Ce matin, c’est un peu le trouble. Je me suis couchée tard et me suis levée à 7h quand même pour pouvoir arroser et aller en courses avant qu’il fasse trop chaud. Les synchronicités continuent. J’ai trouvé une planche qui trace les points de la colonne vertébrale, reliés aux émotions.
Je remets à nouveau en question ma décision d’arrêter les cachets après avoir écouté une conférence de Lise Bourbeau qui parle de la dépendance affective.
Mon cher ego, on s’est planté ! La claque ! L’orgueil en prends un coup d’autant que ce qui motive ce désir d’arrêter les médocs, c’est aussi le fait de vouloir être crédible dans mon souhait de proposer un accompagnement. Je ne lâche pas l’affaire mais ce qui reste le plus difficile, c’est de trouver la bonne étiquette. Remarque c’est peut-être là que ça cloche, trouver l’étiquette. Pour quelqu’un qui veut s’extraire de la dualité, des jeux de rôle…
J’ai oublié de calculer la vibration numérique de la semaine mais j’ai bien l’impression que ça à voir avec la nécessité d’y voir plus clair et plus en profondeur. Dimanche 18 août, ça fait 18 (jour) +8 (mois)=26 ; 2+6=8+6 (année)= 14 : « L’énergie de guérison »
Bon, je n’étais pas vraiment à côté puisque pour guérir, il faut savoir ce qui a besoin de l’être et donc aller dans ses profondeurs. J’avoue que je sature un peu de devoir plonger régulièrement dans mes ombres et la patience n’est pas ce qui me caractérise ! Néanmoins, il est clair que je ne suis pas au bout du processus de guérison et je garde espoir. Le côté optimiste de la situation c’est que la semaine porte la vibration de l’énergie de guérison.
Le fait que je me décide à écouter la conférence qui traite du manque affectif, n’est pas du tout le fruit du hasard ! J’ai pris quelques notes en écoutant Lise Bourbeau qui commence par l’énumération des 7 façons d’exprimer la dépendance affective. Je dois dire que j’ai noté seulement ce qui concerne les moyens de s’en libérer : L’Amour inconditionnel de soi, la prise en charge de son enfant intérieur, le fait de couper le cordon ombilical ! En appliquant l’acceptation de ce qui est ! Je vais la réécouter afin de lister les dépendances puisque tout le monde en souffre étant donné que nous sommes à une période clef de l’évolution de l’humanité, l’ascension, qui nécessite de guérir en profondeur. Beaucoup ont cru que ça se ferait d’un coup de baguette magique, par une intervention extérieure mais il est évident que pour acquérir l’autonomie et la souveraineté, il faille devenir responsable de soi, en tous points. J’avoue qu’une part inconsciente aurait aimé cette apparente facilité. Le taux vibratoire de la conscience collective a pris là aussi une grosse claque ! Si nous ne retrouvons plus autant d’enthousiasme général à croire en l’ascension planétaire, c’est simplement le reflet de la difficulté d’un grand nombre à refuser de se regarder en face. Il est beaucoup plus facile d’accuser l’autre que de regarder en soi ce qui n’est pas de l’amour. La responsabilisation passe par la prise de conscience de ses fausses croyances, la libération de celles-ci et l’acceptation de soi en totalité, dans nos parts sombres autant que lumineuses. Si on veut avoir un regard clair, amoureux et neutre sur soi, il est nécessaire de lâcher prise sur la notion de bien et de mal. Non pour cautionner ses actes négatifs mais pour se voir nu. Non pour se détester à cause de ses imperfections mais au contraire pour s’aimer davantage, mieux, à la façon de la source, du Christ.
Le bilan effectué et la prise de conscience amènent un genre de chute de l’ego. Il est recommandé d’avoir suffisamment d’amour de soi et pas forcément d’estime de soi qui nait d’un certain orgueil. Bien que ce soit un premier pas vers l’acceptation de soi, on peut y rester confiné et refuser de voir ses défauts. L’estime de soi repose sur une image faussée de qui on est. Bien souvent, c’est un sentiment qui vient du fait qu’on mette en avant ses qualités en occultant totalement ses défauts. Or nos défauts sont notre reliance à l’humanité, ce qui nous permet d’avoir de la compassion, de l’empathie, de la tolérance vis-à-vis des autres. Le pardon à soi et aux autres amène le genre d’amour/acceptation qui permet de s’élever en libérant le flux intérieur de la source de vie.
L’heure est venue de voir le côté positif des choses et d’interpréter correctement ce qui est.
Mon cher ego, vouloir diminuer les cachets est une façon d’occulter ce que cette dépendance veut nous dire. Elle met le doigt sur notre manque affective. Nous avons bien évolué dans la libération des attaches parentales, on peut dire que le cordon ombilical est coupé mais il reste encore à accepter nos faiblesses. Tu vois la pertinence du raisonnement de Lise Bourbeau et par expérience, la véracité du pouvoir que détient l’acceptation de ce qui est.
Avant d’entreprendre de réécouter la conférence et de prendre note sur les façons de manifester sa dépendance affective, je partage ce que j’ai relevé concernant les moyens de s’en libérer. Je dois aussi apprendre à me faire passer en premier, libérer totalement l’idée de sauveur. Je me suis couchée tard hier, pour répondre au mail d’un lecteur qui me faisait part de l’effet que faisait la lecture de mon message « Le choix de l’âme » où je parle des « drogués », du fait que l’âme choisit ce parcours…
Il y a tant de raisons qui peuvent amener à ce choix qu’il est difficile de savoir pour l’autre. De plus, un père a un rôle spécifique dans la famille et n’étant moi-même ni homme, ni parent, je ne peux donner mon avis qu’au niveau de l’âme, parler de ce que je connais pour l’expérimenter. Je suis un peu tombée dans le piège de vouloir trouver une solution que seul ce père peut trouver par l’écoute de son âme. C’est ce que je lui ai conseillé puisque c’est ainsi que l’on grandit. En tant que parent, il me semble que l’éducation se fait par l’exemple et que c’est en étant dans l’accueil total et la connaissance profonde de soi que l’on peut enseigner de façon efficace. Bref, je me suis encore laissée envahir par la compassion, le désir de prendre en charge quelque chose qui ne m’appartient pas. Je vais lui réécrire.
