gravitation

 Il n’y aura pas de changement de civilisation sans changement de science, car ce sont nos croyances générales concernant « qui suis-je » qui déterminent nos comportements individuels et sociaux. Tout repose sur la reconnaissance ou non que l’autre est soi, qu’on est tous un, et lorsque la compréhension vient, le mensonge disparaît.

 

La Connaissance est généralement réservée à ceux qui fonctionnent prioritairement avec leur cœur, et donc sont déjà convaincus avant d’étudier la Métaphysique (et dont ils n’ont pas forcément besoin, mais l’accord du mental avec le cœur est toujours utile car en général ils sont en guerre), alors que ceux qui s’identifient au mental cultivent l’ignorance et donnent la priorité à leur pouvoir et à leur « enrichissement (matériel) personnel » comme dit Nathalie Artaud au sujet de l’affaire Cahuzac en France (la France qui joue de plus en plus son rôle central dans l’Ere des Révélations). Ce sont ces derniers, de droite comme de gauche, trop attachés à leurs privilèges exorbitants et confiants dans leur fréquente impunité, indifférents à la souffrance des autres et de la planète,  qui ont le plus besoin de comprendre qui ils sont et ce qu’est l’univers. Ainsi que, bien évidemment, ceux qui défendent ou enseignent les sciences également matérialistes et égotiques qui ont formaté le monde moderne jusqu’à présent.

 

 En tout cas, si on veut une société juste et honnête conduite par des dirigeants justes et honnêtes, il faut soit s’adresser à de vrais sages, il en existe, et les élire (mais pour cela il faudrait que la majorité de la population ne donne pas raison à ceux qui profitent de leurs positions pour leurs intérêts et plaisir personnels, beaucoup se disant en secret que s’ils étaient à la place des puissants ils en feraient autant – cf sondage sur Berlusconi en Italie), soit réformer le mental de ceux qui gouvernent. Cette dernière option est évidemment la plus difficile, mais on n’est pas obligé d’y renoncer d’emblée. En tout cas, l’Hyperscience, puisqu’elle est foncièrement rationaliste, est faite pour démontrer l’unité de l’Etre et l’unicité du Soi aux matérialistes et égotistes qui croient dur comme fer que nous sommes séparés, en concurrence, et de nature matérielle issue du hasard.

 

Il ne sert à rien de parler un langage non rationnel au mental. Il faut utiliser ses armes, et c’est ainsi qu’il fait reddition.

 

C’est un peu le leit motiv de cette chronique : on a compris qu’on est unis et solidaires quand on a saisi qu’on a tous, qu’on est tous, le même but. Contrairement aux apparences, toujours trompeuses. Et pour s’en convaincre, il faut aller jusqu’au bout des choses, au cœur de ce qu’on appelle la « matière » qui sépare, et montrer que toutes les lois physiques (mystérieuses et axiomatiques dans les sciences officielles) sont en fait les lois de l’esprit que sa cause originelle explique.

 

 

 

 

Comprendre l’univers, c’est votre affaire, car c’est votre corps et votre monde dont il s’agit. Ce n’est pas une affaire de spécialistes. L’univers est beaucoup plus simple que ne le pensent les physiciens. S’il n’était pas simple, il ne pourrait exister.

La complexité est toujours une mauvaise lecture mentale.

 

 

 

ANTI-PHYSIQUE :

LA VRAIE NATURE DE LA GRAVITATION

ET LE PIEGE DES APPARENCES PHYSIQUES

 

 

Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres des subterfuges de notre mental pour nous faire voir les choses à l’envers. Les scientifiques se sont laissés prendre au piège de la gravitation unipolaire, du fait de l’apparence que tout semble s’attirer dans l’univers. C’est à peu près vrai dans l’ensemble, et on a compris précédemment la cause fondamentale de cette attraction, mais l’attraction utilise selon les circonstances de chemins multiples, et toutes ces raisons qui aboutissent à l’attraction sont liées en fait à la dualité magnétique.

 

Le fait d’avoir mis tout cela sous le vocable « gravitation » a conduit à penser que la gravitation était une réalité en soi, une force réelle. Alors qu’elle n’est que la résultante de plusieurs phénomènes, selon certaines circonstances.

