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Rose de mon jardin

Toujours frais le matin, comme dehors il pleut ! Ce temps pluvieux illustre mon état d’esprit depuis hier soir. Mon chaton préféré m’a mordu le nez sans le faire exprès et ça a déclenché des larmes que je n’ai pu contenir. Il fait ce geste comme un bisou et là, comme il faisait nuit, j’ai tourné la tête au même moment et bing, ça m’a fait mal mais pas au point de pleurer comme une madeleine ! J’ai laissé coulé, lui ai fais la gueule et n’ai pas réussi à rire du côté mélodramatique de la situation. C’était démesuré, comme souvent. De toute façon, n’importe quelle réaction est issue de l’ego. Je ne m’affole pas plus que ça, me dis que c’est le processus normal d’évacuation des fausses croyances, des libérations qui ne sont pas, forcément conscientes.

J’ai sorti la chienne et gardé la doudoune sur le dos. Le froid a tendance à me figer, me crisper. J’ai demandé à une voisine, Aicha, si je pouvais aller prendre une douche chez elle. Depuis deux jours que je voulais le faire ! J’ai encore du mal à demander mais comme ça passe bien avec elle et qu’elle vit seule, j’ai osé surmonter mon blocage. Je me sens assez proche d’elle puisqu’elle a tendance à être du côté des victimes, dans sa façon d’être, du moins à ne pas jouer les bourreaux parce que le positionnement de victime amène aussi à manipuler les gens mais d’une façon inconsciente. Je crois que je vais plutôt lui demander si elle a un petit radiateur à me prêter, le temps de la douche. Je serais plus à l’aise chez moi d’autant qu’elle a tendance à être dans la plainte et que je n’ai pas trop envie de réveiller la victime en moi qui ne se manifeste qu’en de rares occasions.

Je n’ai pas le souvenir qu’aucun membre de ma famille ne m’ait demandé pardon. Ils ont justifié leurs actes un peu gênés mais pas plus. Je pense que si ça avait été le cas, j’aurais plus vite regagné l’estime personnelle. Remarque, d’un autre côté, c’est aussi bien, comme ça je ne leur doit pas ma guérison. Ils se privent cependant de leur propre guérison mais ça ce n’est pas je n’y peut rien.

 

Le fait de demander pardon apporte une guérison certaine à celui qui en fait la demande. J’ai plusieurs fois eu l’occasion de le faire et c’est un acte guérissant pour les deux personnes impliquées. Le pardon qu’on accorde à l’autre et certainement le plus beau cadeau qu’on puisse se faire.

C’est peut-être le fait d’avoir recherché la vidéo où des hommes s’adressent aux femmes en leur demandant pardon, qui a ramené ce thème à la surface. Il est clair que je n’ai pas encore totalement accepté le fait indéniable que j’ai été bourreau dans d’autres vies. Le nier, serait nier le jeu de la dualité, la foi en l’humain divin, enfant de la source, créateur de la vie.

Voici  la vidéo, sous-titrée en français. Un grand merci à Jérôme qui a retrouvé le lien et me l’a envoyé rapidement. (15h30, Il m’a fallu plus de douze heures pour trouver le moyen de la mettre sur ce blog ça m’a montré la résistance intérieure, le fait que le pardon n’était pas total. La quantité de larmes versées en est la preuve et marque mon acceptation inconditionnelle de l’enfance.)

Petit ajout du 13 février, il va s’en dire que les femmes pourrait aussi demander pardon aux hommes pour les avoir manipulés et il existe aussi des mères violentes, pédophiles. D’ailleurs, en Afrique et ailleurs, elles masturbent leurs garçons ou pratiquent des fellations pour qu’ils dorment mieux! Pas étonnant que la sexualité soit si mal vécue, comprise…

Ceci est le lien de la vidéo, à insérer dans un blog, un site, il faut que ça circule!

« Très chères femmes »

http://youtu.be/NlC3ABlHpeo

Rajout du 15 février, voici la vidéo des femmes qui s’adressent aux hommes Le seul hic, c’est que c’est en Anglais. Dans un souci d’équité, je la mets quand même.

