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Photo trouvée sur le site http://epanews.fr Publiée par Vraie nature

15 février

Hier, les mots étaient bloqués, comme si mon inconscient prenait tout le devant de la scène, me montrant combien je devais dépoussiérer ma vision du masculin tout comme celle du féminin.  Elle reste trop terrestre, empreinte de blessures mais la lumière de mon être, toujours présente bien que par moments, j’en doute, sait toujours me montrer, à coup de projecteur, ce qui doit être illuminé, aimé et transmuté.

Alors une fois de plus, ce matin, je me suis adressée à ces deux parts en moi et plutôt que de les nommer homme et femme, je les ai appelées, masculin, féminin.

Puisque ce que je suis aujourd’hui, est un mélange de ces deux énergies, un composé dynamique de la force de vie, inutile de me situer d’un côté ou de l’autre, me limitant et m’enfermant dans une catégorie fortement imprégnée au niveau inconscient.

Usant de mon pouvoir de manifestation par le verbe, je décrète l’union amoureuse de ces deux énergies pour que je devienne androgyne, retrouve la complétude de tout ce que je suis et marche avec entrain sur la voie du juste milieu.

Pas question d’y courir mais de s’y promener, prenant le temps de voir, de sentir, de toucher et même de s’arrêter pour inonder mes ombres, qu’une barrière en travers aura su révéler.

A mes petits moments intimes quotidiens avec mon âme, ma vraie nature, j’ai ajouté la ronde des tapotements de l’EFT dont je commence à ressentir les bienfaits.

Puisque ça offre au mental, une voie qui le libère de l’impasse de la culpabilité, c’est déjà un mieux. De plus, je travaille à déconditionner l’inconscient et à lui donner des nouvelles infos :

Oui mon ami, nous avons le droit de nous aimer en totalité, j’ai le droit de t’envoyer l’amour et la lumière de ma conscience, en accord avec ma personnalité humaine.

Ainsi, mental, âme, esprit et inconscient, sur la même longueur d’onde, fini les conflits intérieurs et vive l’harmonie.

Les énergies de la conscience collective d’hier ont réveillé en moi, un brin de tristesse lié au fait d’être seul. Mais heureusement, le « hasard » m’a fait lire un mail d’une amie dont je n’avais plus de nouvelles depuis plus de 5 ans. Elle s’est mariée et elle a deux enfants. Elle qui était libre, rebelle aux clichés. Ma première réaction a été de me dire, merde, elle s’est faite coincée ! Coincé par sa difficulté à s’aimer entièrement qui l’a poussée à chercher à se sentir aimée de l’extérieur, se sentir intégrée à la communauté Mormone où les célibataires sont un peu considérés comme des êtres immatures, hors norme qui ne remplissent pas leur mission d’amener des âmes sut terre. Qui sont improductifs, ne jouant pas le jeu d’être homme ou femme.

Moi, je suis les deux, et je veux l’incarner ! J’ai choisi d’être libre, détachée de tout.

(Même si pour y arriver, je m’aide de cachets et comme j’ai décidé de l’accepter, je le mentionne ici par honnêteté et non parce que je juge ce fait dont je ne veux plus parler.)

Même si je sacrifie une part importante de tout ce que je suis, les relations intimes, la sexualité et mon potentiel de mère, j’ai choisi de prendre en charge mon enfant intérieur et ne pas me construire une tribu pour combler mes manques affectifs.

 

Je ne critique pas pour autant tous ceux qui font ce choix puisque je reconnais que l’on peut apprendre ce qu’est l’amour inconditionnel et le vivre, en étant père ou mère.

Chacun choisi sa vie, qu’il en soit conscient ou pas, c’est l’âme qui inspire en tout temps, à toue heure. Quand hier des pensées de solitude venaient, je m’empressais de me dire:

 

« Profite ma fille, profite de ta liberté. C’est cet état que nous sommes venus vivre, explorer, diffuser. Car c’est le meilleur terreau pour apprendre et comprendre. Ce n’est pas par hasard que nous avons choisi de naître dans ce si beau pays qui porte cette belle énergie. Dont la révolution circule dans les gènes et jusque dans la terre. Comme tu sais maintenant que la seule qui vaille la peine, c’est celle qui se vit à l’intérieur de soi, alors mets toi à l’œuvre et tires en de la joie.