 

On expliquera dans une autre chronique comment et pourquoi l’énergie magnétique dualiste se déguise en force gravitationnelle purement attractive. Ce n’est pas un détail car cette croyance que ces deux forces sont distinctes est à l’origine de la fausseté des théories actuellement enseignées, et s’oppose à la réalisation de la « théorie unitaire » tant espérée par les physiciens. Et empêche donc la reconnaissance de l’unité dans la multiplicité, cette séparation entretenue étant le propre de l’ego..

 

En observant la matière sans discernement, les savants se sont trouvés privés de cette dualité que la « gravitation » semblait nier puisque n’apparaît que l’attraction, rarement la répulsion. Cette dualité est pourtant incontournable et, reconnaissant qu’ils en ont besoin, ils ont fini par la chercher dans les concepts de « matière » opposée à l’ « antimatière » par exemple, à l’énergie noire etc. Ils ne peuvent savoir que la dualité qu’ils recherchent dans l’association de la matière positive et de l’antimatière est déjà résolue dans la « matière » normale, dualiste, ainsi que, et c’est quasiment synonyme, dans ce qu’ils appellent la « gravitation ». Les deux ne sont issus que de la même énergie magnétique dualiste, de même que la lumière ou l’esprit. Quand on revient à la simplicité de la dualité universelle indissociable (seul principe dont l’ensemble puisse être égal à zéro et donc être expliqué à partir du néant), on unifie tout. Sinon on se perd dans une multitude de théories. « Big Bang » d’un côté, physique quantique qui le contredit de l’autre, force forte et force faible, électromagnétisme, théorie encore différente pour expliquer la « gravitation » (censée être antérieure au « Big Bang » évidemment (sinon pourquoi tout cela aurait été concentré au départ), ou encore la « lumière », toutes théories inextricables pour essayer de rendre compte de la simplicité du Réel dont elles nient la nature immédiatement perçue : soi-esprit dualiste. On n’en sortira jamais avec de telles méthodes.

 

Tout ce qui n’est pas réputé « dualiste » est réputé « positif » ou « négatif », et donc équivaut à affirmer une existence sans cause puisque non égale à zéro, donc non équivalente au néant.

 

La supériorité de notre modèle d’univers sur tous les autres, c’est qu’il est globalement équivalent au néant, et donc peut être expliqué sans magie ni postulats.

 

Peut-être certains pensent-ils que la dualité est un postulat, ce n’en est pas un. C’est une conclusion à laquelle aboutiront aussi tous ceux qui voudront bien, comme nous, partir du néant et non de quelque chose.

 

Dans les Traditions ancestrales, cette dualité est effectivement un postulat, mais un postulat issu de l’observation et de la méditation multimillénaire par des millions d’être humains dont ceux reconnus de siècle en siècle comme les plus sages. Difficile de croire que tout cela peut être balayé, surtout si c’est pour aboutir à une compréhension bien moindre. Le fait d’avoir des résultats techniques ne prouve pas grand chose sur les fondements. Avec toutes les théories fondées sur l’observation « extérieure » on peut obtenir des résultats parcellaires. L’essentiel de nos technologies modernes, du téléphone portable aux satellites en passant par la télévision en couleurs, sont fondées sur les théories de Nikola Tesla de la fin du 19e siècle, qui n’ont rien à voir avec la Physique actuelle. Le nucléaire sur celles d’Einstein qui était son concurrent direct. La Physique quantique ne permet guère que les supraconducteurs, donc les ordinateurs ce qui n’est pas rien, les hyperfluides etc. qui ne servent pas tous les jours.

 

On obtiendra bien plus de résultats, au niveau de l’énergie, des communications, des transports, de la médecine etc. lorsqu’on commencera enfin à développer les propriétés cachées du magnétisme.

 

Jusqu’à présent, la gravitation n’est considérée que comme attractive, ou plus récemment comme obligation de suivre la courbure que la masse imprimerait à l’espace. Dans les deux cas, il s’agirait d’une force universelle, explicite pour Newton, implicite pour Einstein (car quelle force pousserait quoi que ce soit à se déplacer dans l’espace et en suivre les courbes ? Et dans ce cas c’est l’espace qui devient une réalité ou une « force » à expliquer, un espace absolu, réel, initial qui impose un mouvement. On n’aura donc pas avancé d’un millimètre, on aura simplement déplacé le problème).

 

C’est très intéressant, la notion de « Loi universelle » ou de « constante » : une réalité identique partout et à tout moment comme la « gravitation ». Ou encore comme l’espace et le temps. Car cela donne des « qualités » à quelque chose qui ne peut pas en avoir : l’infini.

