novartisLe géant pharmaceutique suisse Novartis a essuyé un nouveau revers mercredi au Royaume Uni, l’organisme chargé d’évaluer les vaccins ayant décidé pour l’instant de ne pas recommander le Bexsero, destiné à prévenir la méningite B.
Le géant pharmaceutique suisse Novartis a essuyé un nouveau revers mercredi au Royaume Uni, l’organisme chargé d’évaluer les vaccins ayant décidé pour l’instant de ne pas recommander le Bexsero, destiné à prévenir la méningite B.

AFP – Le géant pharmaceutique suisse Novartis a essuyé un nouveau revers mercredi au Royaume Uni, l’organisme chargé d’évaluer les vaccins ayant décidé pour l’instant de ne pas recommander le Bexsero, destiné à prévenir la méningite B.

Dans un rapport intermédiaire, le Joint Committee on Vaccination and Immunisation (JCVI), le comité chargé de conseiller les départements de la santé outre-Manche, a considéré qu’il ne pouvait pas recommander ce produit dans les programmes de vaccinations de routine pour des raisons de coûts.

« Le JCVI a conclu, sur la base des données disponibles, qu’il est hautement improbable que l’immunisation de routine des nourrissons et jeunes enfants utilisant Bexsero soit efficace en termes de coûts », a indiqué le comité dans son rapport.

En janvier, l’Union européenne avait donné son feu vert à la commercialisation de ce vaccin, destiné à prévenir le méningocoque B, responsable de la grande majorité des méningites graves.

Dans un communiqué, le groupe bâlois s’est dit déçu par cette position provisoire du comité, estimant que cette décision n’allait pas dans l’intérêt du public.

« Il est décevant de voir que la décision a été motivée principalement par des considérations financières et sans aucune discussion sur les prix avec Novartis », a déclaré Andrin Oswald, directeur de la division Vaccins et Diagnostiques, cité dans un communiqué.

Il a ajouté que les modèles d’évaluation ne rendait pas justice à ce vaccin, qui permet de lutter contre cette infection à l’origine de décès ou de séquelles graves les nourrissons et les jeunes enfants.

Le groupe suisse a précisé qu’il entend fournir davantage d’informations sur ce vaccin avant la décision finale du comité.

En février, Novartis avait déjà subi un revers au Royaume-Uni sur Javaki, les autorités britanniques ayant jugé trop onéreux ce traitement pour une forme rare de cancer du sang.

Les groupes pharmaceutiques sont actuellement confrontés à des pressions croissantes sur les prix alors que de nombreux États cherchent à réduire leurs dépenses de santé pour équilibrer leur budget.

Source AFP – http://www.france24.com/