J’ai écris ce qui suit, hier, tout au long de la journée mais au moment de le publier, une fois de plus, ça m’a semblé si banal, répétitif que je ne l’ai pas mis en ligne. J’ai eu la sensation que ma foi était une grosse illusion, que tout ceci était le résultat d‘une fuite de la réalité, un refus d’accepter la vie telle qu’elle est. Le coup de téléphone avec ma mère m’a encore une fois bouleversé et remué au niveau de ma foi. Puis, hier soir, malgré tout, après une séance d’EFT, je me suis amusée à calculer le chiffre sacré du jour. Je vais d’ailleurs publier l’article écrit à propos du « 20 », « la reconnexion sacrée », tout à l’heure. La semaine passée était sous le chiffre ou numéro « 15 », « l’épée victorieuse » et en lisant le texte toujours écrit par Murielle Robert, j’ai constaté une fois de plus la véracité de ces propos. Tout y est !
C’est vrai que je suis lasse de ce remue ménage en profondeur mais la « métamorphose » ne peut se faire sans que tout soit amené à la surface et je me dis que le lâcher prise est la seule chose que nous ayons à faire, que celui-ci amènera naturellement la grâce. Le fait que nous soyons transportés de haut en bas et de bas en haut sans même avoir le temps de reprendre notre souffle, est justement ce qui va nous obliger à nous abandonner totalement à ce mouvement qui n’est pas là pour nous éprouver mais juste parce que c’est le balancement de cette dimension. Le mouvement même de la vie. Alors soit on se laisse porter, soit on y résiste. Mais plus on s’y oppose et plus on a du mal à avancer.
(Écrit dimanche 7 juillet) :
Il est midi et je petit déjeune ! Comme je commence la journée par aller au jardin, sortir la chienne, arroser et qu’en plus ce matin, je me suis levée tard (7h), je me retrouve à manger seulement maintenant. Je me rends compte que j’ai bien libéré la peur du qu’en dira-t-on. Avant de réaliser une introspection en profondeur, je me croyais très libérée mais en fait, j’ai pu voir combien je m’auto-censurais inconsciemment. Combien j’avais besoin de rituels, de régularité. Non seulement ça révèle la peur du jugement de l’autre mais en plus, ça rend le quotidien pénible et lassant. Dans des petits détails j’ai vu que j’avais besoin de lâcher prise, de libérer le critique intérieur. Le besoin de faire du ménage, de manger, aux mêmes heures…tous ces comportements qui faisaient de moi un automate, disparaissent peu à peu pour laisser encore plus de place à l’écoute de mon cœur, de mes envies, de mon intuition. Même si nous sommes contraints par les exigences du corps physique, la liberté peut tout de même s’exprimer dans la façon de faire les choses. Plus on suit ses envies et plus on se sent libre, moins frustré. Le plaisir est une notion importante, voire essentielle à la vie. Libérer le corps de souffrance, nécessite aussi d’intégrer la notion de plaisir comme une chose « normale ». La notion de devoir faire des efforts pour arriver à quelque chose, qui amène à compenser en s’offrant du plaisir proportionnel au mal-être, peut conduire à beaucoup de dépendances, d’excès et de gestes destructeurs. Le besoin de combler le manque affectif par le sucre ; la cigarette qui devient un moment où on s’accorde le droit de « souffler », de respirer profondément, de se relaxer…
Il me semble qu’en s’accordant plus de liberté et de conscience dans les gestes du quotidien, un équilibre se créé qui limite le besoin de balancer entre obligation et récompense. Toutes les frustrations que nous nous imposons nous enferment et nous amènent à rechercher des compensations. Nous agissons violemment, sans arrêt dans le conflit intérieur, en recherche d’équilibre forcé, contrôlé. C’est encore pire quand nous pensons devoir être gentil ou serviable. Si nous ne sommes pas avant tout dans l’amour et le respect de soi, l’aide qu’on apporte nous frustrera si nous ne sommes pas gratifiés en retour. Quand on s’aime sans conditions et que cette énergie circule en nous librement, les élans du cœur son suivis sans qu’il nous en coûte. Et c’est là que par loi de retour, nous recevons alors que nous n’attendons rien. La surprise s’ajoute au plaisir de donner et de recevoir.
Depuis que je pratique l’acceptation de ce qui est et que je suis mon inspiration, ma guidance intérieure en écoutant et suivant mes pulsions de vie, mes envies, la vie est beaucoup plus légère et facile. Comme je suis moins frustrée, je suis plus détendue et cette paix intérieure me permet d’être moins exigeante envers les autres. De même que ce respect de soi libère du besoin d’être approuvé, de plaire, d’être reconnue.
Pour le moment, une envie de dormir s’installe et je vais naturellement aller m’allonger. Je me rends compte que le fait d’avoir libéré la culpabilité par rapport à Maya me permet de ne pas me sentir un peu gênée de m’offrir du temps de repos. Pour le ménage, j’ai beaucoup progressé aussi. Je ne m’oblige plus à quoi que ce soit. Il est vrai qu’au début, c’était un peu le boxon mais à mesure que je lâche prise, je fais les choses de façon à vivre dans le respect de soi sans tomber dans l’excès de zèle. Sans me sentir obligée frustrée, sans avoir l’impression de répéter des gestes d’asservissement, relatifs à la condition féminine. Et puis si je n’ai pas envie, si c’est le bazar, ça ne m‘affole plus, ça n’est plus une occasion de me critiquer.
La chaleur est écrasante et le ressenti énergétique, puissant. J’espère que la nuit sera plus fraîche que la dernière ! Il y a encore de l’électricité dans l’air. Je suis allée arroser et me ressourcer par la contemplation de l’eau qui ruisselle.
J’ai passé la journée tranquille à revenir au moment présent. C’est difficile d’être sensible aux énergies alentour et de ne pas anticiper. Je reviens en mon centre en me disant que tout est bien et continue les séances d’EFT pour me maintenir dans l’amour de soi. Le coup de fil avec ma mère ne s’est pas trop bien passé. Elle n’a eu aucune empathie pour le décès de Maya. Sa réaction : « c’est la vie ! » C’est sûr la mort fait partie de la vie. Même si je n’attends plus d’affection ou de reconnaissance de sa part, sa froideur me glace toujours.
Ses petits pics au niveau de mon statut d’assistée me gavent et je lui ai dit. Certainement que son comportement me renvoie à ma vision de moi-même. Il va falloir que je continue de faire des séances d’EFT sans me décourager de ces retours blessants. Notre point de vue est si éloigné qu’il est bien difficile d’aborder certains sujets. Heureusement que le goût pour le jardinage nous rapproche.
Présence divine, merci de filtrer les énergies, d’adoucir mon cœur et d’équilibrer ce qui en moi s’oppose.
J’accueille et j’étreins l’enfant intérieur,…le perfectionniste intérieur,…le critique intérieur.
Fin de journée éprouvante, espérons que la nuit restaurera tout ça ! Je vais essayer de penser à être enseignée et à aller dans un temple de guérison pendant mon sommeil.
Photo de ma collec’ que vous pouvez utiliser en citant la source : http://lydiouze.blogspot.fr (publié le 8 juillet)