 

Une petite chanson de Jean Ferrat qui chante la France de fort jolie façon, sans tomber dans le piège du nationalisme puisqu’en vérité, comme je le disais souvent, je suis une terrienne.

Bien que la vidéo comporte des images perso et que je ne les cautionne pas toutes, je l’ai néanmoins choisie pour la qualité du son.

« Ma France » par Jean Ferrat.

http://youtu.be/CPQC_rl_e70

Depuis que je connais mes origines cosmiques, je dis que je suis universelle, les pieds sur terre, la tête dans les étoiles et le cœur au milieu, foyer chéri, carrefour de tout mon être que je squatte un peu plus chaque jour !

Rempli tout ce que tu es, d’amour et de lumière, et glorifie cette relation intime avec ton âme, le divin qui t’habite et se révèle à toi, chaque jour un peu plus, pour notre grande joie.

Ma liberté », par Georges Moustaki. http://youtu.be/9Cw3LkBEe7M

Je l’ai déjà mise, interprétée par Serge Reggiani, mais ne m’en lasse pas.

Même si j’aurais préféré une autre fin à cette chanson…

 

Je vous avez prévenu que je radoterai mais il est des thèmes qui sont à révérer, intégrer, imprimer, au plus profond de soi. Par les mots, par les sons, par les couleurs.

D’ailleurs, depuis hier, comme par « hasard, je suis habillée en violet, couleur, fréquence de la liberté !

Il est vrai cependant que j’ai quelques regrets de ne pouvoir vivre une relation amoureuse honorant totalement la femme, dans laquelle j’ai choisi de m’exprimer dans cette vie.

Mais j’ai trop de respect pour tout ce que je suis, pour tomber dans le piège de l’amour dépendance. Trop de respect aussi pour l’homme que je ne veux pas manipuler, jouant de séduction pour qu’il assume l’aspect matériel de ma vie.

Même si parfois j’en chie de porter les deux rôles et qu’il m’est arrivé de penser que ma vie serait facilitée avec un compagnon qui partagerait la gestion du quotidien.

J’ai vite fait de me dire qu’il est hors de question que je prenne l’homme pour un manutentionnaire, et que je perpétue la manipulation.

Même au niveau sexuel !

Le fait d’avoir été traitée en objet m’a appris à quel point ça pouvait être douloureux et destructeur et m’a convaincue de ne surtout pas vouloir faire subir à mon tour, cette façon de voir et d’être.

La relation avec mon âme, est devenue si intime, vivante, qu’elle me comble.

Même si je ne cherche pas de compagnon, je ne suis pas totalement fermée à cette éventualité.

J’ai conscience qu’avant tout, il faut que je sois en paix, en harmonie avec tout ce que je suis, et suffisamment amoureuse de moi-même pour pouvoir vivre quelque chose qui en vaille la peine.

Pour pouvoir faire circuler l’énergie de l’amour et ainsi l’amplifier. Pour tenter l’expérience de l’amour partagé, de la sexualité spiritualisé entre deux êtres conscients de ce qu’ils sont en vérité. Je laisse mon âme, mon cœur, agir et me contente d’être à l’écoute.

Tout ce que je souhaite si un jour, je me sens attirée par un homme, puisque bien que je parle des homosexuels avec respect, je n’ai pas d’attrait pour les femmes, c’est de ne pas tomber dans le piège de croire que la tempête émotionnelle ressentie, soit de l’amour vrai.

J’ai trop pris des besoins à assouvir, des manques à combler, pour de l’amour sincère.

Je ne regrette pas non plus les histoires d’amour que j’ai vécues puisqu’elles m’ont ouvert le cœur, m’ont permis de vibrer, d’apprendre de moi-même, de l’autre, de la vie. Chacune d’elle a participé à la construction de ma personnalité d’aujourd’hui.