« le monde est merveilleux à condition de le comprendre »
MAGNETISME ET CONNAISSANCE :
L’ANTIDOTE DE LA RADIOACTIVITE AUTANT QUE DE LA SOUFFRANCE
Réjouissons-nous que ce ne soit pas trop d’actualité, mais cela peut un jour le devenir. La radioactivité fait peur et c’est normal. Mais tout est vibratoire, et tout problème vibratoire peut être résolu vibratoirement. C’est ce que semblent bien savoir faire certains Extraterrestres capables de dépolluer totalement un site de façon quasi-instantanée. Que la pollution soit chimique, radioactive ou autre, d’ailleurs.
Il est toujours fécond de raisonner en termes de dualité énergétique puisque tout est magnétisme dans l’univers, excluant toute autre forme d’énergie (il n’y a pas « quatre forces » comme le prétendent les physiciens). On l’a déjà démontré et on le démontrera encore. Le magnétisme, Nord et Sud, disperse ou concentre, c’est ce qu’on appelle aussi le Yin et le Yang. Yin disperse, Yang concentre. Mais au cœur du Yin se trouve le Yang et au cœur du Yang se trouve le Yin, tout comme le même pôle magnétique attire ou repousse selon la relation qui s’établit avec un autre pôle.
Cette dualisation est symbolique, elle est intérieure à notre conscience, elle est le résultat de l’impossibilité de l’unité infinie. « Au commencement, Dieu créa le Ciel et la Terre » dit Moïse, sans que ce dernier puisse dire pourquoi ni comment. Mais l’idée est là. Ou « se séparent les eaux d’en haut des eaux d’en bas » comme disent les Chinois. C’est la même idée.
Partout dans l’univers la conscience a le sentiment d’avoir une Terre sous les pieds, concentrée, délimitée et solide plus ou moins, et un ciel libre et indéfini au-dessus de la tête. Sur toutes les planètes c’est la même chose. Cette dualité c’est la « séparation » des cieux et de la Terre générée par… Soi. Car bien évidemment, la seule définition valable de « Dieu », c’est « Je-Suis », et d’ailleurs même le buisson ardent est de cet avis : « je suis le Je-Suis » et non pas « je suis Celui qui est », traduction bâtarde vonlontairement inexplicite.
Soi sépare les eaux d’en haut des eaux d’en bas. Au présent, pas au passé, répétons-le. C’est dans l’instant, maintenant, que la conscience consiste à ressentir la liberté en haut et la sécurité en bas. Le plancher des vaches.
L’Etre qui opère cette séparation, c’est soi, et ce faisant, il se donne les deux autres caractéristiques universelles, les deux autres « Eléments » (outre la « Terre » en bas et « le Feu » en haut) : l’eau et l’air. C’est-à-dire la vie. L’Etre ne fonctionne que grâce à ces deux éléments intermédiaires, qui font la circulation des informations et donc permettent au corps d’argile ou de poussière de devenir vivant. L’émotionnel (eau) et le mental (air), tandis que la Terre c’est le physique et le Feu l’esprit.
Nous sommes des intermédiaires. C’est pourquoi l’Alchimie parle de « médiateur » en parlant de l’homme. En termes plus modernes, on dirait que l’homme est une antenne de circulation énergétiqu entre ciel et terre et réciproquement. Il est en bonne santé quand cette circulation se fait correctement, quand les deux éléments extrêmes se rencontrent grâce à lui (spirituellement surtout), par contre il est en mauvaise posture lorsqu’il s’oppose à cette circulation, et c’est ce qui se passe quand on vit dans les conditions modernes, coupés de la Terre par le béton, coupé du ciel par les matériaux isolants. Le corps ne s’y retrouve plus. On n’est jamais mieux que dans la nature, et c’est pour cela qu’on va en vacances, où on est en pleine forme, mais quand on revient en ville, la déprime physiologique se réinstalle. Le moral n’y est pas pour rien non plus, évidemment.
Il n’en reste pas moins que c’est une affaire énergétique. L’aimant qui relie les deux polarités cosmiques en étant lui-même polarisé.
On a expliqué dans la précédente chronique pourquoi le magnétisme guérit, lorsqu’on est en contact avec un aimant parfait, le plus parfait de tous étant l’univers. Vivre dans des cages de Faraday n’est pas l’idéal.
L’unité du Yin et du Yang, c’est le Tao, autrement dit le « Néant ». Tao signifie « Tout », tout comme « Tau » en Hébreux ou « Thot » en Egyptien. On a déjà démontré que si Tout il y a, alors il est infini ET NUL, c’est donc le néant. Si quelque chose est, cela ne peut être infini, c’est nécessairement délimité par son complément.
