrologie pendant dix ans à cause de cela, et il est normal que cela permette un renouveau profond de la plus ancienne des sciences. En toute simplicité. C’est juste tirer sur le « fil d’Ariane ». Car dans toutes les grandes Traditions ancestrales, évidemment, sommeille la sagesse profonde de la nature essentielle de l’humain, souvent recouverte des sédiments du temps, qu’il suffit de nettoyer avec un peu de compréhension métaphysique pour que tout cela redevienne lumineux. Ce fut le cas de la Kabbale ou des hiéroglyphes etc., qui s’avèrent au bout du compte d’une simplicité atomique. Quand le mental n’a plus pour but de compliquer les choses pour exister, on se demande comment on a fait pour être aveugle si longtemps.

Mais souvent les caractérologies ne font pas appel aux symboles cosmiques ou à la Mythologie. Une des plus efficaces est celle, très officielle, de la trilogie « émotif-non émotif », « actif-non actif », « primaire-secondaire », trois axes d’observation dont les combinaisons sont particulièrement révélatrices. Il y a aussi les typologies physiologiques également très intéressantes, selon lesquelles on peut être défini comme « postural », ou encore comme « phosphorique » etc.

Toutes ces caractérologies sont passionnantes à étudier, mais on n’en fera pas le tour ici. Notre sujet aujourd’hui c’est, à la lumière de la Métaphysique, faire le lien entre la nature de l’esprit et la cause des personnalités différentes qui se le partagent. Car comme toujours, c’est une chose d’observer, de constater ces modes de fonctionnement intimes, c’en est une autre de comprendre pourquoi ces différences existent, de quelles réalités fondamentales elles découlent.

Tout une nouvelle science. Une nouvelle branche de l’Ontologie telle que nous la définissons, et qu’on peut appeler la « caractérologie métaphysique », comme il y a des « mathématiques métaphysiques » qui n’ont rien à voir avec les mathématiques mentales qu’on enseigne à l’école. On en parle un peu dans l’E-book qui vous est offert.

On reviendra donc sur l’Astrologie dans une autre chronique. Pour le moment essayons de comprendre la source des six éléments de personnalité de la caractérologie la plus classique, celle qu’on enseigne en fac de Psy, à la lumière de ce que nous savons de la nature et de l’origine de la conscience et de l’amour qui constituent ensemble la dualité de l’esprit.

Certains diraient « de l’esprit humain ». Comme j’aime bien faire des digressions, tordons le cou à nouveau à cette notion d’ « esprit humain ». Certains auteurs parlent toujours d’esprit humain. Façon de prétendre que ce qui n’est pas humain n’a pas le même esprit. Une sorte de « spécisme » pour justifier la maltraitance des animaux, ou simplement une naïveté anthropocentrique : je ne vois d’esprit que moi. Je suis un humain, donc mon esprit est un esprit humain.

Parler d’ « esprit humain » est aussi une tentative de le distinguer de l’ « esprit divin ». Hypothèse gratuite puisque d’esprit il n’y a que soi, en inventer un autre pour le confort du mental ne peut qu’éloigner de la vérité.

Les anciens ne faisaient pas cette erreur. Le Grand Esprit anime toute chose, et même les objets, qui tous sont mus des mêmes mouvements atomiques et donc de la même vie, la même volonté, le même amour. C’est le meilleur moyen de reconnaître notre unité à tous et de la vivre : un seul esprit anime chaque personnalité dans l’univers. C’est la sagesse, cela se démontre (voir « Et l’Univers Fut »), et cela change tout dans les relations sociales, planétaires ou individuelles. Il n’y a pas de sentiments à l’arrivée s’il n’y en a pas au départ. Pas d’intelligence humaine si l’intelligence n’est pas universelle. Le mental dominant qui caractérise l’humain existe aussi en germe en tout être, et de toute façon ne représente qu’une infime partie de l’esprit dont l’essentiel est présent en nous comme ailleurs. Mais ce mental aime la division et le pouvoir, on le comprend quand on a compris son origine, et pour cela fait tout pour s’imaginer que l’ « esprit humain » a des caractéristiques qui lui sont propres et lui donnent une certaine « légitimité » dans certains domaines qui nous arrangent.

L’unité est à double sens. Nous avons en nous le germe de dimensions de l’esprit que nous ignorons totalement. Et l’identification au mental fait de nous des sous-évolués par rapport à bien d’autres.

