par Sam’s

Un autre grand trou dans l’atmosphère du soleil vient de se tourner vers la Terre. Il est porteur d’un courant de vent solaire qui devrait atteindre notre planète le 10 ou le 11 novembre.

Un courant similaire a déclenché une tempête géomagnétique et des aurores de la classe G2 visibles des États-Unis à la Norvège les 4 et 5 novembre dernier (voir photos jointes).

Selon les prévisionnistes de la météo spatiale de la NOAA, cette prochaine tempête géomagnétique se manifestera tard dans la soirée du 9 novembre et pourrait être classée de force G1.

Mais comme nous l’avons vu lors de la précédente tempête, les vents solaires se sont fait attendre et n’ont touché le champ magnétique de Gaîa que 24 heures plus tard. C’est la raison pour laquelle la veille de tempête pourrait s’étendre jusqu’au 11 novembre.

N’allons pas pour autant échafauder des plan sur le 11.11, ce n’est qu’une éventualité et n’avons donc rien à projeter de tout ce qui se dit sur les portails des dates à double chiffre.

N’y donnons pas plus de crédit que cela mais accordons nous plutôt une bienveillante attention dans ce que nous vivons dans l’instant, sans poser d’attentes d’une hypothétique révélation extérieure car rien d’extérieur n’existe qui ne soit déjà en nous.

Nous avons juste à retenir que lors de ces phénomènes géomagnétiques, nos baromètres internes s’en trouvent chahutés et nos ressentis exacerbés et c’est toujours une invitation à accueillir ce qui vient en présence à soi.
Ce sont des pas-sages d’acuité de conscience particulier très favorables en ce sens, sachons les mettre à profit.

Si au contraire nous nous sentons agités ou ressentons quelconques inconforts, ne pas y faire résistance est le plus sûr moyen de passer ces moments en douceur.

C’est pourquoi, il est important de se réserver un espace apaisé afin de plonger plus en profondeur dans nos sensations.

C’est dans cette pleine acceptation que des messages pourront nous être révélés pour nous soutenir.
Non pas dans notre avancement car en définitive, il n’y a rien à atteindre, mais dans le détachement nécessaire à percevoir l’illusion que nous nous faisons de la réalité.

Je vous invite à lire le texte de Krishnamurti relayer par Johanna Allaki qui nous offre en partage cette magnifique introspection :

Krishnamurti: « Il est infiniment plus important de comprendre notre pouvoir de créer l’illusion que de comprendre la réalité. Ce pouvoir doit cesser complètement, mais non pas en vue d’obtenir la réalité ; on ne discute pas avec le fait. La réalité n’est pas récompense, le faux doit disparaître parce qu’il est faux et non dans le but de trouver la vérité. »

 

Nous vivons dans l’illusion la plupart du temps. Nous avons des préjugés, des désirs, des croyances diverses, des opinions et des convictions. Mais tout ceci est le fruit de la pensée, de nos réflexions, de ce qui nous a été rapporté, des médias… Nous voyons le monde à travers le regard des autres. C’est pourquoi il nous est nécessaire, pour nous affranchir de l’illusion, de commencer par l’observer, par comprendre comment nous créons l’illusion, comment nous en arrivons à passer d’une perception immédiate et vraie de ce qui est à une perception gorgée de jugements de valeurs et d’émotions diverses.

Par cette attention, nous affaiblissons progressivement le pouvoir de l’illusion et saisissons la vérité. En effet, l’illusion est une perception erronée de la réalité, créée par la pensée.

 

« L’attachement est l’illusion du moi, une tentative pour fuir le vide du moi. Les choses auxquelles nous sommes attachés — biens, personnes, idées — prennent une importance capitale, car privé de tout ce qui emplit son vide, le moi n’existe pas. La peur de ne pas être nous pousse à posséder ; et la peur engendre l’illusion, l’asservissement aux conclusions. Les conclusions, matérielles ou imaginaires, empêchent l’intelligence de parvenir à maturité, à cette liberté sans laquelle la réalité ne peut pas se faire jour ; et sans cette liberté, l’habileté est prise pour de l’intelligence. Les voies de l’habileté sont toujours complexes et destructrices. C’est cette habileté, armure protectrice du moi, qui conduit à l’attachement ; et lorsque l’attachement cause de la souffrance, c’est cette même habileté qui recherche le détachement et jouit de l’orgueil et de la vanité de la renonciation. La compréhension des voies de l’habileté, les voies du moi, est le commencement de l’intelligence. »

L’illusion, c’est tout ce qui n’existe pas mais qu’on prend pour une réalité. Le bouddhisme a coutume de donner l’exemple de la corde qu’on confond avec un serpent: si vous prenez une corde pour un serpent, vous allez prendre peur, mais si vous y regardez de plus près, avec plus d’attention, vous constatez que c’est une corde et la peur disparaît. Si vous n’êtes pas suffisamment à l’écoute de la personne qui vit avec vous, vous ne serez pas en mesure de la comprendre et vous vous construirez une image erronée d’elle. Mais si vous l’écoutez pour pouvoir la comprendre, alors cette image disparaît car vous réalisez que la personne avec laquelle vous vivez n’est pas du tout comme votre image vous la rendait. L’illusion, c’est donc ce qui disparaît quand on observe avec attention.

D’où l’importance cruciale pour Krishnamurti d’observer: observer permet de retrouver la vérité, notre nature véritable. L’illusion naît d’une observation superficielle de ce qui est, ainsi que du désir de devenir, d’être quelqu’un, de contrôler sa vie pour devenir conforme à l’image idéale que l’on désire ( cf L’observateur et la chose observée ). En fin de compte, « ce qui nous importe, c’est de constater le fait du conditionnement de l’esprit et non pas de se laisser absorber par l’idée qu’il « devrait être libre », car alors surgit l’amour, c’est-à-dire la conscience de la vérité. Or, « L’amour ne compare pas, de sorte que la jalousie et la torture de « devenir » cessent. »

Source: https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10157779675848306&set=a.10155951981193306&type=3

Bien et bon toujours @Toutes et tous en nous laissant porter par ce que la Vie nous offre car c’est toujours ce qu’il y a de mieux à vivre, qu’elles qu’en soient les circonstances.

Sam’s

Source: https://www.facebook.com/profile.php?id=100013160926281