C’est ce qui explique l’effet de « différence de potentiel », ou l’annulation des « ions positifs » par le « ions négatifs ». Quand les deux polarités se rencontrent, elles s’annulent. C’est pourquoi quand elles ne se rencontre pas, ou se distinguent, il y a quelque chose à la place de rien : soi, l’univers. Et évidemment un univers dualiste, donc magnétique.
Les extrêmes qui s’adorent et se compensent en quelque sorte. Mais jamais elles ne se rencontrent vraiment. Elles tiennent trop à leur particularisme. C’est toujours la même Loi universelle.
Il arrive cependant qu’on s’aperçoivent du résultat de ces rencontres inopinées. Nous parlions de la radioactivité. Eh bien vous savez que généralement, les régions contaminées par la radioactivité, c’est le cas par exemple de la région de Tchernobyl à la frontière de l’Ukraine et de la Biélorussie, Ce sera aussi le cas de Fukushima, restent radioactives beaucoup moins longtemps qu’on ne le croyait. Ainsi la vie reprend ses droits en quelques décennies, alors qu’on s’attendait à ce que la région reste invivable et stérile pendant des millénaires.
Cette surprise n’est celle que de ceux qui ignorent ce qu’est la radioactivité et le magnétisme. En laboratoire, on peut effectivement calculer que la « demi-vie » d’un élément radioactif (la durée nécessaire pour que l’élément perdre la moitié de son intensité radioactive, est par exemple de cent ans ou dix-mille ans. En général les produits les plus radioactifs le restent le moins longtemps.
Mais dans la réalité, il en va tout autrement, parce que ces retombées sont posées sur le sol, à même la Terre. Or, la Terre est l’archétype du YANG tandis que la radioactivité est l’archétype du Yin. La radioactivité, les rayons Gamma, ce sont les ondes les plus courtes et les plus rapides qui existent. Les plus Yin. Elles détruisent, dispersent la matière. Tandis que le magnétisme, et la Terre, c’est du magnétisme de base, ce sont les longueurs d’onde les plus longues avec celles de l’esprit. Mettez les unes en contact avec les autres, elles s’annulent. Et encore une fois elles s’annulent dans quel sens ? Eh bien de la même façon qu’un magnétiseur et son malade : c’est le malade qui guérit et non le magnétiseur qui devient malade à son contact. Car le magnétisme c’est la nature originelle, c’est-à-dire le BUT de tout Etre. Et chaque fois que ce qui s’écarte du but, est remis en contact avec, il est influencé, toujours dans le même sens. L’apaisement. Car le Néant, c’est la Paix absolue. Et les particules radioactives hyper-excitées perdent tout leur stress beaucoup plus vite qu’on l’aurait prévu scientifiquement.
Maintenant, vous commencez à bien connaître tous ces principes, vous allez pouvoir devenir très vite des spécialistes en énergétique, beaucoup mieux que tous les physiciens réunis. Désolés pour les éventuels physiciens qui lisent ma prose, il y en a, ce n’est pas eux personnellement qui sont mis en cause, c’est l’enseignement qu’ils reçoivent et qui ignore tout de la réalité symbolique de l’univers. L’univers n’est que symboles, les apparences physiques ne viennent qu’après.
Pour un Extraterrestre normal, cela va de soi, et on règlera la puissance du champ magnétique à émettre en fonction de l’intensité radioactive du site à nettoyer. Cela peut être quasi-instantané quand on a les moyens de le faire.
Donc vous avez compris : pour se protéger ou se guérir de la radioactivité, il faut SE YANGUISER AU MAXIMUM. Avec le magnétisme des aimants bien sûr, mais aussi de l’intérieur avec l’alimentation. Le plus Yang qui existe en alimentaire, c’est la soupe Miso et les prunes Ubemosi macérées dans le sel. On trouve cela en magasins macrobiotiques. Il n’y en a pas à chaque coin de rue, mais on peut en trouver quand même.
On connaît l’histoire de ce médecin japonais dans un hôpital recevant les victimes d’Hiroshima qui a sauvé tant de malades rien qu’avec de la soupe miso. Vous trouverez bien un moyen pour que ce soit mangeable… Car mieux vaut prévenir que guérir.
Si vous voulez d’autres renseignements, on est à votre disposition.
