smallmanpour le dimanche de Pâques par John Smallman

Un est le nombre de créations de Dieu, mais Un n’est en aucun cas une limitation — il est infini. C’est pour vous un concept très complexe à saisir et a fortiori à comprendre. En fait, c’est plutôt un paradoxe alors que vous restez limités par votre corps physique, alors n’essayez même pas — c’est tout à fait inutile. Acceptez simplement qu’il en soit ainsi. Abandonnez-vous et sachez que vous n’êtes pas induits en erreur.

Parce que votre science physique moderne l’a prouvé, à la satisfaction des plus brillantes intelligences parmi vous, vous comprenez et acceptez aisément que ce que chacun de vous pense, dit, ou fait, produit des effets bien au-delà de votre voisinage immédiat. Et s’il en est ainsi, car ça l’est assurément, alors il s’ensuit que nous sommes tous Un, et que Un est le nombre de créations de Dieu — Un embrassant une multitude infinie si vous préférez, mais Un.

La création Une — Dieu et tout ce qui est — ne cesse de partager avec Elle-même l’Amour qui est la force de vie, l’intelligence, la sensibilité, la conscience qui permet d’avoir la connaissance de soi et des autres, et permet et encourage une interaction enthousiaste parmi et au sein de ce Un. Le Un est un état de joie et de bonheur extatiques infinis et éternels, c’est votre Demeure où la chaleur infinie de l’acceptation divine vous étreint toujours. L’illusion est une distraction qui doit être abandonnée, dissoute, et elle le sera lorsque vous lui retirez votre attention collective.

C’est un environnement imaginaire dans lequel la peur et l’anxiété sont vos compagnes de tous les instants. Même si vous les refusez ou si vous les enterrez sous votre niveau de conscience, elles gisent là et couvent jusqu’à ce que vous les abordiez et les libériez, ou jusqu’à ce qu’elles explosent comme un venin en exigeant votre attention bouleversée. Beaucoup passent par cette expérience à l’heure actuelle à mesure que vos peurs font irruption dans votre conscience en perturbant votre paix. Reconnaissez-les, observez-les et libérez-les. Il n’est pas nécessaire de vous y investir pour tenter de découvrir leurs racines, ou de prendre des mesures que cette peur injustifiée pourrait estimer souhaitables — laissez-les simplement aller.

Retirer votre attention collective de l’illusion la fera disparaître comme un vieux voile qui tombe en poussière, et ce faisant, elle va vous révéler la merveille de la Réalité dans laquelle vous êtes toujours. À l’heure actuelle, cela ressemble à un rêve, une impression à peine perceptible de quelque souvenir faible et lointain, si vague et inaccessible que vous en restez presque totalement ignorants. Cependant, l’Illusion n’est qu’un voile derrière lequel vous avez choisi de vous cacher, et parce que vous avez oublié ce choix elle est devenue incroyablement réelle pour vous, horriblement réelle.

Votre tâche, la tâche de l’humanité, est de vous réveiller. Pour ce faire, vous devez lâcher vos soucis et vos angoisses, qui sont sans fondement, et étreindre sans crainte le Un car Il vous étreint déjà. La peur est un concept qui fait partie de l’illusion, car en Vérité, dans la Réalité, il n’y a pas de peur et rien qui pourrait provoquer de la peur. L’illusion encourage la peur et le mental égoïque raisonnant cherche à découvrir ce dont il a peur. Et l’état de séparation apparent sous lequel l’illusion se présente à vous fournit cette preuve — les autres, qui pourraient vous attaquer ! Mais tous sont un et, comme on vous l’a souvent dit, attaquer qui que ce soit c’est seulement vous attaquer vous-mêmes. L’illusion, cependant, fait un très bon travail pour vous convaincre que l’attaque est réelle, douloureuse, qu’elle vous menace en permanence, et que vous devez vous défendre constamment et vigoureusement contre elle.

Comme vous pouvez le voir, l’illusion est à la fois le problème et la solution ! Le problème, parce qu’elle vous a convaincus de sa réalité, et la solution, parce que son apparente réalité se dissipera lorsque vous lui retirez votre attention.

Lorsque vous lisez un roman bien construit, ou que vous regardez une bonne pièce ou un bon film, vous êtes attentifs, vous y prenez part, vous en êtes enveloppés et vous êtes emportés dans un autre royaume — le royaume créé par l’écrivain. À mesure que l’histoire se développe vous ressentez des émotions fortes, qui vous poussent à vous identifier à l’un des personnages — le héros ou le méchant — et vous essayez de deviner ce qui va se passer, ce qui va se dérouler. Lorsque vous vous concentrez entièrement sur ​​la fascination de l’histoire en cours vous devenez inconscients du monde qui vous entoure. Puis vient la conclusion, et lentement vous revenez à la conscience de votre environnement, bien que l’énergie de l’intrigue vous accompagne encore pendant un certain temps avant de disparaître.

L’illusion est un cortège sans fin d’histoires collectives dans lesquelles vous vous êtes tous engagés, et l’échappatoire, la porte de sortie, c’est de lui retirer votre attention. Parfois, lorsque vous êtes en train de lire ou de rêvasser, un grand bruit vous ramène d’un coup, peut-être violemment, dans le moment présent, et le royaume dans lequel vous étiez entrés disparaît sur-le-champ. Lorsque l’attention collective de l’humanité se retirera du royaume dans lequel vous semblez maintenant résider, vous vivrez un réveil soudain, et il sera exaltant !

Afin d’encourager l’arrivée de ce moment exceptionnel et inévitable, assurez-vous de passer quotidiennement du temps dans votre lieu de paix intérieure, avec l’intention de vous investir dans le divin champ d’Amour de Dieu, la Réalité, qui vous entoure et vous protège à chaque instant. Il est toujours là, attendant que vous perdiez de l’intérêt pour l’imaginaire usé et désormais plutôt prévisible que l’illusion s’est maintenant révélée être, et auquel vous êtes devenus accros. Néanmoins, vous êtes en train de devenir moins accros à la validité de l’illusion, moins convaincus par elle, et vous recevez une assistance énergétique massive provenant de la Réalité, de ceux des royaumes spirituels, pour vous aider à détacher d’elle le centre de votre attention.

C’est votre intention — cela a toujours été votre intention — de vous réveiller du rêve de la séparation d’avec votre Père, et Il vous a donné les moyens de le faire : votre propre part de la flamme éternelle de Son Amour brûlant constamment en vous et pour toujours indissolublement connectée à Lui. Votre réveil est inévitable, inéluctable, et divinement assuré. Vous avez juste à consentir à ce qu’il se produise, en étreignant l’Amour de Dieu et en lâchant tout ce qui, en vous, n’est pas en harmonie avec Lui.

Votre frère qui vous aime,

Traduction AD
Page d’origine : http://johnsmallman2.wordpress.com/