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par Georges Simmonds

Des chercheurs de l’Université d’Auckland ont publié un nouveau mode de calcul pour inventorier le nombre de planètes semblables à notre Terre et, selon leur méthode, ce nombre serait de l’ordre de 100 milliards. Ce nouvel outil utilise une technique appelée microlentille gravitationnelle, actuellement développée dans le cadre d’une collaboration scientifique entre le Japon et la Nouvelle-Zélande.

L’auteur principal de ces travaux, le Professeur Phil Yock, de l’Université d’Auckland, souligne que ce calcul repose sur l’analyse des données cosmologiques provenant de la NASA et du télescope spatial Kepler.

Ces travaux rappellent que le télescope Kepler a permis d’estimer à 17 milliards le nombre de planètes qui peuplent notre Voie lactée. Ces planètes sont généralement plus chaudes que la Terre, mais certaines pourraient être d’une température similaire et s’avérer propices à la vie, notamment si elles sont en orbite autour d’une étoile basse température, comme une naine rouge.

Cette étude propose donc d’évaluer le nombre de planètes semblables à la Terre en prenant en compte les orbites allant jusqu’à une distance deux fois supérieure à celle qui séparent la Terre du Soleil.

« Sous réserve de confirmation de nos estimations par recoupement à l’aide de différentes méthodes de nos observations, nous avons de bonnes raisons de penser qu’il existe au moins 100 milliards de planètes habitables dans notre seule galaxie » Souligne le professeur Yock.

La première planète extra solaire n’a été détectée qu’en 1995 car il est très difficile de repérer un minuscule objet sombre orbitant autour d’une étoile brillante. Mais grâce aux mesures de déviation de la lumière résultant du phénomène de microlentille gravitationnelle prévu par Einstein en 1936, des astrophysiciens peuvent à présent espérer détecter dans un futur proche une multitude de planètes de la taille de la Terre en utilisant un réseau mondial de télescopes robotisés.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash