colibris

Hier soir jeudi 30 janvier 2013 a eu lieu un événement à Paris, une grande réunion très créative pour la « Révolution des Colibris » autour de Pierre Rabhi, avec quelques experts tout à fait passionnants et beaucoup d’interventions également passionnantes du public. Et très peu de CRS, merci.

Un bonheur. Même pour ceux qui n’ont pas pu rentrer (au moins mil cinq-cents personnes sont restées dehonrs faute de places !) mais en soi cette affluence est l’information principale et pour eux aussi motif de réjouissance. Cela signifie qu’aujourd’hui les gens sont prêts à sortir du rang pour vivre autrement, et faire ensemble un monde plus vrai, plus respectueux de la nature, plus humain. Cette révolution se fait une personne à la fois, par des changements de façons de consommer, de façons de travailler et de cultiver, de façon de vivre ensemble, de façons de penser. Comme le colibri, chacun fait sa part en apportant un peu d’eau pour éteindre l’incendie planétaire. Merci à chacun, et merci à Pierre et aux organisateurs.

Evidemment, ici, et Humani-Terre le prône depuis 2002 avec le livre « les Cinq Clefs » aux Editions Louise Courteau, on est aux premières loges pour les changements dans les six directions essentielles : avec l’énergie libre magnétique, avec le végétalisme (levier le plus puissant et le plus efficace pour changer la société et affamer les exploiteurs de l’humanité), avec la Socio-Thérapie, la souveraineté financière, l’élévation vibratoire individuelle (on en parlera dans notre prochaine chronique), mais en premier lieu, en tout premier lieu, par la prise de conscience de ce que c’est que soi et l’univers, car de cela tout, absolument tout, dépend. On peut tout pratiquer, tout changer, vivre en écovillage pour refuser la puce ou manger du vrai bio local, tout cela n’est solide qu’avec un fondement au moins intuitif au niveau de la compréhension de ce que sont la vie et l’univers. Car nos relations au monde, aux autres, à nous-même, dépend totalement de nos conceptions métaphysiques. Si certains s’arrogent le droit de décider pour les peuples, de détruire l’environnement à dessein, de confisquer toutes les richesses et toutes les ressources vitales, c’est par incompréhension métaphysique, et la première chose à faire pour celui qui veut y changer quelque chose, c’est de veiller à être lui-même clair à ce sujet, et aider à ce que cela devienne évident pour tous. Sinon, on refera une autre civilisation repeinte en vert mais les problèmes d’ego, de pouvoir et d’avidité réapparaîtront pour reproduire l’ancien schéma qu’on espérait supplanter. En fait ce à quoi nous sommes invités n’est pas un changement de civilisation simplement. C’est d’abord un changement vibratoire, le passage dans une autre dimension, la dimension CAUSALE où le mental n’est plus le maître, et pas davantage l’émotionnel. Et le risque avec les excellentes recettes qu’on connaît bien sûr au niveau de l’écologie, de l’éducation, de l’économie etc., c’est que ce ne soit que des recettes mais que le mental ou la spiritualité émotionnelle continuent de les gérer et de dominer. Ce qui est utopique, ce n’est pas de faire la transition dans tous ces domaines. Chacun peut prouver dans son environnement que cette transition est possible puisque par définition elle ne doit pas être centralisée mais localisée (un changement de société centralisé est une utopie et une absurdité, car ce ne serait pas un changement sur l’essentiel. C’est le risque de toutes les révolutions non prise en charge par chacun mais par des mouvements politiques de toute façon toujours récupérés ou au moins infiltrés par les sociétés secrètes habituelles). Ce qui est utopique c’est de croire qu’on peut faire l’économie d’une transition cognitive, une révolution mentale bien plus générale. Ce qui est utopique, c’est de s’imaginer qu’on va pouvoir faire cette transition de façon durable, où que ce soit, à quelque niveau que ce soit, simplement par des solutions techniques, aussi bonnes soient-elles, sans prendre en compte suffisamment la dimension du rapport entre l’ego et le Soi en chacun. Si certains sont prêts et le font, et le font bien, c’est parce que déjà depuis longtemps ils vivent dans cette dimension causale où on s’identifie au but collectif et non à la défense mentale de ses intérêts personnels. Et visiblement, quand on hûme le niveau vibratoire dans des réunions comme celle d’hier, qui était quand même un événement majeur, tous les espoirs sont permis.