« Chers hommes », en anglais

http://youtu.be/Zyu-ILaJ84o

Cliquez dessus pour accéder à la vidéo sur You Tube) Cette vidéo aussi doit circuler afin de guérir les vieux schémas et sortir des rôles que nous nous sommes imposés.

Je suggère à ceux qui sont intéressés, d’inclure les deux vidéos en même temps.

Il m’aura fallu plus de trois jours pour comprendre l’importance de l’équité, la nécessité de ne plus donner l’impression de prendre parti pour un « camp ou l’autre ».

L’énergie qui s’en dégage peut suffire à guérir, à aider à pardonner, et aussi à se pardonner. Il est clair que c’est plus facile de pardonner aux autres qu’à soi-même mais c’est essentiel dans le processus de guérison. On croit que le fait de dire « Je te pardonne », suffit à guérir mais ça semble plus complexe.

Quand on pardonne, on se libère du triangle victime/bourreau/sauveur, tout en retrouvant le doux réconfort que procure le déversement de l’énergie d’amour qui se débloque en soi.

Ma façon de négliger mon corps physique pendant tant d’années, la difficulté que j’aie encore aujourd’hui, à m’accorder le droit au confort, au bien-être, me montre que tout n’est pas gagné.

Comme je suis à vouloir pardonner mes vies passées où j’ai été bourreau, une certaine résistance inconsciente se manifeste.

Je me demande si la pression que je me colle au quotidien n’est pas issue de là. Comme si je devais me racheter de ce passé.

C’est peut-être pour ça que j’ai tant de mal à me pardonner mes erreurs, mes faiblesses actuelles.

Tant que je ne lâche pas la pression à vouloir me « sauver » de mes fautes passées, je ne peux goûter à la libération, je ne peux m’élever au-delà de la dualité puisque je continue de me situer dans le triangle.

Mon cœur me montre le caractère futile et puéril de ce jeu, et même si je comprends que le pardon à soi-même est la porte d’accès à une autre vie, un autre monde, mon ego persiste à vouloir jouer le chevalier blanc. Une vie où on se sait 100% créateur, 100% responsable de ce qui est. Où l’on n’est plus dans un rôle, dans le contrôle, mais où on vit simplement, au fur et à mesure, chaque situation en étant observateur tout autant qu’acteur.

La tenue de ce journal de bord, depuis deux ans, m’a permis de porter un regard extérieur sur le quotidien. Evidemment, je suis longtemps tombé dans le piège du jugement.

En fait, au début et pendant un certain temps, je me fliquais plus qu’autre chose.

Je notais ce qui arrivait et interprétais tout à travers les notions de bien et de mal.

Je jugeais mon comportement, cherchais à rectifier, à changer mon comportement.

Je savais pourtant que je créais ce qui m’arrivait mais je voulais à tout prix n’être qu’amour.

Reconnaître et valoriser uniquement tout ce que je croyais être de l’amour.

Dans ma volonté de trouver l’amour en moi, de reconnaître la lumière intérieure, je ne voulais pas voir ma propre noirceur, je la refoulais, la jugeais la condamnait.

Ceci dit, ça n’est pas encore « gagné » puisque cette tendance persiste, mais au moins, j’en suis consciente.

Et les situations vécues qui me le montre m’amène de plus en plus à en rire.

Les mails que j’échange avec Louis, de la PG, sont maintenant une thérapie par le rire. Bien souvent, quand je le lis, j’éclate de rire. Au début, cependant, je fondais en larme ! Comme quoi, ça progresse.

Là où ses échanges deviennent thérapie, c’est qu’il n’y a pas de jeu entre nous, la sincérité est toujours présente.

Maintenant que j’applique la magnifique loi de l’acceptation de ce que je suis et de ce qui est, le pardon devient presque évident.

Je parle de loi parce que je pense que ce principe est fondamental dans la conscience unitaire. L’amour inconditionnel est réellement une énergie puissante de guérison.

Le soleil commence timidement à se montrer, ouf ! Le ciel est d’un bleu magnifique !

Déjà 9h, je dois bouger !

 

Comment c’est trop bon de se sentir toute neuve ! Cette fois-ci, je n’ai pas ajouté de lumière à la douche tant c’était un plaisir de pouvoir se détendre sous le flot de l’eau chaude, dans une salle de bain chauffée !