 

Dans les mythologies antiques on donnait des noms poétiques aux forces de la nature inexpliquées. Aujourd’hui on les appelle prosaïquement « constantes » ou « lois ».

 

Si la « gravitation » est universelle, si elle s’applique à tout l’univers, c’est qu’elle est une caractéristique de l’infini, une caractéristique du « Tout », d’un tout qui ne peut pas ne pas être infini. Mais l’infini peut-il avoir des caractéristiques sans cesser d’être infini ? Ne devient-il pas alors « défini », serait-ce en qualité ?

 

Dans ce cas, si l’infini a des qualités bien que sans commencement ni fin, il faut tout de suite l’appeler par son nom. C’est « Dieu ». D’ailleurs, Newton comme Einstein étaient très déistes, et nombre de physiciens aujourd’hui le sont aussi, contraints et forcés. « Si je devais donner un nom à Dieu, je l’appellerais Gravitation » disait Hubert Reeves, à moins que ce soit Stephen Hawking. Il est normal d’être déiste lorsqu’on ne peut expliquer la cause de l’univers. Si la gravitation est universelle, elle est infinie en champ d’application, et c’est même un infini AMOUR puisqu’une infinie attraction. On ne peut donc pas distinguer « science » et religion dans ce cas.

 

Cela devient « science » le jour où on explique pourquoi tout est amour à partir de rien. Pas à partir d’une « courbure » et d’un « espace » ou d’une « tendance » inexpliqués. Et quid de la « courbure du temps » puisque temps et espace sont inséparables ?

 

Quand on veut rester dans le cadre de l’observation matérielle, ou même des postulats mathématiques, évidemment on déplace le problème de ci de là, mais le problème reste le problème. Sortir du cadre, c’est sortir de l’ego.

 

C’est pour cela que le monde changera en fonction des changements de la Science et que c’est à cela qu’il faut travailler. La Science c’est se connaître soi-même, pas chercher dehors à se rassurer avec une existence hypothétique.

 

Dès l’instant qu’on estime infinie et éternelle une réalité, on la déifie, car on sous-entend qu’elle n’a pas d’origine, qu’elle ne vient de nulle part et ne va nulle part. Elle est un « en soi » autonome. Finalement, la gravitation serait équivalente à ce « mouvement perptétuel », qui fait bondir de rage les physiciens. Et pourtant…

 

Et pourtant, ce qu’on appelle la gravitation cela fait bouger les masses, sans consommation d’énergie… En contradiction avec la sacro-sainte « loi de conservation de la matière et de l’énergie » qui régit par ailleurs la Physique. Avec autant de contradictions on ne peut aller bien loin. Ce n’est pas méchant de le dire, c’est pour rendre service. On ne va tout de même pas se taire pour faire plaisir aux egos !

 

L’espace (comme le temps d’ailleurs) cela veut dire relativité. Je parle d’espace parce que je me sens au centre. Mais sinon, cela veut dire quoi « espace » ? Un espace absolu ? En soi ? Eternel et infini comme « Dieu » ? Si espace il y a, il y a l’esprit qui le perçoit. Donc dualité intérieur/extérieur, ou « zéro-infini ». Vouloir uniquement l’infini sans le zéro, c’est vide de sens. C’est comme vouloir une matière absolue ou une gravitation absolue.

 

C’est le contraire pour le néant : le néant n’est pas relatif. Le néant va de soi. En parler c’est le conceptualiser, bien sûr, on est bien obligé, mais c’est autre chose qu’une affirmation comme l’espace ou la gravitation. Le seul fait de s’interroger sur l’Etre ou sur l’univers prouve bien que le néant, lui, ne poserait aucune question. Rien à expliquer. Ni espace ni temps ni gravitation ni lumière ni esprit ni dieu. Enfin quelque chose de « solide » et sérieux sur quoi se fonder !

 

C’est ce que nous avons toujours fait dans notre raisonnement anti-physique (pas anti-physicien, chacun fait ce qu’il a à faire). C’est plus parlant « Anti-Physique » que « Métaphysique ».

 

Pour celui qui veut comprendre rationnellement ce qu’il fait là, il n’y a pas d’alternative au néant comme point de départ.