La menace est cependant clairement identifiée, mais peu en ont conscience : entre ceux qui sont déjà prêts pour la Transition, et d’autre part ceux dont l’ego résiste et qui préfèrent « élire » les prédateurs qui vont gérer leur existence, un gouffre est en train de se creuser. Et l’incompréhension risque de grandir. Et un jour peut-être le conflit sera inévitable. Puisqu’on sait quel est le problème et quelle est la solution, il est indispensable de la mettre en pratique. Et la mettre en pratique c’est faire en sorte de s’attaquer à la cause profonde de l’esclavage mental du plus grand nombre (car il restera encore et toujours le plus grand nombre si rien n’est fait). Et cette cause profonde est dans l’idéologie scientifique et religieuse avant même de se situer au niveau des intérêts économiques et financiers. Redisons-le, le problème est METAPHYSIQUE et c’est donc là que se trouve la solution.

L’attachement aux chimères scientifiques et religieuses provient de la méconnaissance de soi, et par conséquent de la peur de la mort en même temps que de la peur du néant. C’est cela qui manipule notre mental de façon inconsciente. Alors qu’il est si simple de débusquer cette peur et de répondre à l’angoisse profonde de chacun pour que d’un coup il ne lui soit plus possible de se comporter avec autrui ou avec l’environnement autrement que de la même façon qu’on se traiterait soi-même. La concurrence disparaît et le discours manipulatoire de la mondialisation monopolistique dont le but est de diviser les hommes et de les endetter pour mieux les enchaîner n’a plus prise.

Bien sûr cela ne se fait pas d’un claquement de doigts. Mais c’est là que se trouve la cause la plus profonde. Même si nous étions nombreux hier à donner le pouvoir au coeur, nous ne le sommes pas encore assez, loin de là. Et trop peu nombreux à échapper à la naïveté de croire que, parce qu’on a des solutions justes et belles dans l’éducation ou l’énergie, forcément la sagesse finira par l’emporter. C’est faux, car les dés sont pipés. Et il faut les dépiper, c’est une urgence vitale pour tous.

Pour dépiper, le mental de ceux qui n’ont pas encore compris a besoin d’être nourri de ce qui va le remettre à sa vraie place, en éliminant ses angoisses diffuses par rapport à la mort et à la vraie nature de Réel, et d’abord en éliminant les fausses croyances qui sont savamment entretenues par le formatage éducatif, universitaire, politique.

Ce n’est pas une marotte, c’est simplement la question essentielle de l’Etre : pourquoi JE ?

Pourquoi l’univers ? Qu’est-ce que je fais ici ?

La marotte, l’habitude perfide, c’est plutôt la peur profonde de répondre à cette question. Peur sans laquelle le problème est réglé ne fois pour toutes. Cette peur nous entretient dans un mental illusoire, afin de ne rien comprendre. Cette peur, on l’a expliqué dans le premier épisode de cette délicieuse chronique, est évidemment celle de l’ego face à l’infini : l’ego a besoin de limites pour s’opposer au reste du monde, et s’apercevoir que ces limites sont illusoires ne lui plait pas du tout. Mais vraiment pas du tout.

C’est une attitude naturelle, puisque c’est son rôle, à l’ego : éviter de sombrer dans l’indifférencié qui menace, puisque le but de tout cela est le néant. L’infini nul. Pour ceux qui n’ont pas vu la démonstration, nous restons à leur disposition.

L’ego sert de membrane externe et superficielle à la cellule que nous sommes (ou plutôt que nous animons provisoirement), pour accepter ou refuser ceci ou cela. Il ne peut disparaître. Ce qui peut et doit disparaître, c’est l’attachement à cet ego, l’identification à l’ego, le pouvoir discrétionnaire de l’ego sur notre vie. Car il n’est qu’un outil destiné à limiter mais permettre nos changements en direction du But. Hélas l’outil ignore généralement que sa mission et sa réalisation sont service et dépassement.

Dans bien des domaines, on se rend compte que c’est cette attitude égotique qui pose tous les problèmes : en politique où le service de la Communauté est remplacé par l’intérêt personnel à court terme, dans les relations de couple ou sociales où le souci de l’épanouissement de l’autre est remplacé par son utilisation à des fins personnelles, en science etc. Même dans l’art ou la musique. Il y a l’art pour confirmer l’ego, et l’art pour s’en libérer.

Puisque la Science nous intéresse particulièrement ici, on a dû être sensible la semaine dernière au témoignage émouvant de la biologiste Jacqueline Bousquet dans la video conseillée. La conservation des dogmes freine la Connaissance. Et pose moult problème aux pionniers qui ont un sincère désir d’avancer vers le Vrai. On s’insurge facilement contre cet état de fait comme dans les autres domaines, mais chacun dans sa vie en est plus ou moins complice et agit souvent de la même façon sans s’en rendre toujours compte.