J’ai tellement cavalé pour aller en courses, laver du linge à la main, l’étendre, faire du ménage que j’ai déjà un coup de barre.

Le soleil brille mais le vent souffle et refroidi l’atmosphère.

J’ai quand même ouvert les fenêtres vu qu’il fait plus chaud dehors que dedans.

Je suis fatiguée de constater à quel point j’ai encore du mal à m’accorder du confort, comment c’est compliqué de pouvoir être dans un confort normal.

C’est toujours limite, le minimum !

Je continue malgré tout, d’essayer de lâcher prise.

Le fait de courir m’a réchauffé mais j’aimerais pouvoir enfin, être dans la détente, le calme plutôt que de toujours speeder !

Je cours après le temps, sans m’accorder de pause, toujours à vouloir en faire des tonnes.

D’où ça me vient cette manie ? La peur d’être taxée de faignasse ?

La culpabilité de ne pas travailler ?

J’ai voulu m’inscrire à l’association qui emploie du personnel pour du ménage, du bricolage, bref, du service à la personne, mais avec la tendinite qui me relance, l’épanchement de synovie qui fait trois petites boules mais surtout la douleur, je n’y suis toujours pas allée. Ma mère me demandait si j’avais regardé dans le bouquin de Lise Bourbeau. A mon étonnement, elle commence à changer sa vision, à y croire et à avoir de bons automatismes.

Le problème, c’est que la tendinite renvoie à d’autres symptômes qui font que je n’arrive plus à cerner la cause. C’est lié au don et à la réception, à la capacité d’aimer, de s’aimer…

 

Plutôt que de continuer de râler contre le temps qui va trop vite, je me pose, je vais aller m’allonger, tant pis si je m’endors. J’ai pourtant dormi presque six heures cette nuit.

Je sens que je libère beaucoup de trucs, je me relève la nuit pour pisser, j’ai besoin de sommeil…

Je vais essayer ce contacter le corps de souffrance, de voir ce qui cloche dedans ou simplement me contenter d’envoyer de l’amour lumière sur mes aspects blessée et blessants.

 

Plutôt que d’aller m’allonger, au risque de m’endormir et de me réveiller de mauvais poil, j’ai décidé de me calmer. Je me suis tout de même baignée d’amour et remplie de lumière dorée.

Puis j’ai ouvert le blog et visité les nouveaux sites que j’ai connu parce qu’ils publient des messages que je mets ici.

Pour ceux qui ne connaissent pas, le site « Jardin soleil » propose des messages glanés sur le Web et aussi toute une rubrique de cartes à tirer « au hasard ».

Je me suis laissée prendre au jeu et tout ce que j’ai tiré, que ce soit, « le langage des fleurs », les déesses, les messagers…bref, il y en a pas mal, m’a ramené au thème du moment, la nécessité de lâcher prise, de cesser de vouloir tout contrôler et de répandre de l’amour autour de soi et en soi.

C’est assez marrant de voir que quand je retombe dans le doute, la dévalorisation, le rôle de la victime, tout dégringole assez rapidement. Tout comme il est beaucoup plus facile de descendre une pente, à vélo que de monter une côte. Je suis tellement habituée à tomber, que les montées sont rares. Mais comme tout est question de pratique…

 

J’hésitais à publier ce message pour ne pas plomber l’ambiance mais comme le soleil revient vite puisque je me situe en spectatrice, la sincérité l’a emporté.

D’autant que d’avoir enfin pu voir la vidéo, m’a amené une tendresse, une douceur, intérieures qui ont élevé ma fréquence vibratoire au point de ne plus me sentir fatiguée et presque joyeuse!

Je vous laisse vous remplir de ces images d’amour, de lumière qui sont un immense espoir pour le monde de demain, d’aujourd’hui même, qui s’adresse aux femmes mais sont aussi utiles aux hommes.

C’est beau de voir comment un homme qui est conscient de ce qu’il est, peut changer totalement de vision, de façon d’être. Une fois de plus, la magie de l’amour est à l’œuvre! Ce sont des hommes de différentes nationalités, là encore, Internet est une « bénédiction » pour le monde! Faites circuler partout où vous pouvez!