On dit que lorsqu’une porte se ferme, une autre s’ouvre, mais parfois le couloir entre les deux peut nous sembler long et pénible à parcourir. Quand on traverse… des temps difficiles, que la vie prend brusquement un tournant inattendu et qu’on doit faire face à l’inconnu, il est facile de se perdre dans l’angoisse, l’incertitude et les doutes. On a alors l’impression qu’une lourde porte se ferme sur soi.


Ce qui rend cette transition encore plus difficile à vivre, c’est que notre esprit a tendance à se focaliser uniquement sur le passé, sur le vide et la perte. Certes, on ne peut pas nier ni éviter le chagrin et la douleur causés par une perte, car la vie telle qu’on l’a connue, telle qu’on l’a aimée, prend fin.


La pratique de la bienveillance peut nous aider à adoucir ce passage dans notre vie en jetant un éclairage différent sur nos difficultés. Dès que nous ouvrons notre coeur et notre esprit pour accueillir ce qui est, cela nous donne la force et la confiance nécessaires pour avancer.


La compassion, envers soi-même et envers les autres, remplace un sentiment d’injustice ou d’impuissance par la conscience de ne plus être seul à vivre des moments difficiles et des peines. Quels que soient nos problèmes, nous devons nous souvenir que nous sommes tous destinés à vivre des moments difficiles. Bien qu’il ne soit pas toujours facile d’accepter cette réalité telle qu’elle se manifeste, c’est un premier pas pour se frayer un passage à travers la forêt d’angoisses et trouver la sortie vers la lumière.


Si vous avez présentement l’impression d’être à traverser un long corridor, faites confiance. Une autre porte bientôt s’ouvrira devant vous. Elle s’ouvrira sur un nouvel horizon.


Que la vie vous soit douce,


Nicole Bordeleau
(Extrait tiré de L’Art de se réinventer, éditions de l’Homme)

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