C’est bien normal, le conscient est là précisément pour nous séparer de notre infinité, et la Connaissance se situe dans l’infini de notre inconscient. Ici on préfèrera l’appeler « l’Ominiscient » car il en sait beaucoup plus que le filtre conscient (que j’appelle « le multiscient » car il est unique mais prend toutes les formes et adopte toutes les limites possibles). On verra en Psychologie Holistique et en Ontologie combien cette reconceptualisation est féconde.

En même temps on en a profité pour évoquer les difficultés rencontrées par l’Hyperscience pour faire reconnaître que, si on fait abstraction de l’ego, IL N’Y A PLUS DE MYSTERE DE L’UNIVERS. L’existence, la conscience, la « matière », tout cela s’explique très bien à condition de ne pas être attaché aux conforts dogmatiques du moi qui veut être la seule source cognitive.

C’est totalement invraisemblable tant il est vrai qu’aucun grand découvreur n’a jamais avancé autrement que par intuition, illumination ou synchronicités magiques. Et pourtant le mental réductionniste persiste à vouloir formaliser à outrance. Avec les résultats que l’on sait, puisque le désir secret des limites est de confirmer les limites.

Ainsi, comme l’Hyperscience est une science du MOUVEMENT PERPETUEL (pourquoi et comment les mouvements de l’univers, atomique ou céleste, se mettent en route, s’accélérent, se stabilisent mais évoluent constamment à partir du repos le plus absolu pour donner un univers stables et harmonieux mais mouvant et en perpétuelle transformation), elle s’est toujours heurtée à l’un des dogmes les plus dictatoriaux de la science universitaire depuis Lavoisier : la « LOI DE CONSERVATION DE LA MATIERE ET DE L’ENERGIE ».

La Loi de Conservation de la Matière et de l’Energie se résume ainsi : « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Autrement dit, l’énergie de l’univers se déplace mais ne se crée pas.

Evidemment, c’est une façon de renoncer d’emblée à une explication de l’univers, puisque l’univers est énergie, et qu’il faut bien que l’énergie vienne de quelque part. Donc finalement, si rien ne se crée, l’univers ne se crée pas, circulez, il n’y a rien à voir. Vous pouvez rester avec vos interrogations.

Pourtant il bouge tout le temps, moi aussi, et j’ai vraiment l’impression d’exister grâce à ça. Si toute cette énergie ne se crée pas, il faudra aller la chercher dans un autre univers, ou dans une autre forme de l’univers, passée de préférence, avec la certitude de pouvoir toujours reculer la question sans jamais la résoudre.

On se condamne donc à ne jamais rien comprendre aux causes et aux origines de l’existence, par pur dogmatisme, inconscient la plupart du temps, puisqu’on ne pourra jamais faire autre chose que décrire une évolution de l’univers depuis un état antérieur. Car il n’y a vraisemblablement pas un deuxième univers où celui-ci pourrait puiser son énergie.

Ainsi la théorie de bric et de broc du « Big Bang ». Que contredisent d’ailleurs les observations instantanées des chercheurs quantiques. Mais on n’est pas à une contradiction près.

Les physiciens se sont toujours opposés au Principe de Mouvement Perpétuel, qu’ils connaissent depuis 1955 et mieux encore depuis 1973, au nom de cette Loi de conservation (la bien nommée), car évidemment un mouvement perpétuel est une création perpétuelle d’énergie de mouvement (énergie cinétique) SANS AUCUNE CONSOMMATION NI PICHENETTE DE DEPART, sinon ce n’est pas une création mais une transformation.

On a beau faire de l’énergie libre sur le modèle de l’univers, constatée par les experts de l’Institut National de la Propriété Industrielle en plein tribunal, cela n’empêche pas l’interdiction de ces brevets sous prétexte de « non-conformité aux lois de la Physique ».Evidemment, un inventeur qui innove trop, ce n’est pas normal.

Le but est clair : sans brevet, aucun industriel ne prend le risque de fabriquer de tels procédés et donc les monopoles énergétiques peuvent dormir tranquilles. Conservation.

Au temps de Tesla, on confisquait les brevets. Ce n’était guère mieux.

DEMONSTRATION LITTERAIRE, SIMPLE, NON MATHEMATIQUE,

ACCESSIBLE A TOUS,

que la Loi de Conservation est une erreur (ou une manipulation, au choix) :

Tout d’abord la notion-même de « loi » en Physique est une erreur. Disons, une façon d’évacuer un problème qu’on ne peut pas résoudre pour pouvoir l’utiliser quand même. Ainsi, la Gravitation est appelée « loi » alors que ce n’est que la résultante de certaines causes magnétiques.

Ainsi les « lois » de Keppler sur les mouvements célestes, totalement inexplicables par l’Astrophysique moderne, et simplement constatées. Mais tout à fait logiques si on connaît l’Hyperscience. Ces mouvements avaient été prédits par Léon Raoul Hatem avant même qu’il en connaisse l’existence, simplement en déduction des fonctions magnétiques qui régissent l’univers, notamment suite à sa découverte de la DEGRAVITATION (voir la video où il l’explique : http://www.youtube.com/watch?v=YxEQPTgS4Kk.

Ainsi également l’invention du « quantum », quantité minimum d’énergie possible, utile pour tenter de rendre compte de la solidité de la matière. Mais avec ou sans « constante » de Planck, rien, en Mécanique quantique, ne permet d’expliquer véritablement pourquoi, lorsqu’on approche un aimant d’un objet par exemple, l’objet ne disparaît pas : les particules positive devraient se jeter sur le pôle négatif, et les négatives sur le pôle positif. C’est par le magnétisme qu’on agit sur les particules dans les accélérateurs. Mais sorti des accélérateurs, peu importe que vous puissiez vous asseoir sur une chaise sans qu’elle s’évanouisse (les éléctrons devant se jeter sur les protons à la moindre remise en cause des positions relatives, puisque l’équilibre électrique, lui, est constant, tandis que l’équilibre dynamique est remis en cause).

Pas grave. On continue d’enseigner dans les facs. Et les spiritualistes continuent d’y faire référence, trop heureux que pour une fois des physiciens s’aperçoivent que la matière dépend peu ou prou de la conscience.

Disons simplement que ce qu’on appelle une « loi » en Physique est le résultat constant de causes perpétuelles qu’en général on ignore.

Mais il faut comprendre les « lois » pour comprendre l’univers. Les affirmer ou les décrire ne suffit pas.

Restons-en à la « Loi de Conservation ».

ON PEUT A LA RIGUEUR ACCEPTER L’IDEE DE « CONSERVATION » AU NIVEAU DES STOCKS, puisque on ne vit jamais deux fois le même univers, et que tout se transforme perpétuellement. Dans le cadre d’un univers physique, on peut tout à fait admettre que rien ne se crée autrement que par de nouvelles combinaisons, matière, énergie, peu importe.

Mais précisément, QUID DE LA TRANSFORMATION ? C’est bien beau que « tout se transforme », mais pour que quelque chose se désagrège et que quelque chose se recrée, IL FAUT DE L’ENERGIE. C’est un travail qui ne se fait pas sans énergie.

D’OU VIENT CETTE ENERGIE ?

S’il n’y a pas création de mouvement, de transformation, donc d’énergie, RIEN NE BOUGE. Le « stock » reste en l’état.

Alors évidemment certains penseront que tout cela consomme et finira bien par s’arrêter de bouger une fois toute l’énergie de départ épuisée ! QUELLE ENERGIE DE DEPART ? CELLE DU BIG BANG ? D’OU VIENT CETTE ENERGIE DE DEPART SI ELLE N’EST PAS CREEE ?

Alors aussi cela conduit d’aucuns à s’en remettre à un dieu. Même attitude anti-scienfique qui consiste à donner un nom à une loi (la création universelle), en considérant que le problème est alors réglé. IL NE L’EST PAS. Et pourtant les noms qu’on peut donner à « Dieu » sont légion. Mais le problème est simplement déplacé : et « Dieu », d’où vient-il, et s’il est source d’énergie créatrice, quelle est donc cette source concrètement ?

Ce n’est donc pas un argument. « Tout se transforme » reste à expliquer, et on n’y échappera pas en donnant un nom à cette transformation. C’est une création d’énergie. Et ce qui se conserve, la seule vraie conservation, c’est la transformation perpétuelle. Le mouvement de l’univers est perpétuel, donc il y a création perpétuelle d’énergie nouvelle, sans variation du stock, DONC SANS AUCUNE CONSOMMATION.

Evidemment, on peut tout inventer, comme des univers gémellaires, ou un univers double, qui serve de source d’énergie au nôtre. On lui donnera un nom. Mais on n’aura rien expliqué. Juste encore déplacé le problème. Et il faut de l’énergie mentale, pour déplacer le problème !

