Comment ça fait trop du bien de ne pas cogiter ! Comme c’est bon de prendre les choses une par une, tranquillement, sans courir. J’ai enfin reçu les pièces de voiture ! 5 jours pour venir ! Maintenant, reste à contacter le mécano ! C’est une autre histoire. J’ai laissé un premier message…
Je ne m’en fais pas plus que ça, on verra. Je tenterais de le joindre à nouveau, dans la soirée.
J’ai passé deux heures au jardin et cette fois-ci, ça n’est pas la pluie qui m’a arrêtée mais le soleil ! Il fait déjà bien chaud ! J’ai ma ceinture de laine autour de la taille pour finir de guérir la douleur aux reins. Depuis vendredi soir, ça ne me lâche pas ! Remarque, c’est déjà beaucoup moins douloureux et handicapant que la semaine dernière. J’arrive à être un peu plus souple. Je me demande si la raideur qu’impose la douleur, ne serait pas l’image de la façon dont je me traite avec la culpabilité. C’est un poison mortel.
Voila ce que j’ai écrit hier ! Aucune inspiration, rien à dire.
C’est comme si je n’entendais plus la connexion à mon âme. Je ne remets pas ma foi en question mais je constate que je suis plus dans le mouvement que dans ma tête. Ce qui en soi est une bonne chose.
Comme le printemps est enfin là, mon intérêt revient vers le jardin.
Je vais essayer de focaliser mon attention sur la guérison du masculin intérieur. La réparation de la voiture est tellement compliquée qu’il me semble qu’elle me montre un déséquilibre intérieur. Il est clair que ces derniers temps, je me suis occupée de redorer l’image du féminin en moi, révisant mon point de vue à ce propos mais il est nécessaire de faire la même chose pour le masculin qui incarne encore trop l’abus, l’excès, la domination, l’autorité…
Difficile de trouver un modèle autre que Jésus, ce qui place la barre très haut, d’entrée et diminue les chances de trouver un homme qui corresponde à ce modèle. L’erreur est de justement définir un modèle. En équilibrant le masculin et le féminin, en les libérant de leurs rôles prédéfinis, il y a des chances pour que ma vision change. De même qu’il n’est pas question de s’identifier à une de ces énergies mais de les unifier. Il est évidemment plus aisé de se proclamer femme puisque celles-ci ont endossé le rôle de victime. Mais là non plus, ce positionnement n’est pas bon. Retrouver l’harmonie entre le masculin et le féminin demande de se libérer des vieux schémas victime/bourreau/sauveur.
A l’intérieur de soi. Arrêter de jouer ces rôles tour à tour vis-à-vis de nous-mêmes. Ne plus nourrir la culpabilité, la dualité, ne plus diviser en bon ou mauvais. Cesser de privilégier l’âme au détriment du corps physique, de placer le divin au-dessus de l’humain. Par définition, ce qui est divin ne saurait appréhender le monde comme le fait notre aspect humain. Les deux sont complémentaires, tout comme les énergies masculines et féminines. Cette vision faussée du masculin, amplifie le fossé entre nos différents aspects au lieu de les réunir. Ces deux aspects de notre personnalité sont nécessaires à l’expérience et il serait plus juste de parler d’association plutôt que de maintenir la croyance en un dieu supérieur.
J’appelle donc ma présence divine à amplifier les énergies de l’unification, à recoller les pièces du puzzle afin que je considère chaque aspect de tout ce que je suis comme une part importante de mon être.
Le fait d’avoir fait un break au niveau du mental, d’avoir calmé son dialogue permanent, me montre que je peux très bien me passer de ses discours. Bien qu’il y ait eu comme la sensation de perdre la connexion, ce repos passager m’a fait du bien. Je suis tout de même contente de retrouver l’envie de m’exprimer. Quand il est question de libérer les fausses croyances de bien/mal, même avec un esprit épris de liberté, des blocages apparaissent.
Je réitère donc ma demande d’unité intérieure. J’appelle mon âme à me montrer quand je suis dans les vieux schémas injustes. Quand mon comportement devient abusif, dominateur ou quand celui-ci est trop timide, quand je me dévalorise.
J’envoie de l’amour inconditionnel sur l’homme universel afin qu’il retrouve la connexion à son cœur et puisse guérir les douleurs, les souffrances causées par ce statut de chef. Afin qu’il puisse être complet, qu’il n’oscille plus entre dominateur et dominé. Très peu d’hommes montrent un juste équilibre et passe de petit enfant à dictateur insupportable, selon leur entourage du moment.
J’envoie de l’amour inconditionnel à la femme universelle afin qu’elle se connecte à ses chakras du bas, qu’elle puisse relier le haut avec le bas, afin de pardonner aux hommes et qu’elle retrouve la complétude de l’être, l’autonomie et l’indépendance. Afin d’accueillir l’énergie masculine sans crainte.
J’appelle ma présence divine à créer un pont entre l’homme et la femme universels afin que ces énergies puissent fusionner en tout être, apportant l’équilibre, l’harmonie et la stabilité, et pour que les relations homme/femme, s’établissent dans le respect mutuel, la fraternité.
J’appelle tous mes corps à s’unir, à se donner la main, formant une ronde où les énergies s’embrassent et illuminent tout sur leur passage.
J’appelle mon âme à embrasser mon enfant intérieur afin qu’elle le guide et qu’il puisse exprimer toute la joie de l’incarnation, en toute sécurité, porté par les énergies parentales équilibrées.
J’ai prévu d’aller continuer de désherber au jardin et encore une fois, d’aller en courses !
Photo: Merci Eve pour le lien, je viens de passer une heure à me régaler! Focaliser son attention sur la beauté naturelle amène la guérison et laisse émerger notre propre beauté.
Ajout du 28 avril
Je précise que j’ai cédé à la tentation de fumer de l’herbe, (ce qui a créé un genre de vide mental, reposant mais du coup, j’ai perdu l’inspiration) dans mon désir de libérer la notion de bien et de mal. Même si cette attitude peut-être jugée comme infantile, j’ai voulu « voir » de façon neutre, ce qui motivait mon envie et un peu provoquer mon âme, des fois que celle-ci me punirait…Le résultat, c’est que j’ai pu constater que ce produit ne me correspondait plus puisque je perdais la connexion évidente à mon âme. Je n’ai évidemment pas été punie mais en lâchant tout jugement, j’ai pu aborder la question avec détachement et finalement me libérer de cette envie qui n’a plus aucun intérêt pour moi. Ma foi a grandit, mon sentiment d’être libre aussi et dans ce contexte, la libération est facile et définitive.
Extrait de mon journal de bord publié le 17 avril à cette adresse :