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C’est une des questions que l’on se pose lorsqu’on est victime d’injustice dans son enfance. La réponse bien souvent est la même : Parce que tu peux le transcender, le surmonter, en faire un tremplin pour t’élever vers la source de ta véritable identité. Parce que ton âme est arrivée à un stade de sagesse suffisamment grand pour appréhender les situations, avec l’amour et la lumière de ton être divin. Parce que tu as sondé les profondeurs et connu la lumière qui s’y trouve que tu peux te libérer de la notion de bien et de mal et voir qu’en toute chose, il y a son contraire. Parce que tu peux être capable de voir ton frère comme un égal, de pardonner et même de comprendre que le pardon est encore un fruit de la conscience dualitaire. Ayant goûté la vie dans tous les sens, tu en connais la substance et la valeur de l’amour inconditionnel. Tu peux maintenant choisir d’être qui tu es, un humain divin dont le plus grand pouvoir est celui d’aimer, de t’aimer entièrement afin d’être libre de toute attache et de goûter à ta souveraineté, dans un monde uni et en paix.

Bien que je croie en la loi de cause à effet, ma vision du karma n’est pas celle que l’on a généralement. Je ne croie pas du tout que nous payions pour nos erreurs. Je suis totalement convaincue que nous venons ici pour apprendre et comprendre.

Chaque incarnation est décidée à partir de notre conscience la plus élevée, celle qui est en connexion directe avec la source, celle qui est la source elle-même. Elle ne veut qu’une chose : se connaître en profondeur, entièrement. Savoir ce qu’elle est, savoir ce qu’est cette énergie d’amour qui lui donne la vie.

Elle n’a aucun sens du bien et du mal et ne s’effraie pas de ce que nous qualifions de mauvais puisqu’elle est consciente d’être l’amour et la lumière que rien ne peut détruire puisqu’elle est, de toute éternité.

Le spectre de ces énergies est infini et tout comme la palette des couleurs est très variée. Allant du tout noir au tout blanc en passant par toutes les teintes de la création, il en est de même pour les énergies d’amour et de lumière. Il y a autant de façon de les exprimer qu’il y a d’individu. La manifestation de notre essence dépend de notre degré de compréhension. Mais là encore, il n’y a aucun de jugement à porter. Chacun est libre d’expérimenter ce qu’il veut.

Maintenant que nous sommes à la période bénie des révélations, de l’éveil individuel et collectif, nous pouvons connaître ce qu’est réellement l’énergie d’amour qui est la base de notre constitution, au travers de la lumière de la source, de la conscience dont nous sommes issus. Cet éclairage nouveau, nous permet de connaître ce qui nous constitue et comment nous fonctionnons.

Puisque notre objectif commun, c’est l’élévation, l’établissement du royaume divin sur terre, il nous faut libérer tout ce qui correspond aux schémas de troisième dimension régit par l’illusion de la séparation. L’humanité est mûre pour réaliser l’unité intérieure qui se manifestera à l’extérieur. Tous ne sont pas prêts mais c’est un plan que nous avons élaboré ensemble et chacun participe à sa façon à ce projet.

Dès qu’on sort de la vision faussée du bien et du mal, on peut voir les choses sous un angle nouveau qui nous montre la pertinence des rôles de chacun et ça nous libère de tout jugement.

Bien sûr, c’est par notre propre transformation, notre capacité à unifier tout ce que nous sommes, que nous participons activement mais chacun dans son rôle contribue à cela.

Quand on arrive à s’aimer entièrement, à ne plus se juger, se critiquer et se dévaloriser, la lumière et l’amour qui sont en nous, qui sont ce que nous sommes en vérité, se manifestent en changeant notre vision de tout.

Dans le monde de troisième dimension, une victime peut devenir bourreau à son tour ou bien sauveur mais là encore, ça reste un point de vue dualitaire.

Quand on est dans l’acceptation de ce que nous sommes, nous pouvons aussi accepter ce qui est. Ceci réalise notre ascension en nous extrayant des schémas de trois D. Il est clair que nous ne sommes pas encore en permanence dans cet état mais nous pouvons déjà goûter ce que c’est par le contraste que crée la vision duelle, quand nous sommes centrés dans notre cœur. Quand notre mental s’associe à notre cœur, nous pouvons constater combien tout devient insignifiant et en même temps sacré.

Nous sommes rendus au stade où nous naviguons entre des états de 3D et ceux de 5D. Il est normal, logique et salutaire de ne pas être plongé en permanence dans un état où seul l’amour guide nos pas. Dans ce monde régit par la loi des opposés, pour nous maintenir en vie, nous devons apprendre à composer, à unifier le cœur et l’ego. Non plus dans une nécessité de survie mais pour expérimenter ce plan dans les meilleures conditions et ainsi honorer tout ce que nous sommes.

Puisque le but de notre âme, c’est de retourner à la source, ce processus nécessite de libérer tout ce qui nous empêche de nous élever. La foi en l’humain divin et la reconnaissance de notre connexion permanente à la source nous donne les clefs de guérison, le contexte et les outils nécessaires afin de réaliser la guérison définitive de ce que nous avons souffert pour avoir cru être séparés de la source. Même notre âme qui pourtant a une vision plus large que notre personnalité humaine, est encore blessée par le fait de s’être retrouvée « seule », isolée.

Pour expérimenter, pour nous connaître, il fallait pouvoir considérer toute chose à partir de notre individualité. Il nous fallait savoir par nous-mêmes et donc nous « éloigner » de la source. Tout comme un enfant quitte ses parents afin de devenir autonome et responsable de lui-même.

La comparaison est tout à fait adaptée puisque nous gardons le contact avec la source tout comme l’enfant porte en lui son héritage génétique et peut parler à ses parents quand il le veut. Il n’est pas la copie conforme de ses géniteurs mais une personne à part entière, fruit de l’union de ces deux êtres auquel s’ajoute sa propre signature énergétique spécifique.

Plus il saura unifier tout ce qu’il est et plus il sera complet et accompli. En s’élevant au-delà de ses gènes en gardant le meilleur et en libérant le pire, il construira sa personnalité unique en choisissant ce qu’il veut exprimer selon sa vraie nature.

 

Nous avons le privilège d’être multidimensionnels et de pouvoir unifier nos origines tant humaines que divines afin de nous élever au-delà de toute limitation.

Nous pouvons reproduire les erreurs de nos géniteurs ou bien focaliser notre attention sur notre source intérieure qui continent notre héritage divin. En unifiant le tout, nous brisons le cycle karmique dans l’embrassement du divin et de l’humain. Quand nous reconnaissons notre essence et que nous acceptons notre enveloppe charnelle comme le temple de notre âme, le christ intérieur peut s’installer en nous. Accepter tout ce que nous sommes nous élève dans la vibration d’amour inconditionnel et ouvre la porte de notre cœur qui peut alors accueillir le christ en notre demeure. Puisque nous attirons à nous ce qui résonne avec ce que nous émettons, notre présence divine se manifeste naturellement.

 

Alors si vous souffrez de sentiment d’injustice, d’abandon, de rejet, de trahison et d’humiliation, n’oubliez pas que vous portez en vous, l’extrême opposé.

Remerciez votre âme d’avoir choisi de vous donner l’occasion de guérir ses blessures profondes et de pouvoir manifester l’être d’amour et de lumière que vous êtes en vérité. Même si ce chemin peut paraître tortueux et douloureux, il est votre passeport pour la souveraineté. Vous avez « misé » sur la réalisation complète de votre être, l’opportunité de manifester l’union du christ intérieur et de la personnalité humaine. Faites vous confiance, votre potentiel est là et ne demande qu’à être activé en vivant le moment présent, carrefour de l’espace et du temps.

L’amour que vous recherchez tant est en votre cœur et cette énergie circule librement dès lors que vous portez un regard amoureux sur vous-mêmes. Une énergie se ressent lorsqu’elle est en mouvement. En ayant de la bienveillance pour vos faiblesses, en les acceptant pour ce qu’elles sont ; des failles qui laissent entrer la lumière, vous reconnaitrez votre véritable nature. Notre enfant intérieur n’attends pas que nous réalisions des choses extraordinaires qui épateraient la galerie mais simplement que nous soyons attentifs à ces appels, à ses besoins.

Cette reconnaissance que l’on s’accorde à soi-même libère de toute attache, de toute prison et le divin qui est en nous se manifeste effaçant toute souffrance. La conscience qui éclaire permet de comprendre le sens des choses et c’est ça qui minimise et fini par effacer la souffrance. Il ne s’agit pas d’un baume magique bien que l’énergie d’amour puisse avoir cet effet réconfortant et restructurant.

Nous sommes soutenus à chaque étape du processus par nos anges, nos guides, des êtres de lumière, des archanges, notre soi futur, qui n’attendent que notre appel pour nous insuffler l’énergie dont nous avons besoin. Même si tout est en nous, demander le soutien du monde invisible est possible et même souhaitable. Ils œuvrent de toute façon mais selon la loi du libre arbitre, ils sont limités.

Ils ne feront pas les choses à notre place mais nous guiderons vers ce qui nous aidera, vers certaines lectures, certaines personnes. Les appeler équivaut à affirmer notre intention de guérir, d’avancer d’être éclairé et c’est placer sa confiance en sa présence divine.

Il est vrai que faire confiance au divin en soi n’est pas toujours évident quand on a une faible estime de soi et c’est pour cette raison que d’appeler les êtres de lumière peut aussi être une étape qui va nous aider à prendre confiance en soi. Tout comme lorsqu’on se tourne vers un humain qui par sa bienveillance va nous aider à retrouver l’amour de soi. Là, le risque de tomber sur quelqu’un qui se nourrit de notre reconnaissance peut amener une dépendance mais tant qu’on est conscient que tout est en nous et que notre appel à l’aide est momentané, on se protège.

Tant que notre âme portera les douleurs de la naissance cosmique, elle choisira de s’incarner dans un des rôles de victime, de bourreau et de sauveur. Même si elle savait que la période actuelle offrirait des opportunités de guérison, état donné le contexte dans lequel elle s’est incarnée, il lui était difficile de passer par un autre mode de pensée plus facile que celui de la souffrance.

Je suis née en 1965 en pleine guerre froide et il y a eu la guerre mondiale seulement 25 ans plus tôt. L’inconscient collectif n’était pas du tout prêt à lâcher la notion de bien et de mal et j’aurais été si décalée, si inadaptée que la guérison aurait été impossible. Je me serais retrouvée enfermée. Je sais que j’ai vécu une vie qui s’est terminée sur un bûcher et mon âme a dû se dire que cette fois-ci, il fallait mettre toutes les chances de notre côté pour réaliser la guérison. Evidemment quand on ne croit pas être un humain divin, toute souffrance peut sembler injuste et insensée.

C’est parce que ma foi est indéniable que je peux voir les choses de cette façon. Mais ça ne m’empêche pas de râler contre mon âme ou ma présence divine. Maintenant que je ne culpabilise plus pour ça, mes périodes rebelles sont de plus en plus rares et courtes. Il n’est pas question d’entrer dans la volonté du divin en moi, en force, par la crainte, la contrainte, mais par l’amour.

La compréhension des choses, les prises de conscience appuyées par la synchronicité divine me permettent d’avoir cet amour sincère pour tout ce que je suis. Le fait de vouloir l’unité, me ramène en mon centre, et ma connaissance des lois universelles me ramène à une juste vision de ce qui est.

Bon, le vent s’est remis à souffler violemment. Heureusement que je suis allée au jardin ce matin. J’ai ma dose de communion avec la terre mère pour continuer sur ma lancée sans être perturbée par ce qui se passe autour. La petite séance de relaxation a diminué les douleurs physiques aux poignets et la raideur que j’avais dans le cou. Depuis que je me dis que ces désagréments physiques sont des ajustements aux énergies envoyées par le soleil, ils partent comme ils sont venus, ils ne sont pas handicapants et la souffrance est vraiment minime.

Extrait de mon journal intime publié le 2 juin à cette adresse : http://lydiouze.blogpot.fr