La mort c’est la conscience : la conscience de votre corps, de toute ce que vous laissez. Dans une véritable spiritualité, il n’y a que le présent à chaque instant. S’il vous plait, n’essayez pas de comprendre ce que je dis, mais comprenez ce que vous êtes. La vie est plus rapide que la lumière, nom de Dieu. Regardez ! Demandez-vous pourquoi vous n’y arrivez pas. C’est parce que vous êtes collés à la mémoire. Quand je dis « vous », je parle de l’humanité.
C’est beau : cette beauté est chacun de nous. On peut citer tous les exemples qu’on voudra, mais ça ne vaut rien. Le public est curieux, il est avide de phénomènes. Les gens veulent savoir ce qui existe sur un autre niveau, mais ils ne voient même pas ce qu’ils vivent au moment même, il cherchent quelque chose « d’autre ». Voir cela vous donne une clarté à vous qui le percevez. Les gens parlent de chose qui n’existent pas à l’instant où ils en parlent. Ils vont ailleurs, ils pensent. (…)
Extraits de : » Elle est belle la vie – Dialogues avec Virgil «
de Jean Bouchart d’Orval
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