«Ils observèrent l’aurore, peu importe leur origine ou leurs croyances. Ils observèrent l’aurore et chacun ressenti un frisson en leur cœur. Ils savaient sans un mot qu’ils étaient créateurs en ce nouveau jour. Ils savaient sans un mot que le monde vibrait à la même fréquence pour tous, et qu’il était temps de l’écouter.»

 

Ce fut comme une vague déferlante que rien ne semblait pouvoir arrêter. Une vague énergisante pour celui qui se laissait emporter. Une vague dévastatrice pour celui qui voulait continuer de lutter. Mais c’est dans cette eau purifiante que chacun a été baigné et peut encore baigner. C’est dans cette eau que des blessures sont remontées, que votre amour déchu s’est manifesté et que votre place dans le monde a hurlé. Hurler pour vous rappeler à elle. Hurler, comme le vent qui souffle si fort que les branches ploient et les oiseaux se taisent.

 

Mais nous vous le disons, maintenant vous avez entendu. Peut-être pas tout compris, peut-être une vision encore obscurcie, mais vous avez entendu. Vous avez vu cette grimace dans le miroir, ainsi que ce sourire dans l’inconnu. Vous avez pu entendre et rien ne pourra vous retirer cette nouvelle ouïe.

 

Et en cet équinoxe, chacun va pouvoir choisir son chemin, avancer dans ce dernier. Cela sera plus simple car la vague vous portera, telle une flamme qui monte toujours plus haut. Mais cela vous demandera toute votre volonté qui prend naissance dans cette foi qui ne vous a pas lâché pendant ce mois de mars. Et à ceux qui pensent avoir failli, à ceux qui pensent avoir échoué, nous leur disons: mais tu es là. Tu es là à observer l’aurore, tu es là à ressentir cette connexion qui t’anime de plus en plus. Alors ne regardez plus le passé, tournez-vous vers l’horizon, et avancez dans le présent.

 

Ce passage va permettre à chacun de toucher à ses rayons, à toutes ces facettes de vous-même qui, loin d’être séparées, vous unifient et vous permettent de vous réaliser dans une direction donnée. N’oubliez pas, le résultat importe peu, seul va compter votre enthousiasme et cette propension à manifester vos idées. Rien est impossible pour celui qui est à l’aube de sa vie. Et cette aube nous vous le disons se présente à de nombreuses reprises dans votre vie, comme le printemps se présente à de nombreuses reprises dans le cycle des saisons.

 

Il n’y a ni fin, ni début. Il n’y a que le mouvement perpétuel qui vous rappelle à votre voix intérieure. Celle-là même qui vous amène à ouvrir les yeux, ouvrir les bras et faire confiance.

 

Nous vous souhaitons un beau passage d’équinoxe.

 

Auteur: Farah Sahbi – Ozalee

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