mosa

Ce matin, c’est le cœur rempli de reconnaissance que je me colle au clavier. Des larmes de joie coulent naturellement, la gratitude m’envahit et la relation au divin intérieur devenue si naturelle et intime, me comble de bonheur.

Je peux voir, sur le blog, les statistiques détaillées des entrées, c’est-à-dire d’où viennent les lecteurs, de quels sites, blogs, par quels mots clefs…Rassurez vous, rien de nominatif, lol ! Mais ça me permet de voir si ma démarche trouve sa raison d’être première. J’ai conçu ce blog pour témoigner que l’on peut se libérer de tout fardeau humain, du pire vécu et changer totalement son regard sur soi-même par l’ouverture de cœur et de conscience. J’écris avec mon cœur, mes tripes, sans même relire ce que j’ai dit les jours passés. J’apprends à être à l’écoute du divin intérieur et en témoigne dans l’espoir d’éveiller le cœur et la conscience de l’humain. Dans l’espoir que chacun puisse reconnaître ce qu’il est en vérité, un humain divin complet, capable d’autonomie à tous les niveaux et totalement souverain. Depuis l’enfance malgré que j’aie souffert de l’aspect humain dans ce qu’il a de plus vil, j’ai toujours cru que chacun portait en lui un immense potentiel d’amour inconditionnel.

C’est peut-être prétention que de vouloir éveiller les consciences mais je réponds à l’appel de mon cœur, à ce que je suis en totalité.

J’espérais amener sur ce blog, des gens qui ont vécu l’inceste, la toxicomanie, des gens qui se croient mauvais, afin de leur donner l’espoir et de les aider à se regarder autrement. Je comptais sur les mots clefs des moteurs de recherche pour ce faire. C’est parce que je trouvais les sites d’éveil, trop incomplets, trop réservés aux « initiés », pas assez honnêtes, enfin très éloignés de la réalité quotidienne, que j’ai décidé de donner mon point de vue sur la foi, ma façon de considérer ce qu’est un humain divin. Finalement, en voulant éveiller les gens, ils ne font que les bercer dans l’illusion d’un monde tout rose où tout est « amour » en divisant les humains en être de lumière et les autres non éveillés. Mais ça reste un point de vue dualiste qui se situe au niveau du mental où le corps physique n’a pas sa place, où on considère les choses matérielles comme mauvaises…

 

Dans cette façon de se considérer en êtres de lumière, on considère implicitement ou explicitement, les autres comme des êtres mauvais, là encore, on compare, on divise, on étiquette. On établi une liste de comportements adéquates, une façon d’être, des postures spéciales, des rituels aux formules magiques, des méditations spécifiques, des visualisations qui ont pour but de créer un monde selon sa propre perspective, niant totalement le droit de l’autre d’être et de penser ce qu’il veut. Rejetant le libre arbitre et la vérité du divin en tout humain, de son potentiel amoureux. « Nous les travailleurs de lumière », sous entendu les autres sont des endormis, des abrutis, inconscients. Il n’est pas nécessaire de savoir que l’on est divin pour être capable d’aimer, d’accepter l’autre tel qu’il est. Tant qu’on veut façonner le monde selon son propre point ce vue, on est un dictateur dangereux même s’il est question de vouloir la paix et l’amour sur terre.

Mais l’amour est-ce forcer les choses à coup de visualisation? Envoyer de la lumière à l’ombre éventuellement puisque que ça ne retire pas le libre arbitre de l’autre mais c’est à la limite de l’abus de pouvoir. D’autant que dans cet acte, on agit avant tout pour soi-même, pour se rassurer dans notre capacité d’aimer toute vie. Je commence à douter de la pertinence des prières pour les autres, le monde. Il me semble que modifier sa vision de soi-même permet d’être plus efficace tout en respectant le libre arbitre de l’autre.

D’un autre côté, les sites « d’éveil » ont leur raison d’être et m’ont aussi aidé à prendre confiance en moi, en cet aspect éclairée de qui je suis.