Pour résumer cette Hyperscience® du magnétisme, on peut dire que le Yang c’est la concentration vers un but unique alors que le Yin c’est la dispersion, la poursuite de buts concurrents. Quand on ne sait pas ce qu’on veut. Ou quand la personne est sollicitée par trop d’agressions électromagnétiques, chimiques, émotionnelles etc. ce qui oblige le corps à réagir dans plusieurs directions au lieu de concentrer ses forces vers sa réalisation idéale. C’est aussi ce qu’on appelle « l’acidification », car le Yin est acide tandis que le Yang est basique ou alcalin. Tous les stress acidifient. Toutes les acidifications sont dangereuses pour la santé et à la longue produisent les maladies dégénératives modernes (à aucune époque on n’a eu autant de sources d’acidification qu’aujourd’hui). Il y a des fast-foods qui sont spécialisés dans l’alimentation acidifiante, et qui conduisent directement au diabète, à l’arthrose ou autres, suivez mon regard. Les aliments les plus acidifiants sont la viande ou équivalents, le sucre (ou pire leurs succédanés chimiques) et tout ce qui en contient comme les boissons, les bonbons, , les plats préparés etc. (je ne parle pas des sucres naturels comme les fruits ou le miel, bien entendu, ni les sucres lents qui sont d’excellents aliments), et tous les produits laitiers. Tout cela, viande ou équivalents et dérivés, sucres ajoutés et laitages sous quelque forme que ce soit, ce sont nos ennemis pour la vie. Ceux précisément pour lesquels on fait de la publicité, comme par hasard.
Ils rendent particulièrement sensibles aux influences Yin évidemment.
Mais le plus important est toujours de l’ordre du spirituel. Le plus important c’est de savoir ce qu’on veut et y aller droit. La volonté, la décision, la détermination, la non-influençabilité. Si on en manque, on peut le développer.
L’ego est Yin. Le Soi est Yang. L’ego est agité pour se sentir exister, le Soi c’est la paix et la certitude.
L’ego, le conscient, s’approprie ses objectifs au détriment du But. Son intention n’est pas « pure ». Ensuite il s’étonne d’être malheureux. Ou heureux seulement provisoirement.
Celui qui au contraire est le But est la « magie ». La magie est la nécessité en action. Mais celui qui s’identifie à quelque chose suit ses propres objectifs au lieu d’être « au service », et ces objectifs égotiques seront bien maigres et partiels sans vision qui le dépasse l’ego. Vouloir quelque chose de plus grand par désir d’unité et non par désir de division, avec la certitude et l’acceptation d’y risquer tout son ego au profit d’autre chose, voilà qui met en route la magie, comme disait Goethe, car cela libère l’énergie universelle. Le But est Yang. Il y a des gens comme cela et vous en connaissez. Est-ce que tout le monde peut être comme cela ? Oui, tout le monde le peut. Est-ce que tout le monde le fera ? Certainement pas.
Etre le But c’est être présent ici et maintenant. Si on est dispersé, c’est qu’on est happé par le passé, l’avenir, l’ailleurs.
Etre présent est un acte d’amour. C’est s’unir inconditionnellement à ses sensations, aux objets, aux couleurs, aux émotions, aux visages, aux organes de son corps, aux situations, au lieu de s’en départir pour penser à autre chose, faire deux choses ou dix-mille en même temps, se laisser happer par la pub ou l’information négative au lieu de penser à ce qu’on mange, à ce qu’on fait etc.
Sentir les consistences, les formes, les odeurs, en ne rejetant rien, et étendre ce ressenti au-delà de toute limite est un exercice pour se yanguiser. Jusqu’à sentir dans l’instant que là-bas quelqu’un est en détresse et a besoin de quelque chose même s’il n’a rien dit. Jusqu’à être habité des planètes et des astres, et des anges, qui nous envoient souvent en vain leurs rayons d’amour, ressentir tout parce qu’on n’est plus l’ego qui sélectionne ce dont il a envie et ce dont il n’a pas envie.
Guérir c’est comprendre, et on en a déjà parlé à plusieurs reprises, guérir c’est être présent. C’est la même chose. Prendre avec soi. Ne pas être régi par la répulsion mais par l’attraction. Comme un aimant qui, certes, est attractif et répulsif, mais utilise la répulsion pour faciliter l’attraction. Et trouve ainsi toujours le moyen de magnifier l’attraction et de se relier à tout autre aimant.
La réaction « normale » de tout être face à toute situation, c’est toujours la mise en attraction, ainsi que le font tous les aimants de l’univers. Tout aimant en relation avec un autre aimant produit une recherche mutuelle d’attraction maximum qui les pousse à se mouvoir pour trouver la bonne position. La mise en attraction maximum permet la chute des corps les uns vers les autres, pour fusionner. En général il y a fusion, car deux aimants qui s’unissent, même s’ils ont au départ deux pôles chacun, lorsqu’ils sont unis, ne constituent plus qu’un seul aimant avec seulement DEUX polarités et non pas quatre.
