La Fourmi, la Coccinelle… Et les Pucerons.

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Sous la feuille d’un rosier rempli de soleil, Dame Fourmi s’activait, affairée qu’elle était autour de ses pucerons.

Elle allait, elle venait, trayant l’un, caressant l’autre ; remplissant sa bourse, ravie du spectacle et jalouse de son bien.

Elle ne vit pas arriver le Monstre Rouge aux yeux noirs.

De l’autre côté de la feuille vînt à se poser Dame Coccinelle.

Du prix de sa vie Dame Fourmi ne put défendre son profit. La Dame Rouge lui passa sur le corps et fit de son troupeau dodu un régal…

Œuvrez sans compter, donnez-vous de la peine !

Car voici le temps où vous n’aurez plus tant de veine.

Travaillez toujours pour gagner votre argent,

Et à votre tour affamé vous partirez, les pieds devant.

 

 

Le moineau, le chat et le papillon.

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Un moineau, haut perché dans son buisson

Se gaussait de voir un chat, poursuivre un papillon.

Stupide animal, se moquait-il bien fort,

Qui n’a pas même un bout d’aile pour voler,

Toujours en retard d’un coup de patte

Pour attraper sa proie !

Et le chat poursuivait patiemment, bondissant,

Prenant ses pattes pour échasses,

Le papillon voltigeant doucement,

Poussé par les coups de griffes en l’air,

Vers le buisson.

Le moineau n’eut le temps de dire ni cuit ni couac

Avant de se trouver du Mistigri dans un endroit,

Entre les moustaches et la queue.

Vous verrez ainsi tomber, je peux vous le promettre,

Des Règnes flamboyants de leurs zèles et ivresses

Devant ceux que l’on croira, débiles matous,

Tapis dans l’herbe folle estivale,

Occupés à chasser les moulins à vents.

Et ce, dans pas longtemps.