monde

Naomi Mc Leod

Cette phrase comme d’ailleurs tous les enseignements de Jésus Christ ont une forte résonance en moi, surtout en ce moment. J’ai vraiment l‘impression de plus en plus forte de ne pas être d’ici. Quand je me suis fait baptiser et quand j’ai lu les évangiles, j’ai été très étonnée de connaître presque par cœur tous les versets, alors que je n’ai pas reçu d’éducation religieuse. Ma mère était communiste et mon père anarchiste. La familiarité ressentie avec Jésus Christ date de mon adolescence lorsque que j’ai vu le film « Jésus de Nazareth » de Dino Zafarelli, chez des gens chez qui j’étais allée seulement une fois et que je n’ai jamais revus d’ailleurs. J’étais bien défoncée ce soir là et pourtant, je suis restée scotchée devant ce film, en pleurs devant ce personnage. C’est cette révélation qui m’a évité de tomber dans l’alcoolisme. Plus tard, quand j’ai commencé à fréquenter un peu les psys, je me suis dit que la résonance ressentie devait provenir du fait qu’il éveillait les souffrances d’injustice que j’avais vécues enfant. Puis un peu avant mon baptême, j’ai ressenti cette présence si fortement que ma vie en a été bouleversée.
Depuis l’enfance, je me sens comme étrangère sur cette planète. Il y a un tel décalage dans ma façon de considérer les choses avec mon entourage et le monde en général, que j’ai longtemps eu le sentiment que j’étais inadaptée à ce monde. Malgré la distance, je me sentais différente mais pas « anormale ». Mon niveau scolaire me préservait d’être considérée comme débile même si je n’ai jamais voulu « profiter » de mes capacités pour me faire une place privilégiée dans la société.

Plusieurs fois, je me suis dit : qu’est-ce que c’est lourd ! Je n’avais d’autre choix que de prendre des drogues afin de créer un espace de sécurité pour me sentir protégée dans cette bulle et ne pas me laisser corrompre par l’entourage. Je fais enfin un constat honnête et positif de ce que je suis, depuis que j’ai foi au christ intérieur. Malgré tout, j’ai toujours eu beaucoup de compassion pour mes contemporains. Ma facilité à pardonner est stupéfiante cependant elle a longtemps été handicapante. Pardonner est une chose mais il est aussi important de faire en sorte que des situations injustes ne se reproduisent pas. Il est essentiel de savoir mettre des limites.
Récemment, je me suis encore trouvée dans une position où j’ai été abusée. Où j’ai servi de dévidoir émotionnel auprès d’une personne qui était censée m’aider. Je me suis retrouvée à revivre ce que je vivais enfant avec ma sœur. Elle déversait sa colère, son dégoût, son incompréhension sur moi, quand mon père avait abusé d’elle. Le fait de me retrouver dans cette situation m’a montré que je devais changer ma façon d’être vis-à-vis de l’extérieur et apprendre à poser des limites. Je n’en veux pas à cette personne puisqu’elle m’a donnée l’occasion de « travailler » sur moi. Même si dans un premier temps, j’ai été très chamboulée, maintenant que j’en ai compris le sens, je pourrais presque la remercier.
Enfant, j’ai pardonné à mon père, je devrais dire, je n’ai jamais eu de haine vis-à-vis de mon père que je sentais désespéré et donc pas tout à fait responsable de ses actes. J’ai reporté la haine causée par les violences sur mon propre corps physique que j’ai détesté pendant près de quarante ans.
J’ai eu beaucoup de mal à accepter l’idée de la réincarnation qui impliquait le fait que j’avais moi-même été bourreau. Il a fallu que je passe par plusieurs étapes pour accepter cette vérité. J’ai dû apprendre à m’aimer. 10 ans dans une église entourée de gens affectueux avec qui j’avais en commun des règles de base de respect de soi et de l’autre, d’honnêteté, et un amour immense pour Jésus Christ, ont été nécessaire pour que je change mon regard sur moi-même et que j’arrive à accepter de nourrir ce corps qui restait étranger.
Trop de vérité d’un coup peut amener à faire demi-tour. Il est évident qu’avec mon caractère impulsif, il fallait que celles-ci me soient révélées au fur et à mesure de ma capacité d’aimer sinon, j’aurais eu vite fait de choisir la mort plutôt que de supporter le poids de la culpabilité.