 

Il n’y a que le néant qui puisse être infini sans être « Dieu ». C’est aussi ce qui fait sa « nécessité ». La Gravitation, le Temps, l’Espace, l’Univers, l’Energie, la Matière etc., sans oublier « Dieu » Lui-même, devraient tous être infinis si l’on restait dans la Physique. Ils ne seraient chacun qu’UNE SEULE ET MEME CHOSE : Le TOUT, indéfectiblement.

 

Et si « Dieu », le Temps, l’Espace, l’Univers etc. sont tous INFINIS, comment peut-on supposer que chacun d’eux soit indépendant des autres ? S’ils se limitent mutuellement serait-ce en qualité, ils cessent d’être infinis. SI INFINI IL Y A, IL NE PEUT Y EN AVOIR QU’UN SEUL, chacun ne laissant aucune place aux autres pour y placer sa propre existence. Le TOUT EST UN, et il faudrait que chacun soit le tout !

 

Il y en aurait même une quantité, d’infinis. L’infinité des nombres. Peut-être « l’infinité de la bêtise humaine » comme disait Einstein. L’infini défini par exemple comme « l’infinité des points contenus dans un segment de droite », mais n’est pas du tout non plus un infini contrairement à ce que les épistémologues croient. C’est à nouveau un infini « potentiel » car il n’y a pas de nombre infini de ces points. Ce n’est pas un infini effectif et unique, et on peut en inventer une « infinité » d’autres. « Plusieurs infinis » cela ne veut rien dire. L’infini n’a de sens que lorsqu’on conçoit qu’il n’y en a qu’un, virtuellement. Tout est divisible à l’infini potentiellement, mais rien n’est effectivement divisé à l’infini.

 

L’infini, c’est-à-dire le néant puisqu’il ne peut rien être, ne peut qu’être une nécessité, certainement pas une réalité. Toute la Connaissance se situe dans l’approche de ce concept d’infini. Et tout l’univers dans son impossibilité. On ne va pas revenir là-dessus ici.

 

Cela seul devrait suffire à laisser comprendre que rien n’existe véritablement. Et tordre le cou à tout matérialisme. Tout est relatif, mais relatif à quoi, à qui ? Aux autres qui aussi sont relatifs ? Donc rien n’est. La vérité c’est que tout est relatif au POTENTIEL INFINI qu’est le néant en tant que NECESSITE. L’infini est une nécessité, pas une réalité. A aucun niveau, même pour notre segment de droite. C’est le fait de ne jamais être infini qui fait la relativité, relativité par rapport au but inaccessible : l’infini. Je suis parce que je ne suis pas ce que je devrais être. Si je l’étais, je ne serais pas.

 

Si vous avez des loisirs, vous pouvez espérer prouver matériellement le contraire en exhibant quelque chose, un être, qui ne soit pas en évolution, en changement, vers… ce qu’il devrait être, évidemment. Nous sommes tous dans l’expectative de ce que nous voudrions être et travaillons avec plus ou moins d’acharnement à cela. Tout brin d’herbe, tout scarabée, toute galaxie, toute particule atomique est en mouvement vers un idéal absolu inaccessible, éternellement insatisfait.

 

C’est le néant que je devrais être car lui seul n’a pas besoin de cause.

 

Les scientifiques et les mathématiciens devraient se méfier de leur tendance à manipuler la notion d’infini comme si c’était une chose, et de croire à des « constantes » universelles. Ils feraient mieux de s’en tenir aux problèmes locaux, et se garder de généraliser sous la forme de « lois » car une « loi » ne peut s’appliquer infiniment puisqu’elle est quelque chose.

 

Etre sans commencement ni fin mais avoir une quelconque réalité objective est positivement impossible et foncièrement contradictoire. Une fois « avalé » ce genre de contadiction, une fois l’absurde considéré comme vrai, on peut tout se permettre. Ainsi la théorie du « big bang » prétend rendre compte de l’origine de l’espace et du temps, mais pas de la gravitation ni de la chaleur sans lesquels il ne peut y avoir de big bang ! Cela existerait donc bien de toute éternité même en l’absence d’univers ! Comme la gravitation est présentée par ailleurs comme une propriété de l’espace… et que la chaleur est une agitation d’atomes… on voit tout de suite ce qu’il faut penser de cette théorie de l’origine des atomes et du cosmos !

 

Il est bien évident que tout cela ne peut que créer dans l’esprit du « savant » qui ne sait pas, comme chez tout un chacun, un enchevêtrement de questions apparemment insolubles mêlant le « rationnel » à la « déraison », la « raison » à « l’absurde », dans un cercle vicieux où toute explication logique devient impossible. Fondez une civilisation sur cette « science » et elle vous conduira directement au chaos. Et encore au chaos. Avec peut-être quelques périodes de paix…

 

On ne peut pas être matérialiste, c’est-à-dire croire à la réalité objective de quelque chose, et être en même temps rationaliste, car il est irrationnel d’imaginer que quelque chose puisse être infini, comme il est irrationnel de penser que quelque chose puisse être fini. Les deux sont impossibles. La seule attitude scientifique est de reconnaître qu’ « il n’y a rien ni personne et qu’il ne s’est rien passé », ce qu’enseignent les grands maîtres, mais ne pas s’arrêter là et expliquer pourquoi l’illusion est. Le processus inévitable d’illusion qu’on appelle « esprit » et qui nous fait croire à l’espace, au temps, à la gravitation, à la matière, à cette contravention sur le parebrise.

 

La seule réalité possible est la nécessité qu’il n’y ait rien. Ce n’est même pas le néant, le néant n’est qu’une nécessité, une tendance, indispensable. La Nécessité du Néant est une réalité absolue sans commencement ni fin. La seule. Pas en même temps qu’un autre infini quelconque imaginaire comme l’espace ou l’Etre. On dit que c’est l’« Absonite ». Et cela suffit amplement à tout expliquer, toutes les apparences. Il n’y a d’ailleurs pas d’autre explication possible. Il n’y en a en tout cas jamais eu. Fouillez dans les archives.

 

Il n’est pas question d’extraire du Néant un objet physique tel que la science le conçoit, ni une pensée ni quoi que ce soit. De la vraie matière, ou une réalité spirituelle quelconque, qui existerait en soi indépendamment. Par contre on peut sortir de sa nécessité une dualité, c’est même inévitable. Et cette dualité est évidemment égale à zéro. Encore faut-il constater et établir de façon certaine que cette dualité n’est pas un apport de l’esprit. L’esprit étant cette dualité, il peut voir de la dualité partout. C’est normal puisque toutes les apparences sont cet esprit. Mais l’esprit, la dualité, a une cause. Et cette cause se trouve uniquement dans la nécessité du néant, qui est le vrai point de départ. Pas le néant. Le néant n’est pas un point de départ. Ce qui justifie la recherche, c’est uniquement sa nécessité. Alors on tente de procéder à l’élimination de l’esprit (en douceur), et on comprend pourquoi cela est impossible.

 

Tous les grands maîtres ont tenté cette méditation. Et au retour nombre de méditants ont reconnu qu’effectivement, cette formulation métaphysique correspond bien à ce qu’ils ont rencontré. L’éclairage qui manquait à l’expérience et qui fait que la Rationalité est bien la maifestation du « Verbe ». Le Logos.

 

L’univers est logique parce qu’il est dans l’esprit. Tant qu’on le croit extérieur, il ne peut qu’être chaos et hasard.

 

Magnétisme et rationalité sont inséparables.

 

On a déjà évoqué le fait qu’un aimant n’est pas une réalité physique. Il n’est que dualité magnétique, car cette dualité le définit, mais si on le coupe en deux on a affaire à deux aimants, donc à quatre pôles. Si l’aimant était un objet physique défini par cette dualité, on aurait une polarité d’un côté, l’autre de l’autre. Coupez la Terre en deux, vous aurez deux bouts de planète avec deux pôles. Pas une planète Nord et une planète Sud ! Donc la Terre n’est pas un objet physique. C’est une certitude.

 

Même chose dans l’autre sens : quand on associe des aimants entre eux, on en forme un seul. Ainsi, nous sommes chacun d’entre nous un seul aimant avec seulement deux polarités, pourtant constitué de milliards de cellules qui sont chacune des aimants avec deux polarités, pourtant constituées de milliards d’atomes qui sont des aimants toujours avec deux pôles, chaque aimant étant constitué de particules-aimants complets avec deux polarités, chacune particule étant constituée essentiellement de vide séparant des sous-particules bipolaires, et ainsi de suite, potentiellement à l’infini.

 

Soit dit en passant, nous sommes beaucoup de vide et très peu de particules, et chaque particule est constituée de beaucoup de vide et de très peu de particules et ainsi de suite, ce qui signifie au bout du compte qu’il n’y a aucune particule dans l’affaire. Il faut aussi oublier l’idée qu’il y a de la matière parce qu’il y aurait des particules.