« E pluribus Unum » : le UN naît de la multiplicité. On retrouvera cela avec la « Pyramide de l’Evolution ».
CE QUI EST LA PREUVE IRREFUTABLE QUE LA DUALITE MAGNETIQUE EST UN PHENOMENE METAPHYSIQUE ET CERTAINEMENT PAS UN PHENOMENE PHYSIQUE.
Si c’était une affaire physique, l’union de deux fois deux pôles donnerait quatre pôles. Mais ce n’est pas le cas. Et l’union de milliards de polarités dans votre corps donne un seul aimant : vous. Et l’union de milliards d’étoiles qui sont des aimants donne une galaxie qui est aussi un aimant avec seulement deux polarités. Magie. Pas physique.
L’attraction, comme la répulsion, sont des fonctions spirituelles. La matière n’a rien à voir avec cela sauf qu’elle en est le résultat apparent.
Il y a effet de matière là où il y a refus de l’unité.
Il y a refus de l’unité lorsque l’ego est le plus influent dans notre comportement, car c’est l’ego qui tient à distinguer. Donc l’espace-temps prend la place de l’intant présent. Le présent c’est le Soi. L’espace-temps, c’est l’ego : des limites dans l’espace et le temps qui opposent à tout le reste du monde, et ensuite il est laborieux de retrouver le chemin de l’amour.
Plus je suis l’ego, donc, moins je suis amour. Plus je suis présent, plus je suis UN. Et plus je suis Yang. L’amour est Yang. La conscience est Yin. Comme l’esprit est Yang et le corps Yin.
Lorsque j’étais petit, je jouais souvent avec des aimants, car mon père en avait partout à cause de ses recherches sur le mouvement perpétuel. Et c’est très amusant de maintenir des aimants en répulsion. Forcer des pôles opposés à se rapprocher alors qu’ils font tout pour chercher un autre pôle. On a l’impression qu’il y a du caoutchouc entre les deux aimants, impossible de les coller l’un à l’autre. Et pourtant il n’y a rien. Aucune matière. Rien qu’un désir spirituel d’unité qu’on empêche méchamment de se réaliser.
Et mon père me disait : « ne force pas les aimants en répulsion, tu vas les user ».
Effectivement, cette contrariété force l’énergie à fuir, à trouver un autre chemin pour réaliser un but qu’on empêche. Et c’est le meilleur moyen d’user des aimants. Alors que lorsqu’ils sont laissés à eux-mêmes, lorsqu’on les laisse s’aimer, tourner en synchronisme par exemple, ils ne s’usent pas, et des milliers d’années après, portés par leur joie d’aller vers le but, ils continueront de fonctionner perpétuellement comme des atomes ou des systèmes planétaires.
Et on a toujours intérêt à copier le comportement des aimants qui ne calculent pas, qui sont infiniment présents à la présence de l’autre, entièrement identifiés à leur but non égotique.
Mais nous, humains, qui sommes aussi des aimants, des agglomérats d’aimants (chaque particule atomique, chaque cellule a ses deux pôles et notre ensemble aussi), nous avons tendance à ne pas nous identifier totalement à l’amour mais surtout au conscient qui sépare. Nous avons une psychologie plus compliquée. Des peurs, des mémoires, qui sont des créations de l’instant pour justifier des qualités égotiques qui nous distinguent des autres et que nous croyons plus justes que les autres. Nous nous identifions à nos limites dans l’espace et dans le temps, et en voulant subsister, rester ce que nous sommes, opposés aux autres, ayant davantage raison et davantage de pouvoir que les autres, en fait nous nous privons de notre infinité, de notre vraie puissance et de notre éternité présente.
Et donc, en se maintenant en répulsion, on s’use. C’est cela qui nous mine la santé, et nous rend plus vieillissables et mortels. C’est ce refus de l’unité, pour garder ses caractéristiques à l’ego. L’homme a des tendances négatives liées à ses peurs, qui lui font refuser les situations, rejeter les gens, rester dans la dualité au lieu de tout faire pour fusionner. De tout faire pour « comprendre l’autre », pour reconnaître qu’il est une partie de soi, donc pour l’aimer comme soi-même et pour ne pas lui faire ce qu’on ne voudrait pas qu’on nous fasse.
L’amour c’est avant tout reconnaître que l’autre c’est soi, et que tout ce qui advient est ma création, pour mon bien, une part indispensable de mon être.
