Alors que le Japon reste durablement marqué par l’accident nucléaire de Fukushima, Ciel et Terre, une PME française, annonce avoir finaliser la conception et la réalisation de la plus grande centrale photovoltaïque flottante au monde de plus de 1 MW.
La centrale, installée sur un bassin d’irrigation de 3 hectares, dans la banlieue de Tokyo, à Okégawa a été construite en partenariat avec l’investisseur West Holdings.
Alors que l’espace reste rare pour construire des grandes centrales au sol, on y trouve par contre, selon la société française, « des milliers de lacs d’irrigation et autres retenues d’eau adaptés aux centrales flottantes« . Avec cette réalisation, Ciel et Terre apporte une technologie brevetée (Hydrelio, fiable, garantie 20 ans et capable de résister aux vents des typhons. Toujours selon Ciel et Terre, la solution proposée reste « très économique« , et « compétitive par rapport aux centrales au sol, sur des terrains chers et soumis aux tremblements de terre. »
Les flotteurs en PEHD (Polyéthylène à haute Densité) composant les iles solaires (5.000 modules) ont été fabriqués en France, en Corrèze, et expédiés au Japon.
La filiale de Ciel et Terre au Japon, indique développer actuellement de nombreux autres projets de centrales flottantes dans l’archipel, avec pour objectif de développer 1.000 MW dans les cinq ans à venir. Conséquence immédiate : la direction commerciale de Ciel et Terre International va s’installer dès ce mois-ci au Japon pour couvrir l’Asie et le monde.
En France, Ciel et Terre s’est efforcée – en vain – à faire reconnaître par les ministères concernés l’intérêt spécifique de cette technologie qui ne consomme pas d’espace agricole, dans le cadre des appels d’offres CRE. Mais comme rappelle la PME, « nul n’est prophète en son pays ». La France compte en effet de très nombreux plans d’eau adaptés, notamment les lacs de carrière, où au moins 2.000 MW pourraient être installés.
Source: http://www.elishean.fr/