 

Ce fait que les aimants associés se ramènent toujours à seulement deux pôles est le même signe que tout est métaphysique et non physique.

 

Alors on peut être sûr que notre univers est un aimant complet avec seulement deux pôles. Mais il n’est pas infini. Tout ce qui est n’est pas infini, et tout ce qui n’est pas infini a deux polarités. C’est l’impossibilité elle-même de l’infini qui se manifeste par cette dualité : séparation par rapport au but, recherche d’unité par rapport au but. Autrement dit CONSCIENCE ET AMOUR. Je suis conscient de ce que je ne suis pas encore, et cherche à m’unir avec. C’est l’esprit. Tout est cela. Mais si le néant était possible, si cet esprit pouvait être infini, c’en serait fini de toute dualité et donc de tout univers. Ce n’est pas la cas car l’infini est et reste impossible. Chouette.

 

Quant on a compris cela tout s’éclaire. Mais tant qu’on s’imagine qu’il y a effectivement une infinité de points à l’intérieur d’un segment de droite qui serait lui-même autre chose qu’un point, on est dans le grand cirage cosmique.

 

Le néant est une nécessité absolue, impossible à réaliser du fait que l’infinité est impossible. Rien est l’absolu indispensable, et cet absolu n’est jamais réalisé. Entre temps, il y a tout, toutes les limites. Toutes les étapes virtuelles pour que zéro soit infini. Vous et moi par exemple.

 

Le fait de l’existence est quelque chose de tellement inimaginable, de tellement invraisemblable, et de tellement constant, tellement incontournable, il faut vraiment que la cause soit la simplicité-même et l’évidence la plus criante. Cette simplicité c’est que l’infini n’est pas. L’infini reste une limite jamais effective. Et parce que l’infini, donc le néant, absolument nécessaire, est éternellement la recherche de sa propre totalité, il y a une infinité d’instants tous limités, tous différents, toujours en évolution vers davantage de rien par concentration énergétique. L’enrichissement impersonnel. Vers plus de simplicité. Nous sommes cette manifestation, cette incroyable multiplicité de formes qui se succèdent sans jamais atteindre un nombre infini, chimériques puisque sitôt apparues sitôt disparues, mais tellement réelles puisque la durée semble caractériser cet éternel changement, cette éternelle course à l’Absolu.

 

L’Absolu se constitue de toutes nos limites. Et il n’est jamais réalisé. S’il l’était, il n’aurait pas besoin de nous.

 

C’est ce qui faisait dire à l’auteur dans son second livre : « Dieu n’est pas l’origine de l’univers mais il en est le but ». C’est en cela que cela nous crée.

 

Evidemment, ceux qui croient à la réalité de l’existence ont du mal à admettre ces idées. Mais on démontre aisément que rien dans l’univers n’est réel. Que l’illusion est totale. Et il suffit pour cela de constater que ce « tout » auquel on croit est présent, uniquement présent, et que ce présent est nul en durée. Rien n’y résiste. Tout est nécessairement illusion. L’illlusion est la recherche de ce qui est : rien.

 

Croire en « Dieu », amour infini créateur, ou en la « Gravitation », attraction infinie qui engendre la matière, vous voyez bien que c’est exactement la même chose, et cela n’explique rien. Ce qui compte c’est d’expliquer cet immense amour. Ce rassemblement de tout l’« extérieur » multiple en soi unique. Et si l’univers est un immense amour, c’est parce que partout il y a cette nécessité d’infini, de devenir le « rien » que l’on est virtuellement (car si infini il y a, il est nul), et le meilleur moyen de devenir infini, quand on est par principe une limitation, c’est d’acquérir des limites plus vastes. Ce besoin est la cause de toute attraction et de toute évolution. Et il existe de nombreuses formes de l’amour qui toutes sont en fait le besoin d’infinité, de dépasser ses limites. L’ESSENCE DE LA GRAVITATION, C’EST LA COURSE A L’INFINI

 

La « flèche » du temps ou de l’univers, ce n’est pas une flèche qu’on propulse depuis le passé avec un bang si big soit-il, c’est une flèche que le futur tire en avant. Que le but exige. C’est pour cela qu’elle ne s’épuise pas, et qu’au contraire, elle va de plus en plus vite sans rien consommer. Sinon de quel autre univers viendrait l’énergie consommée par celui-ci ?

 

Le but est le moteur de la création. D’ailleurs « moteur », « motif », « mouvement », « motion », tout cela a pour essence la « motivation », la raison d’être et de faire. L’objectif. L’inconscient ancestral collectif est plus fort que l’intellect moderne.

 

Cette course à l’infini est la source d’énergie primordiale qui explique tous les mouvements de l’univers, et qui fait que tout « être » (ou toute « matière ») attire tout autre « être » ou toute autre « matière ». Cela n’empêche nullement la répulsion, puisque la répulsion c’est ce qu’il y a AVANT l’attraction : il faut se maintenir à distance du but pour pouvoir y aller. Il faut se séparer de l’autre, avoir conscience d’un « autre » à l’ extérieur de soi si on veut pouvoir l’aimer. Mais tant que ce relatif n’est pas là, il n’y a pas conscience, il n’y a donc conscience que dans l’amour. L’amour est notre unique mobile. Nous ne visons rien d’autre quoi qu’on pense.

 

Un aimant ne sait pas qu’il est en répulsion avant d’attirer. Il ne pense qu’à attirer. Et ensuite, devenu humain prof d’université, il enseignera qu’il n’y a que gravitation !

 

En Psychologie Holistique, cela est très important : je ne suis jamais conscient d’être créateur de mon univers. Je ne suis conscient que de vouloir m’unir à lui. Mais pour le maintenir à distance, il faut qu’il ne me ressemble pas trop. Qu’il me paraisse étranger et un peu hostile.  D’où l’éternelle frustration de l’Etre. D’où la souffrance. Et d’où l’extinction relative de cette souffrance quand on assume les deux polarités de son être. Je ne suis pas que gravitation. Je suis aussi répulsion, éternel créateur inconscient de toute chose de mon univers, pour le Bien du Tout..

 

La différence essentielle avec l’énergie fossile évoquée dans la théorie du « Big Bang », c’est que l’amour est une vraie énergie, retenue par son contraire (une énergie infinie ne serait limitée par rien donc non mesurable et sans effet) c’est-à-dire une volonté permanente, qui n’a aucune raison ni de commencer ni de s’éteindre, mais qui est effective. C’est à chaque instant que cette énergie se crée et se recrée de par la nécessité fondamentale du néant, à chaque instant qu’elle est limitée par l’impossibilité de son but (d’où la « vitesse de l’énergie » chère à Einstein) et ce faisant, elle fournit à l’univers tous les éléments du mouvement perpétuel qui régit l’univers, à l’infini (virtuellement), en tout point, sans risque d’extinction. C’est l’essence de ce que Léon Raoul Hatem, auteur de la théorie de l’atome purement magnétique et non gravitationnel appelle le « Principe créateur, conservateur, adapatateur et évolutif » de l’univers.

 

« Tout se crée, Tout se perd, et Tout se recrée spontanément en se transformant. », pour paraphraser Lavoisier qui avait oublier que si tout se transforme, c’est que la transformation, elle, est une permanente création d’énergie sans consommation. La « Loi » de conservation de la matière et de l’énergie, qu’on oppose souvent aux défenseurs du « mouvement perpétuel », est en elle-même la preuve de ce mouvement perpétuel. Et ce qui permet de ne pas en faire une loi, ce qui permet de démontrer comment et pourquoi rien ne se perd, aucune énergie, rien ne se crée plus dans l’univers physicalisé si ce n’est du changement perpétuel (ce qui est considérable en travail fourni), c’est précisément le Principe de Mouvement Perpétuel qui donne à l’atome sa consistance et sa stabilité. Aucune autre théorie n’a jamais pu expliquer l’atome et surtout comment la matière peut être solide alors qu’elle n’est qu’énergie. C’est pourtant simple pour les esprits simples qui aiment les réalités simples comme la dualité.

 

On en montrera tous les prolongements et tous les développements, de l’atome aux systèmes planétaires, et par suite à la vie organique et à l’évolution sous toutes ses formes, lors de notre rencontre en Seine et Marne dimanche 14 avril 2013. Si ce discours vous paraît difficile, ce qui est la moindre des choses, c’est l’occasion de mieux le comprendre et de mieux l’assimiler. Oralement et par échanges, c’est tellement plus facile.

 

Au plaisir d’y faire votre connaissance.