Plus ça va et plus je remets en question l’idée même du bien et du mal ce qui a pour effet de m’ouvrir encore plus le cœur et la conscience à ce que je suis en vérité.
J’ai aussi totalement revisité l’idée de sauveur qui m’apparaissait injuste depuis l’église où j’ai commencé à me rendre compte que je « jalousais » Jésus pour sa position de fils préféré. Je trouvais totalement contradictoire qu’un Dieu tout amour, créateur et père de l’humanité puisse avoir des préférences.
De plus, je suis très à cheval sur l’équité depuis l’enfance et mon besoin de justice est immense. Comme tout ce qui est exagéré amène un déséquilibre, j’ai longtemps souffert de mes différences. Maintenant que j’appelle l’unité, tout retrouve un juste équilibre.
Si j’insiste tant sur l’amour inconditionnel, c’est que c’est l’unique voie qui amène la rédemption, le salut, qui permet de se voir avec clarté, justesse et de voir le monde autrement. Tout ce qui constituait une faiblesse, un handicap pour moi, devient une force. Mon vécu douloureux, ma marginalité et ma facilité à pardonner deviennent les outils et le contexte me permettant d’accueillir l’amour divin avec joie et facilité. Le monde extérieur étant le reflet du monde intérieur, en pacifiant les contraires en moi, en unifiant tout ce que je suis, je ne me positionne plus en victime impuissante mais je retrouve mes pleins pouvoirs. Cette capacité d’aimer inconditionnellement est devenu une immense force d’équilibre intérieur.
Depuis que j’ai ce sentiment avant tout, pour moi-même, tout ce qui était carence devient complétude. La sensation de manque qui me poussait à me jeter sur des médicaments, des drogues, s’efface à mesure que je libère toute forme de culpabilité et que par ce fait, ma conscience s’ouvre. Même si je n’avais pas honte de ma marginalité, il me fallait me blinder avec ces produits pour rester intègre. Maintenant que je m’aime sans conditions, le regard extérieur n’a plus autant d’emprise sur moi et je trouve la liberté d’être sans besoin d’artifice.
Dès lors que l’on cesse de se juger, de se critiquer, de se croire inadapté, de s’en vouloir de ne pas être à la hauteur, on trouve sa propre grandeur.
J’ai longtemps attendu la reconnaissance de ma mère, qu’elle me comprenne, qu’elle m’accepte telle que je suis mais ça ne faisait qu’amplifier mon mal-être et renforcer le sentiment d’être à côté de la plaque. Comme tous, j’avais besoin d’être aimée, reconnue. Depuis que je sais que c’est un piège, un leurre et une interdépendance dangereuse, et surtout que je m’aime telle que je suis, que je m’accorde cet amour pur sans attendre qu’il me vienne de l’extérieur, je renais totalement.
Non seulement ça, mais ce qui est aussi essentiel, c’est d’avoir enfin coupé le cordon ombilical et ainsi trouvé la liberté, l’autonomie affective. En même temps que le fait d’accepter de se donner soi-même l’amour que l’on attend des autres, rend responsable. A partir du moment où j’ai accepté de m’accorder de la tendresse, j’ai retrouvé mon pouvoir, ma souveraineté.
J’ai toujours eu la certitude que nous sommes toujours seuls quoi que l’on veuille croire. Quand nous naissons, à moins d’être jumeau, nous sommes seuls tout comme le jour de notre mort alors autant l’accepter et faire avec. Autant se tourner à l’intérieur pour y puiser tout ce dont nous avons besoin.
Avant de savoir que j’étais « enfant de dieu », je souffrais de tout cet amour en dedans que je n’arrivais pas à extérioriser. Maintenant que je sais que j’ai tout en moi, que je suis tout, il me suffit de diriger cet amour immense, sur moi-même, pour être autonome affectivement et trouver la puissance de l’amour. Je peux donner sans être délestée, sans avoir la forte impression d’être vampirisée, donc abusée. Je ne donne plus avec l’espoir inconscient de recevoir en retour, j’exprime naturellement ce que je suis, un être d’amour et de lumière. En m’ouvrant à la vérité divine intérieure, j’ai établi le contact avec le monde invisible et je sais que je suis entourée, inspirée, aidée et aimée par les aspects divin de ce que je suis tout comme par les entités lumineuses qui m’accompagnent.