Mais c’est une vision souvent trop naïve qui nie complètement la totalité de l‘être, l’aspect humain, charnel où le désir sexuel, le plaisir, sont regardés de travers quand ils ne sont pas totalement niés. Pourtant si on occulte certains aspects de soi, on est bancale, en déséquilibre, divisé. De même que la liberté d’être, dans le parcours spirituel est indispensable quand on veut l’auto-guérison et retrouver sa souveraineté.

Suivre un maître, c’est exactement la même chose que de vénérer le pape ou une quelconque autorité. Dicter aux gens ce qu’ils doivent manger, ce qui est approprié et ce qui ne l’est pas, c’est nier le divin en chacun et sa capacité à savoir pour lui-même et par lui-même, ce qui est juste et ce qui ne l’est pas, ce qui est approprié ou non. C’est diriger l’autre sous des allures bienveillantes totalement paternalistes qui nie le divin en chacun.

On ne peut prétendre croire que chacun possède en lui une étincelle divine et lui prescrire un comportement. Le temps des bergers est révolu ? Qui dit berger, dit moutons. Or nous sommes tous humains divins, TOUS. L’heure est à la solidarité fraternelle.

 

Un monde de paix et d’amour se construit avec des individus responsables d’eux-mêmes, lucides, honnêtes, capables d’appeler un chat un chat, de dire ce qu’ils pensent, ressentent et d’être ce qu’ils sont sans chercher à plaire ou même à déplaire…

Mon vécu m’a amené à comprendre viscéralement que le bien et le mal, sont des notions totalement fausses qui correspondent à une vision dualiste du monde et que c’est précisément ce qui le rend si moche. La guerre froide en est l’illustration parfaite, la matérialisation de l‘inconscient collectif des années 50 qui heureusement n’existe plus. Cependant, les trois quarts de l’humanité continue de voir le monde de cette façon, de diviser. Nous contre eux.

Cette technique de division est celle-là même qu’utilisent les gouvernements, les rois, les leaders, depuis des éons, pour manipuler le « peuple ».

On oppose les chômeurs aux travailleurs, le secteur privé aux fonctionnaires, les blancs aux noirs, les hommes aux femmes, les chrétiens aux islamistes, les juifs aux palestiniens, l’orient à l’occident…et la liste pourraient constituer des livres entiers !

Le « diviser pour mieux régner » reste la formule en vigueur pour toute personne qui souhaite obtenir du pouvoir sur la masse. Les familles, les tribus, les clans, les groupes religieux fonctionnent sur le même modèle

On est mieux que la famille untel, on se valorise en diminuant l’autre qui doit forcément être mauvais pour que nous soyons bons. Les politiciens, surtout aux états-unis, font leur propagande en déballant les carences de l’adversaire.

A l’échelle individuelle, c’est le même topo. On refoule ces défauts, on cherche à montrer une image parfaite de soi, on refuse de voir ce qui est sombre parce qu’on s’imagine que le diable en est le créateur. On veut garder ce qu’on juge être bien et ignorer ce que l’on appelle mal.

Pourtant, tout ce qui nous constitue est un parfait composé.

Nos émotions sont des messages de notre âme qui nous indique que nous sommes éloignés de nous-mêmes, que nous portons un regard sans amour sur ce que nous sommes, que nous ne sommes plus éclairés.

Nos faiblesses sont autant d’occasion de nous considérer avec tendresse, et de voir l’autre avec compassion. D’apprendre l’indulgence, de sortir du jugement…

De nous sentir égaux en tant qu’humains.

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Quand on est lucide vis-à-vis de soi, on fini par voir que tout ce qui est en soi possède une grande valeur et que notre imperfection porte un potentiel de lumière immense. En s’acceptant tel que l’on est, l’équilibre s’installe et le divin en soi apparaît lumineux avec force et douceur en même temps.