Cela étant, si la caractérologie dont nous parlons concerne l’humain, précisément parce qu’elle constitue un ensemble de modes de gestion du mental, il n’en reste pas moins que des caractérologies pourraient être établies aussi pour les chats ou pour les arbres. Ou pour les archanges.

Ce qui est intéressant ici c’est de comprendre pourquoi il y a ces différenciations, car elles ont un sens profond, comment les individus s’arrangent pour différer les uns des autre bien qu’ils aient le même potentiel, une fois compris qu’ils se partagent un grand Tout spirituel qui est en fait ce potentiel infini qu’on appelle « Dieu ».  Le comprendre permet de changer de mode de fonctionnement, et donc d’être libre. On a souvent dit ici qu’il n’y a pas de personnalité, pas de destin, pas d’états. Que ce sont des illusions transitoires et non des absolus à respecter à tout prix. Que tout est en mouvement permanent, et que la seule chose qui permet de se définir, notamment sur le plan du caractère, c’est le refus de ce mouvement. Le refus d’évoluer. « L’inertie du moi », qui donne son inertie à la matière atomique, résistance à l’infinitude (la vitesse de l’énergie est toujours limitées même si ses limites sont variables, c’est ce que Léon Raoul HATEM appelle le « mur de la vitesse » et qu’on pourrait retrouver comme « mur de la personnalité » auquel on se heurte quotidiennement), attachement qui fait que quand on s’est assis à une place, le lendemain on aura tendance à s’asseoir à la même place. Cela a pour cause l’impossibilité de l’infini effectif assumée par le mental précisément, mais on ne reviendra pas là-dessus ici. Tant pis si l’expression semble absconse, l’idée est simple.

Voir les choses toujours de la même façon est une façon de rester soi, et rester soi est nécessaire à la constitution progressive de cet infini qui n’est pas possible en tant que tel. Conserver les caractéristiques qui permettent d’être accepté des autres (l’infini potentiel) devient vital. Et surtout, donc, ne pas être libre. Ne pas risquer, en acceptant le changement de « moi », de s’approcher de l’infini. La peur de la solitude est le levier mental de tous les attachements, elle découle du besoin de rester opposé à l’infini. Car l’infini est seul. Vivre un univers, c’est s’opposer à l’infini. Il n’y a pas d’univers sans « moi ».

 

La caractérologie dont nous parlons ici est pertinente car elle est très liée à l’identification d’ l’individu à ses deux polarités : le Soi et le moi. Ce qui est collectif et créateur en lui, éternel, ou ce qui est personnel et créature (provisoire). Yang et Yin. Et toute notre vie est le passage de l’un vers l’autre, du moi de l’enfant au Soi de la mort.

Alors d’où vient tout d’abord le fait d’être émotif ou non-émotif (ou stoïque voire équanime) ? L’émotivité est l’énergie principale de la psychologie. Elle dépend d’une différence de potentiel entre l’attachement d’un côté et l’aspiration à la transformation de l’autre  (refus de l’infini et nécessité de l’infini). Chacun est plus ou moins conscient de vouloir évoluer, d’être en chemin, mais tout le monde s’identifie à son ego, avec plus ou moins de détachement évidemment. Très souvent, le fait d’être ouvert au changement, en recherche permanente, exacerbe l’insécurité de l’ego qui sait qu’il va s’y perdre. C’est d’ailleurs le but du jeu que l’ego soit au final subordonné au processus créateur en nous. Donc les gens émotifs sont souvent des gens plus en évolution que les non-émotifs, tout aussi attachés à l’ego, mais le remettant moins en cause. L’émotion est une remise en cause de l’ego. Souvent mais pas toujours. Elle est donc généralement entachée de peur, même quand elle est joyeuse. Ceux qui sont détachés de leur ego et se réjouissent de toute transformation même douloureuse peuvent parfaitement être non-émotifs. C’est ce qu’on appelle l’équanimité, qui est un signe de maîtrise réelle : on assume pleinement la poursuite d’un absolu quelles qu’en soient les conséquences. Mais beaucoup de non-émotifs ne sont pas équanimes (« d’humeur constante », maîtrisée). Ils sont simplement carapaçonnés derrière un mental inoxydable, parce que le mental, en prenant le rôle d’empêcher l’évolution vers l’infini et donc de défendre l’ego, fait en sorte d’éviter la souffrance en fermant les capteurs empathiques. Avoir un mental exacerbé est une caractéristique adolescente, quand on subodore les affres du monde adulte, pour échapper à la douleur de la séparation et du fait qu’on n’aura plus le droit de se prendre dans les bras à tout bout de champ. La concurrence mortifère du monde des adultes.

En devenant indifférent aux autres on perd toute sensitivité et on tente de penser alors que tout ce qui vient du cœur (par exemple la radiesthésie, la communication avec les plantes etc.) est anti-scientifique. Ce n’est que partie remise, tôt ou tard la barricade s’effilochera car la souffrance sera d’autant plus grande en fait. Le but est inexorable.

Cela dit, le mental peut choisir de jouer un autre rôle et de devenir l’instrument de la découverte et de l’évolution. Quand il cesse d’avoir peur, rassuré qu’en fait le néant est impossible et y aller n’est qu’une aventure éternellement joyeuse dans un amour croissant, pas une condamnation à rien. Question de temps. Alors on pourra passer d’une non-émotivité artificielle à une véritable équanimité.

Deuxièmement, être « actif » ou « non-actif » (contemplatif), c’est se mettre en action facilement ou pas. Réagir vite, décider vite et mettre en pratique rapidement ce que l’on conçoit ; le passage à l’acte est facile ; foncer ; aller le plus vite possible à l’objectif. C’est la caractéristique du signe du Bélier, notre première identification incarnée : le spermatozoïde. Faut aller plus vite que les autres, et aller droit au but sans se soucier de quoi que ce soit. Il y a des gens qui roulent en voiture de cette façon-là, d’autres qui préfèrent profiter du paysage. Ce sont les « non-actifs ». S’il y a un lapin à proximité, ils ralentissent encore. Normal. Les autres ne s’en aperçoivent même pas, mais eux sont attentifs.  Ce n’est pas la testostérone qui les domine comme elle domine les sportifs de haut niveau (et ils en rajoutent à la seringue quand ils trouvent qu’ils n’en ont pas assez). On ne peut pas jouer au foot en observant les tribunes et en compatissant pour les supporters.

Evidemment il n’y a pas de jugement dans ces descriptions. Etre non-actif a beaucoup d’inconvénients, être actif est une qualité précieuse pour mener sa vie.

Etre « actif » provient donc du fait de s’identifier au but, la fin justifiant bien souvent les moyens, ce qui suppose quand même un manque d’empathie.  Au contraire, le non-actif a du mal à passer à l’acte. Il envisage. Il espère. Mais pour lui l’influence qu’il reçoit des autres est plus importante que celle qu’il donne, ce qui signifie qu’il est davantage identifié à l’ego qu’au but ; à l’inertie qu’au mouvement. L’ego est celui qui a besoin d’être aimé et n’aime pas la solitude. C’est par une certaine peur de la solitude que je jouis du décor et de la présence des autres. Que je m’en imprègne et me laisse influencer.

Alors que l’actif est, pour schématiser, proche du « soi » créateur, mais de façon primitive, le non actif est contemplatif et donc apporte plus d’importance à l’environnement, il s’en nourrit. Evidemment, personne n’est totalement yang ou totalement yin (la correspondance est évidente), et autant le contemplatif peut aller au bout de la contemplation en intégrant tout indifféremment et tout de suite, ce qui le ramène à être actif, autant l’actif ne peut rester longtemps dans l’absence de douceur. Il faudra bien, du fait de tout ce qu’il fait souffrir autour de lui, ce qui développera tôt ou tard sa sensibilité, qu’il finisse par agir en intégrant les besoins de l’autre plutôt qu’agir coûte que coûte. Le but étant comme toujours un esprit de fer (Bélier) dans une incarnation de velours (Balance). Et surtout pas une main de velours dans un gant de fer, ce qui est le début de la déprime profonde. La carapace d’un ego faible qui s’isole ainsi alors qu’il ne rêve que de fusion.

Enfin, être « primaire » ou « secondaire », qu’est-ce que cela veut dire ? Cela concerne ce qu’on appelle le « retentissement » : le fait que les émotions aient des conséquences immédiates mais éphémères, ou au contraire qu’on reste impassible alors que les conséquences seront profondes et durables. Et que la réaction peut être longuement reportée. On est réagissant ou réservé. Là on est une fois de plus nettement dans la dualité Soi/ego qu’on aura retrouvée sous les trois aspects caractérologiques, mais sur des plans différents.