En restant en opposition à des personnes ou des situations, ou à des mémoires, traumatismes anciens ou conditionnements soi-disant passés, dont je suis le créateur présent mais que je considère comme subies et inexorables car elles me définissent égotiquement, je fais comme les aimants qui restent en opposition : JE M’USE. Je vieillis. Je me tue. Je fais en sorte, en évacuant l’énergie, donc mon vrai BUT, de rester ma forme, mon identité matérielle et provisoire. Cela marche très bien : à coup sûr je vais disparaître. Car le but est ainsi fait que ce qui s’y oppose tôt ou tard est recyclé pour retrouver de la sagesse et moins s’y opposer.
Si je crois être dans le temps, je péris. Si je suis l’instant je suis éternel.
On s’arrange toujours pour que les corps nous séparent, ainsi, pas de risque que les egos se fondent en un seul être. Si on y parvenait, cela voudrait dire qu’on peut atteindre l’infini, tôt ou tard. Or ce n’est pas le cas. Il y aura toujours les corps, toujours l’incarnation, toujours la matière.
Ce bonheur sera donc une quête éternelle. Mais ce n’est pas une raison pour y renoncer, au contraire, c’est une réalisation continue.
Tant mieux. Si on pouvait aboutir au but, on y serait, il n’y aurait plus de relativité, et donc on s’ennuierait beaucoup. Tellement qu’en fait il n’y aurait plus de conscience.
Donc nous sommes doués pour nous maintenir en répulsion au lieu de rechercher perpétuellement l’attraction maximum.
Le résultat c’est qu’on souffre mais ce n’est pas que cela. Vieillir est aussi le seul moyen d’évoluer, d’enregistrer des expériences avec le temps. C’est aussi que nous avons une chance de grandir toujours en amour, et donc de faire reculer ces limites. Etre de plus en plus présent à soi c’est-à-dire à l’autre.
On n’est pas là pour refuser l’existence au profit de l’essence. On est là pour illuminer l’existence avec l’essence. Ce dont on se prive généralement.
Rien de tout cela n’est triste, c’est le moyen de se réconciliser avec un réel qui, jusqu’à présent nous a fait souffrir. Ce n’est qu’en le comprenant petit à petit qu’il perd ses épines.
Le néant n’est pas un danger ni une menace, c’est ce qui donne sa valeur à tout ce qui est, à condition de le reconnaître au lieu de le fuir.
Et parce qu’il n’y a pas de danger, il n’y a pas de raison d’avoir peur de l’identification au mouvement, au changement, que l’attachement au temps retient, mais auquel le Présent invite. On ne sombrera jamais dans l’infini, on ne fera que vivre un amour croissant, éternellement.
A cause du petit déjeuner qui suit, bien entendu. Je parle du croissant.
Le magnétisme universel, c’est « j’attire autant que je repousse. Je reçois autant que je donne ». En tout cas, c’est dans cet équilibre que se trouverait le bonheur. A l’instar des aimants et des astres qui sont parfaitement équilibrés dans leurs fonctions magnétiques.
Mais moi, pauvre gus, j’ai des déséquilibres à ce niveau-là : j’attire plus ou je repousse plus, selon que je suis plus positif ou plus négatif par rapport aux choses, aux gens, aux événements, en fonction de mes MEMOIRES, qui suscitent des REACTIONS et m’éloignent de la « présence » au profit de mes limites auxquelles je suis tellement attaché. Cela m’évite de trop changer. Ce ne sont pas des événements passés qui en sont la cause. Il n’y a aucune cause dans le passé. Si j’ai des conditionnements maintenant, c’est que la cause de ces conditionnements est maintenant. Si je me définis par ce passé, je me prive de toute capacité créatrice ou guérisseuse, car la seule source d’énergie est dans le But présent.
La clef du bonheur n’est pas de ne pas avoir de conditionnements. C’est de s’assumer maître de ses propres conditionnements.
Car la vie est conditionnements. Sinon pas de vie. Il faut aimer cela.
Agir comme un aimant, c’est aimer, c’est donc être guéri. Mais on ne peut se forcer à aimer. Et donc il est important de comprendre ce qu’on est. L’expérience des vies conduit forcément à évoluer, c’est la « voix humide », émotionnelle, longue et douloureuse, mais la compréhension, la connaissance que l’autre est soi, la « voix sèche », cela est direct et peut-être immédiat. L’Amour ne mène pas toujours à la Connaissance, mais la Connaissance mène toujours à l’Amour. « Etre » en agissant sur les causes au lieu de simplement les suivre en espérant les accepter.
Comme dit Léon-Raoul (Hatem) : « le monde est merveilleux à condition de le comprendre ».