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par Nassrine Reza

CHRONIQUE DE L’ÉVEIL – ÊTRE HEUREUX SANS RAISON

Extrait de l’interview avec Marie Antonello

M.A : À votre avis, qu’est-ce qui rend l’humain heureux ?
N.R : Les mêmes raisons qui provoquent sa souffrance.
M.A : Que voulez-vous dire ?
N.R : Êtes-vous heureuse maintenant ?
M.A : Oui absolument !
N.R : Pourquoi ?
M. A : Parce que je me sens bien en votre présence.
N.R : Si votre épanouissement dépend d’une raison particulière, alors cette même raison provoquera tôt ou tard de la souffrance. La plupart des humains disent : « Je suis heureux, parce que… ». Chaque « parce que » est un obstacle à votre épanouissement.
M.A : Vous dites que nous sommes habités par une joie innée. Est-ce ce que je ressens en votre présence ?
N.R : Si votre joie découle de cette situation, alors il ne s’agit pas de votre état naturel. Elle sera passagère. De nombreuses émotions sont ressenties, mais votre être profond est dans un état de plénitude constant. On désigne cela comme étant de la « joie », mais au fond, il s’agit plutôt d’un état neutre, imperturbable et qui ne peut être décrit.
M.A : Comment accéder à la plénitude ?
N.R : N’essayez pas de faire quelque chose. Le bien-être est un état et non pas une action. Vous n’avez rien à faire et vous n’avez besoin de rien maintenant pour être totalement épanouie. Vous vous privez de cet état de grâce, qui est initialement le vôtre, dès l’instant où vous le recherchez. Le bonheur ne s’acquiert pas. Il est à chaque instant. Mais vous n’arriverez pas à saisir ce qui est dit maintenant, tant que vous associez le bien-être avec les circonstances de la vie. Observez la situation suivante :  Vous aimez votre fille et sa présence vous remplit de joie. Mais lorsque vous vous retrouvez seule à la maison, la tristesse vous envahit.
M.A : Vous avez raison.
N.R : L’attachement à votre fille est autant source de bonheur que de malheur. Pouvez-vous observer ?
M.A : Oui, je comprends. Mais pour vous Nassrine, n’y a-t-il pas des situations qui vous procurent plus de plaisir ?
N.R : Quand il n’y a plus d’attachement, tout a la même saveur. Vous êtes heureuse sans raison et vous aimez librement. L’attachement aux personnes, ainsi que la valeur que vous conférez aux choses engendrent systématiquement de la souffrance. Le médaillon que vous portez est d’une grande signification, parce que votre mère vous l’a offert juste avant de quitter ce monde. Chaque fois que vous le regardez, vous vous sentez bien. Mais sa perte vous rendrait terriblement triste, n’est-ce pas ? Ce petit médaillon, comme votre fille sont la cause de votre joie et de votre peine. Tant que l’attachement persiste, vous ne pourrez pas goûter à cette paix intérieure. Dans le monde manifesté, tout change continuellement. Maintenant, vous avez un frigo bien garni, mais demain vous ne pourrez peut-être pas vous nourrir convenablement. Pour l’instant vous vivez à proximité de votre fille, mais il se peut qu’elle déménage à l’autre bout du monde. Aujourd’hui vous recevez de la reconnaissance au travail, mais bientôt vous serez retraitée et vos collègues vous oublieront. Votre corps est en parfait état, mais que se passerait-il s’il se trouvait dans une chaise roulante demain ?
M.A : Ce que vous dites m’angoisse !
N.R : Votre vraie nature ne peut pas être angoissée. La paix y règne en permanence. Ne vous préoccupez pas outre mesure de la peur. Accueillez-la avec bienveillance. Celle-ci se présente parce que votre attention se porte soit sur le passé, soit sur un avenir imaginaire. La peur est transitoire, parce qu’elle est illusoire. Elle n’a jamais rien à voir avec le moment présent.
M.A : Ne ressentez-vous plus aucune émotion négative ?
N.R : Il n’existe pas d’émotions négatives. La vie est d’une neutralité absolue. Ce sont vos interprétations et la lutte sous-jacente qui la rendent indigeste. La conscience observe tout sans jugement, sans ajouter une quelconque valeur à quoi que ce soit. Les choses apparaissaient, puis se dissipent naturellement parce qu’il n’y a plus d’attachement, plus aucune identification. Seule subsiste la conscience.
M.A : La plupart des gens ont des buts, des projets de vie. Cela les rend heureux.
N.R : Vous pouvez avoir des projets, mais votre bien-être ne doit pas en dépendre. Un jour, le fils d’un ancien ouvrier m’a dit : « Mon père s’est acharné au travail pour pouvoir s’acheter une maison. Il était souvent absent. Quarante ans plus tard, son rêve s’était réalisé. Après la signature du contrat nous avons organisé une belle fête. Cela faisait longtemps que je n’avais plus vu mon père aussi heureux. Il riait de bon cœur. Le même soir, il est mort d’une crise cardiaque ».
M.A : C’est horrible ! Après toutes ces années de dur labeur, il n’a même pas pu profiter de la maison !
N.R : C’est la vie ! Elle ne se préoccupe pas de vos projets ! Elle vous invite à profiter pleinement de ce qui est maintenant. Savourez consciemment ce moment présent, car c’est peut-être le dernier et ce faisant, vous serez heureuse sans raison…

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Je vous souhaite d’être heureux maintenant et sans raison !
Nassrine Reza

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