Le primaire se met vite en colère, rit facilement, réagit instantanément, mais cela n’a aucune conséquence. On peut se battre et redevenir copains dès que c’est fini. On oublie. C’est un signe de simplicité et de détachement de l’ego, paradoxalement. On pourrait croire le contraire, que c’est de l’égoïsme. Il n’y a pas d’orgueil dans cette attitude qui montre ses sentiments sans fard et n’a pas peur des conséquences. Pas de calcul. C’est parfois vécu comme une faiblesse ou un défaut, peu importe, cela ne relève d’aucun attachement à l’ego. L’ego a, au contraire, besoin de cacher ses intentions. Il est trop séparé des autres. Il ne communique pas assez. Il n’est pas spontané. Il en souffre généralement beaucoup. Par refus d’être remis en cause au niveau de l’ego. Encore une carapace. Je suis ce que je crois être, je suis un personnage construit, il faut que je réfléchisse avant de savoir comment je dois réagir pour maintenir cette image. Je ne m’emballe pas facilement, mais en même temps je ne suis pas assez capable de rendre service ou de sauver quelqu’un sur un coup de sang ou de cœur.

Ici encore on va trouver le Yin au cœur du Yang et le Yang au cœur du Yin. Le primaire qui ne se sert pas de sa primarité pour être en empathie avec l’autre, parce qu’il n’a pas encore assez de simplicité, deviendra insupportable et paraîtra égoïste au secondaire. Pourtant quelqu’un de véritablement équilibré sera primaire, mais en douceur. Ses réactions sont immédiates, sans fard, et sans retentissement futur. Mais par sincérité et pour le bien de l’autre. A la limite il pourra paraître secondaire alors qu’il ne l’est pas. Car lorsque les trois axes : émotivité, activité, retentissement, sont équilibrés, ils se confondent. Le sage est absolument actif mais semble impassible. Il paraît impassible alors que ses ressentis sont infinis. Et on le croit calculateur alors qu’il exprime simplement ces ressentis avec tempérence.

Bon, tout cela pourra donner à chacun des idées pour estimer lui-même où il en est. En tout cas cela permettra de ne pas considérer sa personnalité comme un donné face auquel on ne peut rien mais comme la résultante de choix inconscients liés à des peurs métaphysiques que la méditation sur Soi et sur l’Absolu permettent de réguler. Ce n’est qu’en s’habituant aux concepts de néant et d’infini que le mental finit par ne plus être un obstacle à l’évolution, comme on apprend à nager en s’habituant à l’eau. Le néant n’est pas méchant, il ne peut manger personne puisqu’il est inaccessible.

Donc pour résumer :

L’émotif est un ego exacerbé, le non-émotif a l’impassibilité du Soi. Mais les apparences peuvent être trompeuses. Et un ego exacerbé peut-être à deux doigts de la rupture, très influençable et très dépendant, tout comme l’impassible peut être ému derrière une carapace qui est une autre façon de protéger l’ego. Mais le principe est là.

l’actif est un Soi primitif ou mature, le non-actif est un ego proche de l’enfant. L’évolution spirituelle amène forcément à être très actif, c’est-à-dire passer rapidement du constat à l’action, mais cela ne veut pas dire hyperactif. Les gens qui veulent tout faire en même temps sont beaucoup plus yin que yang et c’est encore une hypertrophie de l’ego qui veut être aimé.

Le primaire est un Soi nouveau-né. Il découvre sa fusion avec tous et avec le tout. Il en est exalté. Il n’a pas la maturité qui lui donnera l’équanimité. Car en général, les gens primaires sont réagissant. On peut ne pas donner de retentissement aux événements sans être réagissant pour autant. Donc on peut être primaire incognito. Le secondaire est un ego généralement un peu pathologique, car il n’y a jamais de raison spirituelle à donner de l’importance émotionnelle au passé. On peut se souvenir des insultes qu’on a reçues, on ne peut en avoir de rancune. Les émotions passent sans laisser de trace. Si elles en laissent, c’est par attachement au passé.

Voilà qui permet de resituer un peu la caractérologie de base sur le plan de l’évolution spirituelle. Ce sont trois plans sur lesquels chacun évolue, et personne n’est voué à s’arrêter à telle ou telle étape. La personnalité est un choix.

On verra que c’est le même principe avec l’Astrologie.