Il m’a fallu beaucoup de temps pour accepter totalement cette vérité. La peur de se croire au-dessus des autres, de se la péter, de se sentir privilégié…
Mais comme tout le monde est constitué de la même manière, je n’ai plus aucun scrupule à accueillir cette réalité qui a toujours été vivante en moi. Même pas peur de passer pour égocentrique, frimeuse !
Vous êtes aussi amour et lumière, c’est indéniable.
Chacun aspire à l’amour sur cette terre, sans aucune exception.
Même les plus « durs » ! Il suffit qu’une crise arrive dans leur vie, un deuil, un rejet, un abandon, pour qu’ils s’écroulent et deviennent enfin toute tendresse.
D’autant que les plus durs ou méchants, très souvent, ont été éduqués dans ce sens. Je sais combien une enfance traumatique peut bouleverser la véritable nature de tout individu et en cela, je remercie mon âme d’avoir vécu cette enfance particulière qui me permet de comprendre et d’aimer les plus horribles de l’humanité, les fameux Illuminatis.
Ils sont de toute façon conditionnés dès l’enfance à être cruel, ils n’ont pas le choix. Je connais la puissance de la peur, le pouvoir qu’elle a de brouiller totalement l’esprit et le cœur. Mon empathie naturelle me pousse à leur envoyer spontanément de l’amour, de la lumière puisque ce sont eux qui en ont le plus besoin et que leur position spécifique peut les amener à agir sur la société avec beaucoup plus d’impact qu’une personne qui se croit « bonne ». Un seul de ces êtres dont le cœur s’ouvre, peut changer le cours de l’histoire. Ils se passent le pouvoir de père en fils et si un seul d’entre eux arrive à s’extirper du cercle de la peur, il peut témoigner, faire des révélations qui aideront le monde à comprendre, à changer.
Pour peu que l’ensemble soit suffisamment éclairé pour comprendre que chacun individuellement a créé la société dans laquelle nous vivons et que ces gens là ont le pouvoir que nous leur avons donné en refusant d’être responsables de nous-mêmes. Tant qu’il nous faut un père, une autorité, un juge, un flic…pour avoir du respect envers toute vie, le monde restera tel qu’il est.
Nous avons délégué notre autonomie et il est donc normal que les plus courageux d’entre nous, ait pris ce pouvoir. Je dis courageux parce que c’est la vérité.
Est-ce courageux d’aller voter une fois tous les cinq ans, pour élire des gens qui prendront des décisions essentielles pour nous-mêmes ?
Est-ce courageux de laisser la responsabilité de la gestion des collectivités ?
Il est beaucoup plus facile de ne pas prendre de responsabilité ni de risque de se planter en délégant, on peut ainsi critiquer sans gêne. Il est plus facile de se croire victime que responsable voire coupable. C’est toujours l’autre qui est malhonnête cruel, égoïste…
Jésus l’a pourtant dit : « au lieu de voir la paille dans l’œil de ton voisin, voit la poutre dans le tien ».
Je vais encore perdre des lecteurs mais ça n’a aucune importance puisque je ne vis pas de ce blog. Je ne cherche pas à être « pop », même si ça peut procurer quelque satisfaction pendant un certain temps, on se rend vite compte que ça n’est pas ça qui peut combler le manque affectif. Même si les réactions peuvent être violentes, je sais qu’une graine est semée. Non seulement il n’y a pas de hasard pour ceux qui « atterrissent » ici mais en plus ça correspond à une inspiration de votre âme qui veut vous ouvrir les yeux et le cœur à l’amour inconditionnel.
Peu de gens qui parlent de spiritualité, osent exprimer le fond de leur pensée, épancher leur cœur sans crainte d’être rejeté parce que le besoin de reconnaissance est encore présent. Ce sont des sentiments que je connais depuis ma plus tendre enfance. Ce sont eux qui m’ont poussée à chercher en dedans et à finalement trouver l’amour divin, la source de ce que je suis. Celui qui boit à cette source n’aura plus jamais soif ! Encore une vérité prononcée par Jésus.