L’éveil collectif est loin de se réaliser tant qu’on reste dans une vision dualiste étriquée. Puisque tout ce que nous refoulons à l’intérieur de nous sera diabolisé à l’extérieur.

La route vers la paix est longue puisque celle-ci dépend de l’acceptation à l’échelle individuelle et collective. Tant qu’il y a négation, conflit intérieur, le monde restera tel qu’il a toujours été.

Pour changer de point de vue, ça demande de libérer les peurs. La peur de l’autre n’est que le reflet de la peur des parts refoulées de soi-même. A moins de prendre en charge nos émotions, nos peurs, nos peines, nous rejetterons la faute sur l’autre, sur l’extérieur et créons ainsi le monde tel qu’il nous apparait.

Ce comportement infantile donne du pouvoir aux gouvernants. Amène à créer des institutions telles que la police, la justice, l’armée…Tout ce qui n’aurait aucune raison d’être si chacun acceptait de se prendre en main, de porter un regard inconditionnel sur lui-même.

Dès lors qu’on accueille tout ce qui est en soi, on retrouve son pouvoir, sa souveraineté. Les leaders jouent sur la peur des gens pour diaboliser l’anarchie alors que celle-ci est la solution pour vivre dans un monde de paix, de respect mutuel…

C’est un mot qui fait peur parce qu’on n’en connaît pas le véritable sens. C’est une société qui s’organise ensemble pour le bien de tous, qui tient compte des besoins de chacun. Bref, je ne vais pas m’étaler parce qu’on n’en est pas là.

Tout commence par l’individu. La révolution doit être intérieure et elle consiste à réviser totalement son point de vue sur qui on est en vérité.

Notre âme, le divin intérieur n’est pas un être qui juge, qui divise.

La lumière et l’amour ne séparent pas, au contraire. La lumière montre les choses telles qu’elles sont et l’amour permet d’englober tout, reconnaissant que sous l’ombre et la lumière, sous l’apparente dualité, c’est la même énergie qui est à l’œuvre, la vie elle-même, le divin qui apprend de lui-même.

Nous ne sommes pas sur terre pour feindre la perfection, nous sommes ici pour expérimenter la complétude de l’être, l’acceptation, la réunification, libérer l’illusion de la séparation. Reconnaître que tout ce qui nous constitue est amour et lumière. Que nous avons cru être séparés de Dieu ou de la source parce que nous sélectionnons ce qui nous semble être valable, juste à travers un regard duel.

Or, par expérience, on peut voir avec un certain recul que tous ce que nous avons vécu avait un sens, une raison d’être profonde et parfaite. Dès qu’on lâche la notion de bien et de mal, il se créé un équilibre naturel qui libère le divin en soi, lui permet de se manifester. De ce point de vue, nous pouvons voir que tout ce que nous sommes est sacré, divin et que ce dieu intérieur a toujours été présent.

Ce texte m’a été inspiré par Adrien, un nouveau lecteur qui est la réponse à mon appel. La demande à mon âme d’amener sur ce blog, des gens perdus afin qu’ils sachent que c’est justement leurs errements qui constituent la voie qui peut les amener à trouver le divin en eux-mêmes.

Chacun peut constater combien une crise, une situation difficile, une fois qu’elle est acceptée, libère, élève, ouvre le cœur et la conscience. Que c’est très souvent à travers nos erreurs que nous apprenons le plus. Que nos propres souffrances nous permettent de porter un regard amoureux sur ceux qui sont diabolisés sur terre. Car celui qui est rebelle, qui fait des vagues, très souvent porte en lui un cœur énorme, un immense besoin d’aimer qui le pousse à rejeter la société telle qu’elle est. Ceux qui s’autodétruisent, qui boivent, se droguent, se prostituent en sont arrivés là parce qu’ils ont cruellement manqué d’amour. Ils sont loin d’être foncièrement mauvais mais juste désespérés. Chacun porte en lui des pulsions d’autodestruction qui se manifestent par le rejet de parts de soi-même dites négatives. Mais quand on laisse une émotion désagréable s’exprimer, elle nous enseigne à propos de soi et pour peu que nous soyons honnêtes, nous pouvons y voir la lumière. Comprendre ce qu’elle veut nous dire.

