Message de Dorian transmis par Aurélie Ledoux

« Nous sommes là, aimables voyageurs du temps.

 

Nous sommes là pour vous, nous du Haut Plan.

 

Je me tiens dans un grand vaisseau allongé, de type cylindre transdimensionnel. Nous utilisons ce vaisseau pour des voyages de courte et moyenne distance, c’est-à-dire des voyages intra et extragalactiques.

 

Les vaisseaux plus grands sont utilisés pour les voyages entre les bulles cosmiques ou superamas de galaxies.

 

Je suis bien heureux de vous parler des vaisseaux, je sais qu’ils vous intriguent. A bord des vaisseaux, nous avons tout le confort, et la gravité également. Il existe plusieurs niveaux, plusieurs peuples, et la gravité est très variable, parfaitement adaptée aux besoins de chaque être.

C’est ainsi que nous voyageons, en harmonie les uns avec les autres. A bord de ce vaisseau, point de querelles, mais une paix sereine, car les activités les plus agréables y abondent. Le sport, bien sûr, mais aussi la recherche scientifique, les activités de plein air, le jardinage, la confection d’objets artisanaux, l’art, la sculpture, les spectacles musicaux, et tout cela avec une grande joie au cœur. Il vous faut imaginer une maison volante de plusieurs centaines de kilomètres de long.

 

Oui, un tel voyage spatial est parfaitement maîtrisé, confortable et agréable.

 

Notre vaisseau se meut au moyen de l’anti gravité, au moyen de la courbure des champs de l’espace-temps par nos navigateurs.

 

Ce sont des experts et ils peuvent voguer à l’aise à l’intérieur des méandres de l’espace temps, de la trame galactique.

 

Chaque galaxie est composée d’un fin maillage de courants énergétiques, qui vont suivant des directions variées. Nous avons cartographié cela avec soin et il existe bien sûr des raccourcis dans les couloirs galactiques, des endroits qui débouchent directement sur des zones stellaires habitées. Nous appelons de tels endroits des points d’émersion, vous les nommez vortex ou trous de vers.

 

Oui, il en est ainsi, mais il n’y a pas de trous dans l’espace, juste des ponts, des liens entre plusieurs endroits. L’espace est un, il est parfaitement organisé, disposé en de multiples feuillets dimensionnels. Ainsi, si l’on se propulse sur de hauts feuillets, le déplacement est quasi instantané. Au moyen de coefficients de rétrocession adéquats, nous pouvons alors nous matérialiser en des lieux très distants les uns des autres. »

 

Dorian se tient au beau milieu d’un couloir bleuté de vastes proportions, il y est seul, c’est une galerie de maintenance du navire, pourtant ce couloir est superbe, il ressemble à du quartz bleuté radiant, parcouru d’énergie. Le sol est absolument magnifique. C’est un lieu extrêmement paisible, on se sent bien, comme si des fréquences de guérison habitaient chaque zone du navire.

 

Il franchit une porte ovale, allongée vers les côtés, et un grand hall blanc luminescent tout éclairé apparaît. L’endroit brille de mille feux comme pour une grande fête, c’en est bien une que je vois.

 

Il se tient là une grande assemblée d’Êtres de lumière, d’aliens, d’humanoïdes et d’êtres semblables à des animaux, mais d’allure très lumineuse, très intelligente. Tous ces êtres murmurent doucement entre eux ou échangent par télépathie.

 

Un grand transport ovoïde métallique approche sur une rampe d’appontement. Le transport fait environ 60 mètres de long. Il flotte un peu au dessus du sol, à environ un ou deux mètres. Une rampe de débarquement est approchée du vaisseau par les Êtres de Lumière, puis ils attendent et le murmure se poursuit.

 

Sur le pourtour du petit vaisseau métallique, on voit des séries de hublots, l’intérieur est très sombre, on ne voit rien.

 

La porte s’ouvre lentement et plusieurs minutes passent. Puis, une petite forme hésitante paraît.

 

Il s’agit d’un alien de petite taille vêtu d’une très belle parure carmin. L’alien adresse un regard stupéfait à toute l’assemblée, le silence se fait, il descend lentement le grand escalier, puis touche le sol. Ensuite, il s’approche à pas mesurés des hommes et des femmes de lumière. Des paroles de bienvenue fusent de toute part, chacun le salue ou s’incline courtoisement.

 

L’alien est très agréablement surpris d’aussi bonnes manières, il s’incline à son tour. Alors, une très grande ovation retentit, d’autres aliens suivent, deux êtres qui sont ses seconds, et qui sont accueillis avec une exultation toute aussi vive. Des musiciens entament un air joyeux.

 

Puis, chacun se met à chanter ou danser. D’autres aliens, très timides, descendent furtivement l’escalier et espèrent que personne ne les remarquera. Ce sont des clones frêles et soumis. Ceux là sont terrifiés. Il jaillit dans l’air une vive lumière et cette lumière se pose sur eux, les entourant complètement, ils en sont tout étonnés et cela leur donne plus d’assurance. Ils se redressent fièrement, et vont rejoindre d’autres clones souriants, qui les accueillent avec une joie contagieuse.

 

Dorian est là et les salue à son tour en riant.

Il reprend.

 

« Oui, voilà ce que nous faisons, nous remorquons beaucoup de vaisseaux de ces génies ombrageux, laborantins fiers et nous les soumettons à une procédure d’épuration. Ces êtres doivent s’épurer, accepter de laisser tomber leur manteau de vanité, pour entrer ici.

 

Je dirai que ceux-là ont réussi avec brio. Ils osent même converser avec les derniers que nous sommes parvenus à guérir.

 

Nous ne retenons personne, ici tous les êtres entrent de leur plein gré. Ils sont libres de contempler l’harmonie et nous les laissons repartir s’ils le souhaitent, une fois que leur vaisseau est réparé.

 

Nous faisons cela très souvent. Lorsque ces êtres repartent, ils emmènent un peu de cette lumière avec eux, elle ne les quitte jamais, mais murit dans leur esprit. Ils la laissent éclore, tisser pour eux de nouvelles possibilités. Alors, ces scientifiques âpres décident de faire par la suite, de bien belles innovations en leur monde, cela se met graduellement en place.

 

Il existe encore des mondes qui sont fermés à la communion psychique, à l’esprit d’entraide. En leur tendant la main, nous n’attendons rien en retour, nous espérons juste les rendre plus heureux. C’est ainsi que les choses se font, de manière graduelle, progressive.

 

Nous avons ainsi réussi une belle alliance, très solide avec nombre de peuples très différents de nous.

 

C’est une grande joie de pouvoir vivre en leur compagnie. Ils ont exploré des régions de l’espace qui nous sont inconnues, nous avons tant à partager, à découvrir.

 

Je vous salue tous, hommes et femmes de la Terre,

 

Je suis très heureux en songeant à cette ouverture du cœur qui se fait en chacun de vous. Je vous embrasse et vous dis à bientôt, »

 

Dorian et les Guides de Lumière

 

 

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