Le code génétique holographique
Dr. Peter Gariaev
Merci à Wave Genetics
Le Dr. Piotr (Peter) Gariaev et son équipe, de l’Académie russe des Sciences naturelles et de l’Académie des Sciences médicales, ont étudié la nature et le fonctionnement du champ vibratoire créé dans l’organisme par l’ADN, à la fois par la théorie et par l’expérience. Leur apport essentiel est de montrer que ce champ a les caractéristiques d’un hologramme, comme nous allons l’expliquer, et que cet hologramme porte les informations génétiques d’organisation et de coordination du fonctionnement des cellules. En somme le génome comporte une partie moléculaire, celle des gènes que nous connaissons, et une partie ondulatoire, le génome ondulatoire ou supergène.
La notion d’hologramme est apparue en physique lorsqu’on a découvert des figures lumineuses transmises par un objet éclairé, et que ces figures ont été enregistrées sur film photographique. Ces figures ne se présentent pas comme une image directe de l’objet tel qu’on le voit, mais sous forme de graphiques – des hologrammes – composés des interférences que fait la lumière qui l’éclaire (voir en annexe). L’hologramme a l’avantage étonnant de conserver l’image de l’objet en 3 dimensions et de pouvoir la restituer. De plus, chaque partie du graphique contient les informations de la totalité de l’objet. C’est pourquoi il a été nommé hologramme, ce qui signifie diagramme de la totalité.
L’idée que des hologrammes sont présents dans les organismes vivants et portent des informations a déjà été avancée par le neurobiologiste Karl Pribram, suivi par d’autres équipes. Il a démontré que les souvenirs sont enregistrés non pas dans la matière du cerveau, mais dans son champ holographique (voir en annexe).
En accord avec les propositions de l’équipe de Gariaev, W. Schempp et P. Marcer ont montré que l’ADN a une fonction de stockage des informations et que sa capacité est considérable (A mathematically specified template for DNA and the Genetic Code in terms of the physically realisable processes of Quantum Holography, 1996, Proc. Symposium Living Computers, University of Greenwich). En outre, c’est à partir de ces concepts que Schempp a grandement perfectionné la technique d’imagerie par résonance magnétique (IRM) qui est adoptée internationalement, ce qui montre que l’hologramme n’est pas seulement une hypothèse théorique, mais une réalité physique.
Les études de Schempp montrent que les hologrammes sont inscrits dans le plan des paires de bases de la double hélice. Voilà enfin une réponse à la question de savoir pourquoi la molécule d’ADN comporte 2 brins qui portent la même information génétique. C’était incompréhensible selon le code génétique moléculaire classique.
Gariaev conçoit le génome des organismes supérieurs sous forme d’une grille holographique. Les hologrammes de l’ADN contiennent les codes fondamentaux du développement et de la forme complète de l’organisme, même quand l’organisme est à l’état d’embryon. On peut dire qu’ils sont le Soi de l’être vivant.
Langage fractal
Le champ vibratoire holographique s’appuie sur la structure entière de l’ADN et surtout sur les 98,7% non-protéinocodant, qui détiennent donc un rôle fondamental (voir Architecture de l’ADN). On a vu que ces parties ont une structure fractale. Cette caractéristique est transmise dans les hologrammes porteurs des informations génétiques issues de ces parties. Cela signifie que les informations fonctionnent sur plusieurs échelles.
Gariaev insiste sur l’existence de synonymes dans les séquences de l’ADN. Par exemple, dans un codon dont on a lu les 2 premières lettres A et G, comment distinguer AG et GA, et comprendre le sens de la troisième lettre? C’est, dit-il, le contexte qui lève l’ambiguïté, comme dans le langage humain. Ce contexte est donné par le champ holographique.