Bien souvent le message est: aime-toi, accepte-toi tel que tu es, soit tendre, indulgent avec toi-même.

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Nous sommes ici pour apprendre, comprendre ce que nous sommes et retrouver l’unité intérieure. Nous sommes crées à l’image de la source, contenant en nous l‘univers entier. Le cosmos est un composé de noir et de lumière, de « vide » et de matière. Nous portons en nous la vie et la mort, l’ombre et la lumière et dès que nous acceptons ce fait, que nous cessons de lutter contre nos ombres, l’équilibre et l’harmonie créent une dynamique nous inscrivant dans le mouvement de la vie éternelle. La mort est considérée comme un passage et la vie comme une magnifique école de connaissance de soi et de l’autre qui en fait ne sont qu’UN.

Alors à tous ceux dont la vie est un lourd fardeau, remerciez votre âme de vous montrer que la réalité de ce monde n’est pas la vérité, que vous êtes exactement sur le chemin qui vous amène à chercher en vous et à trouver qui vous êtes en vérité, un enfant de la source en apprentissage, venu expérimenter la matière afin de la faire fusionner avec l’esprit.

Quand il semble que tout va bien dans sa vie, on ne se pose aucune question existentielle, on passe totalement à côté du divin en soi.

Quand on s’accepte en totalité, on découvre la merveille de ce que nous sommes réellement et ça vaut tous les trésors du monde.

Une fois que l’on a reconnu qui on est, et que l’on s’accepte entièrement, on trouve la complétude et on se libère de tout besoin. On cesse d’accuser l’autre et on arrive à pardonner puisqu’on voit en nos ennemis, des âmes aimantes qui ont accepté de jouer les « méchants » afin de nous aider à trouver notre vérité, à toucher le divin en soi.

 

Ce parcours, cette découverte, n’est pas linéaire et il faut un certain temps pour se déconditionner mais si on applique l’acceptation de soi, non seulement le parcours devient joyeux et facile mais on avance à grands pas. Et plus on est indulgent et permissif vis-à-vis de soi-même, plus il nous est facile de l’être avec l’entourage.

 

A mon sens, la voie de l’acceptation de qui on est et de tout ce qui est, c’est le chemin de l’unité retrouvée, la voie royale du cœur qui élève, c’est celle de l’ascension.

 

J’écoute en ce moment un livre audio que je publierais bientôt, une fois que je serais au bout. Il contient selon ce que je crois, des clefs de libération essentielles. Mais nous avons la vérité en nous et nous pouvons la trouver en ayant un regard neutre sur tout ce qui est.

L’humain divin possède en lui tous les potentiels. Tous les pouvoirs. La capacité d’illuminer tout ce qui est. C’est-à-dire de voir de façon neutre et authentique. Et par-dessus tout d’aimer sans conditions tout ce qui est. Telle est notre vraie nature.

Tant que nous continuons de voir le monde et les humains en terme opposés tels que nous contre eux, je contre les autres, nous nous maintenons dans une vision dualiste de troisième dimension.

On peut me dire, tu n’es pas parfaite, tu juges encore l’autre. C’est vrai mais j’apprends à écouter mon cœur et à libérer tous ce qui est contraire à l’amour inconditionnel, faisant de mon mieux. Le but n’est pas d’être parfait mais de se voir de façon neutre et ainsi de se rendre compte de la perfection qui est à l’œuvre derrière toute chose. De l’intelligence et de la pertinence dans chaque situation de la vie, chaque émotion, chaque ressenti. Je n’en suis pas encore là mais j’y crois fermement et m’en approche avec patience et indulgence vis-à-vis de tout ce que je suis, chaque jour un peu plus.

 

Extrait de mon « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » publié le 6 mai à cette adresse : http://lydiouze.blogspot.fr