En tout cas, si cette transformation perpétuelle dans l’univers consommait de l’énergie, elle finirait par s’arrêter.

L’univers vous donne-t-il l’impression de s’user ou y a-t-il toujours plus de variété et de renouveau ? Si vous ne tondez pas votre jardin, n’est-il pas vite envahi de nouveau par les herbes ?

Certes, l’herbe est la transformation d’autre chose, mais justement, ces sels minéraux ne se sont pas associés et transformés sans énergie. D’où vient-elle ? Il n’y a pas que le stock, il y a aussi le travail de transformation, énergie toujours renouvelée.

Comment comprendre l’origine et l’évolution de l’univers si on ne croit pas l’énergie puisse se créer ?

La Science Physique y renonce et observe le stock. Ce stock ne change peut-être pas, mais il est de toute façon impossible de le mesurer. Elle dit donc qu’il n’y a pas création d’énergie.

Celui qui cherche la Connaissance, au contraire, observe la TRANSFORMATION. Et de fait, c’est parce qu’il s’identifie lui-même à la transformation et non au stock. Autrement dit au « soi », à l’Etre, et non à l’ego. Tout est là, à nouveau. On ne cherche jamais qu’à se connaître soi-même.

Si l’ego veut tout figer, et en premier lieu sa « science » avec des « lois », le Soi, lui, ne voit que création d’énergie.

Le STOCK (« Yin » ou « Vishnou » pour ceux qui ont la bonne idée de chercher dans les Traditions ancestrales les concepts que la Science humaine a ciselés au fil des millénaires), ce « stock » que certains appellent « énergie-matière » bien que ce soit contradictoire (ou bien c’est de l’énergie donc du mouvement – car une énergie sans mouvement est un concept absurde -, ou bien c’est de la matière qui subit le mouvement) ne change pas et ne peut pas changer, car il est et reste NUL. Il ne peut être mesuré que dans le présent, et le présent n’a pas de durée. Seule l’illusion du temps lui donne une substance apparente. C’est d’ailleurs tout le souci de la recherche « quantique » qui n’arrive pas à « saisir » une particule de vraie matière.

Quant à la TRANSFORMATION (« Yang » ou « Shiva »), cette quantité incommensurable de puissance de mouvement toujours recréé et accéléré (s’il n’y a pas ralentissement malgré les freinages multiples, c’est bien qu’il y a accélération), c’ est une perception. Il n’y a pas d’ « état de transformation ». Il n’y a pas de durée à la tranformation. On ne peut également la concevoir que dans le présent. C’est simplement que l’acte d’OBSERVER est perpétuel, autrement dit L’ESPRIT sous un certain aspect. Ce mot qui fait si peur aux matérialistes !

La subjectivité absolue est la seule voie rationnelle pour appréhender l’univers. Elle aboutit à la compréhension totale de tous les phénomènes. Au contraire, la croyance en l’univers ou en la matière « objective » s’y oppose absolument. Si on prétend qu’il y a un univers, on doit reconnaître qu’il y a transformation perpétuelle. Donc énergie perpétuellement recréée dans le présent sans consommation. On ne peut pas y échapper.

L’univers est un mouvement perpétuel qui se lance tout seul, s’accélère seul (sinon il ralentirait du fait des contraintes mécaniques), s’entretient seul, et évolue seul sans consommer quoi que ce soit, au contraire : tout ce que nous consommons est sa création.

Cela n’empêche pas que dans le cadre physique des apparences, on ne peut pas recréer un mouvement perpétuel. C’est quelque chose de métaphysique. Ce n’est pas une raison pour le nier.

Si vous avez envie d’en savoir plus sur tous ces sujets, sur l’origine comme sur les différents aspects symboliques (toutes les Traditions donnent des éléments de compréhension et il est intéressant de les relier entre eux), et bien sûr sur la création apparente de matière en évolution à partir de rien, vous êtes bienvenu(e) au séminaire d’une journée qui aura lieu DIMANCHE 10 FEVRIER en région parisienne. Tous les détails vous seront donnés en contactant l’auteur. Il faut bien commencer un jour à manifester vraiment sa soif de comprendre. Et donner une chance à la Grande Transition de donner naissance à une civilisation durable car fondée sur le Vrai qui, en réformant le mental, consolide le coeur.

Le mental est le robinet du cœur. On ne peut développer l’amour car il est là. On ne peut qu’ouvrir davantage son robinet.