mukesh

Mukesh Singh

On ne reconnaît pas quelqu’un dont le cœur est ouvert à sa capacité d’être « saint », pur, végétarien, propre sur lui, non fumeur…Ce descriptif est celui d’une personne qui vit en troisième dimension, qui veut avoir le contrôle sur sa vie, maîtriser ses pulsions afin de donner une image parfaite de lui-même. Mais quel est l’intérêt de vouloir paraître sinon d’être approuvé par l’extérieur ?
L’amour inconditionnel n’a absolument rien à voir avec la morale. On croit que le respect du corps est essentiel et détermine la santé parfaite mais là aussi, c’est un leurre. Qui prétend savoir ce qui est bon pour le corps physique ? Les médecins, l’OMS ? Ils ne connaissent qu’un dixième de la constitution du corps humain et ne tiennent pas compte de la dimension énergétique de l’être, des corps subtils. Enfin, publiquement.
Or tout ce qui est dans la matière existe toujours d’abord dans l’esprit. La pensée précède l’acte. C’est donc au niveau de la pensée que l’on forge, façonne le corps physique. Puisque la pensée possède une valeur énergétique, en changeant ses croyances, on restitue au corps physique, l’équilibre et la santé parfaite quand bien même on se nourrirait de poison quotidiennement.
C’est aussi un enseignement du christ. Ce qui importe, ça n’est pas ce qui entre dans votre bouche mais ce qui en sort. En d’autres termes, la parole, fruit de ma pensée est beaucoup plus puissante que la nourriture et l’aspect matériel des choses. La culpabilité, le non amour, l’ignorance font beaucoup plus de victimes que des poisons naturels. Plutôt que de focaliser sur les méchants de la terre, plutôt que de dessiner le portrait robot de celui qui est spirituel et d’essayer de se conformer à ce modèle, voir ses propres erreurs, son manque d’amour, son injustice vis-à-vis de soi, est beaucoup plus libérateur, responsable et bénéfique pour soi-même et pour le monde.
Tant qu’on veut classer, ranger, qu’on définit ce qui est bon et ce qui est mauvais, on passe à côté de sa propre lumière. Tous les enseignements spirituels sérieux, contiennent ces vérités mais peu osent le dire clairement.
Il y a quelque temps, l’humanité n’était pas mûre pour accueillir la vérité de l’amour inconditionnel. Nous avions encore besoin de regagner confiance en nous-mêmes pour oser nous ouvrir à l’amour. Il nous a fallu être convaincu de nos origines divines avant de pouvoir nous libérer des notions de bien et de mal. Nous avions besoin que Dieu soit un père, une mère, que des entités de lumière guérissent nos souffrances afin de nous ouvrir les yeux.
Résister à l’amour pur, c’est continuer de se juger, de juger l’autre, de nourrir la dualité de ce monde en accusant les autres. Même si les autres peuvent effectivement ne pas avoir une attitude aimante. Mais là encore, chaque individu a une mission spécifique pour le bien de tous. On parle toujours de ceux qui prennent sur eux de diffuser de l’amour et de la lumière, on les place très haut sur l’échelle des valeurs mais quand notre conscience s’élargit et qu’on a une perspective plus large de la réalité divine, on se rend compte que ceux qui ont accepté au niveau de l’âme d’endosser des rôles de « méchants », sont ceux qui on le plus d’amour pour l’humanité. Tiens, trois lecteurs de moins. Je m’explique.

Quand on considère les choses sans jugement à travers notre être de lumière, on peut voir que celui qui est qualifié de méchant, pousse la majorité à évoluer. C’est le principe même de ce monde de dualité. Opposer tout ce qui est jusqu’à reconnaitre que tout est divin. Connaitre dans la chair toute émotion pour pouvoir choisir l’amour inconditionnel. Comment trouver l’amour inconditionnel divin, si on n’accueille pas nos parts d’ombres ? Comment trouver l’unité si on ne prend pas conscience que nous avons tout en nous et que l’élévation passe par la compréhension de ce principe et par le fait qu’en aimant tout en soi, on ouvre son cœur qui nous révèle qui nous sommes en vérité.
Celui qui reste dans la dualité ne peut élever sa conscience. Tant que l’acceptation de ce que l’on est et de ce qui est ne se réalise pas, on ne peut connaître le divin en soi. Certes comme notre vraie nature est amour et lumière, nous n’en sommes pas totalement coupés mais l’élévation dépend réellement de l’acceptation.
Passer son temps à signer des pétitions, à accuser les uns et les autres, n’est ni plus ni moins qu’un comportement de troisième dimension. Même ceux qui se disent du côté de la lumière et peut-être encore plus puisqu’ils agrandissent l’écart, divisent encore plus l’humanité que ceux qui n’ont aucune conscience d’être divins. En plus, ils connaissent la puissance de la pensée !
Il faut une période pour accepter l’idée que nous sommes parfaits et celle-ci passe par la certitude que nous sommes des êtres d’amour et de lumière mais à moins de considérer tout humain de la même manière, on ne peut évoluer. J’espère que ces quelques mots auront ouvert le cœur de ceux qui ont été touchés par leur propre être divin. Nous sommes à une période où le bouleversement total doit être réalisé dans les cœurs. Et qui d’autres que ceux qui sont sensibles à l’ascension peuvent avoir cette amour inconditionnel pour toute l‘humanité ? Plutôt que de focaliser sur l’extérieur, harmoniser l’intérieur permet d’élargir son cœur au point de pouvoir contenir la planète entière.
Les énergies reçues en ce moment, créent la confusion dans les cœurs fermés à l’amour inconditionnel. Là est la résistance qui amène la souffrance. Il suffit de s’abandonner à notre vraie nature qui est l’amour divin pour toute vie, pour tout ce qui est. Là est le changement, là est la conscience unitaire de cinquième dimension.
Enfin c’est ce que je crois sincèrement.

Extrait de mon journal intime publié le 27 avril, à cette adresse :
http://lydiouze.blogspot.fr