Par le Passeur
Parce qu’à présent le silence m’appelle, que je ne peux plus poursuivre au-delà sans entendre cet appel, sauf si j’en sens la nécessité, il est possible que ceci soit le dernier article que j’écrive avant quelques temps. Il s’adresse à ceux qui n’ont pas encore tout à fait oublié ce qu’est le cheminement de leurs nombreuses vies, qui n’ont pas encore tout à fait oublié qu’ils sont des Chevaliers et pour qui il faut encore une dernière fois sonner les cloches en bas, dans la vallée.
Le chemin fût long et difficile et nous avons souvent mis genou à terre. L’Epée fût souvent aussi notre bâton. Comprenez ce qu’est l’Epée. Combien de fois les yeux mi-clos de fatigue, ce fût son éclat qui nous donna la force de nous relever une fois encore. Comprenez pourquoi. Selon la force de la quête menée, certains sentent encore cette lourde fatigue et se désespèrent de ne voir poindre l’image qu’ils se sont forgés de l’aube attendue, d’autres se sont habitués à bavarder en groupes bruyants, cheminant plus par habitude que par conviction et balisant leur route de toutes sortes de rituels collectifs comme d’autres vont à la messe chaque dimanche acheter leur part de paradis. Toutes ces fadaises, ces inutiles gesticulations…
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