Tout ce que je dis est ma conviction profonde et je suis consciente que ça peut heurter. En même temps, je ne me positionne pas en sauveur, je témoigne du potentiel de chacun de s’auto guérir, de trouver la connexion à son âme…
Je témoigne de mon chemin qui n’est pas forcément celui des autres et n’a pas non plus valeur d’exemple dans le sens ; c’est comme ça qu’il faut faire. Oui, pour les grandes lignes, la foi en l’humain divin, le fait de se connecter à son âme, l’amour inconditionnel de soi qui est la porte du cœur, l’acceptation de ce qui est, le lâcher prise qui amplifient ce même amour. Mon propos, est de démontrer que l’on peut être souverain de sa vie, créer en conscience son propre bonheur mais là encore, nous n’avons pas tous la même conception du bonheur et la patience, la persévérance sont de mise. Même si l’amour de soi, le fait de se prendre en charge est la voie de la libération, tout le monde n’a pas encore atteint ce degré de conscience et même quand on y croit à fond, comme moi, on cafouille encore. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit de libérer des comportements et modes de pensée qui ont été imprimés depuis des siècles et des siècles. L’impatience est une forme de violence, un sentiment né de l’ego qu’il soit temporel ou spirituel. Tout ce qui est de l’ordre du contrôle n’est pas de l’amour.
Cher ego, s’il te plait, imprime ce qui suit :
« Je libère le rôle du sauveur, tant envers les autres qu’envers moi-même ! »
Déjà 9h20, je viens de passer une heure à écrire à nouveau au lecteur dont je parle plus haut ! J’avais besoin de redire que chacun est inspiré par sa propre âme, sans me sentir coupable de ne pas aider cette personne. Je fonce au jardin, arroser !
Merci mon âme pour ce petit éclair de lucidité qui m’a permis de réviser ma façon de faire, mes priorités. Je dois aller en courses chercher du sel. C’est un sel spécial qui se trouve dans une boutique bio, à Céret. Bilan, une heure aller retour.
Plutôt que de cavaler, je me suis posée et me suis dit bêtement, « mais pourquoi je me colle la pression ? » J’irai demain, tout simplement plutôt que de courir.
Encore une manifestation de l’ego qui veut contrôler, avoir raison ! Parce que j’ai dit hier, que j’irai en courses, il faut à tout prix que j’y aille. C’est une façon de faire qui ne va pas du tout avec l’idée d’accepter ce qui est, de savoir s’adapter aux situations, de faire passer ses besoins vitaux avant tout ! Manque de flexibilité, de souplesse qui peut amener une crispation physique, entre autre.
Cool, Lydia, respire, libère ce stress. Qu’est-ce qui est vraiment essentiel ? Mon bien-être physique, émotionnel et mental. Le bien-être mental ne dépend pas des exigences de l’ego mais de la capacité à ne pas résister à ce qui est. Le manque de sommeil est à prendre en considération et récupérer de l’énergie s’impose. Donc, déjà en commençant par me détendre, je limite les pertes énergétiques inutiles.
J’appelle les énergies de guérison à me remplir de façon à avoir la patience et la confiance dans le processus de guérison accepté et validé par mon corps mental, à savoir, l’acceptation de ce qui est. Calme toi mon ego, même si pour toi, c’est inconcevable, ça reste néanmoins La Voie sûre et certaine de La Guérison.
J’appelle les énergies masculine et féminine à s’embrasser, tous mes corps à s’unifier et je te demande cher corps physique de continuer d’être patient et tolérant envers cet aspect buté et borné de ma personnalité humaine. Je ferais la sieste plus tôt que d’habitude, en attendant, merci d’être alerte et attentif dans les gestes. Je nous aime !
L’écoute de la conférence de Lise Bourbeau a éveillé le manque affectif certain et cette prise de conscience amène forcément l’ego à ressortir ses stratégies afin de minimiser la douleur et le sentiment d’échec. C’est son job donc pas de souci.
Je crois que l’énergie masculine intérieure a du mal à se situer. La notion de sauveur encore trop présente semble être le signe d’un déséquilibre, d’une mauvaise compréhension du pouvoir de protection du masculin intérieur. Cher masculin, ton rôle de protecteur auprès de l’énergie féminine ne veut pas dire que celle-ci manque de force ou que tu pallies des carences éventuelles. Vous êtes différents et complémentaires pour l’action, l’expansion.
Présence divine, merci de m’aider à mieux manifester cette énergie masculine trop longtemps refoulée.
J’ai passé trois heures au jardin à me calmer, à libérer la pression. Il m’a tout de même fallu un bon moment avant de trouver la paix et d’arrêter de courir !
C’est hallucinant de disposer librement de son temps et malgré tout de se coller une telle pression ! Je n’ai pas de patron derrière moi, pas de parents, seuls les dictateur et juge intérieur ou plutôt le fait de les écouter me fout dedans !
Tu es encore dans la critique et tu regardes les choses à l’envers. Une des façons de retrouver une juste estime de soi, c’est de focaliser sur les progrès. En faisant la liste de tes qualités, en notant ce que tu fais dans la journée qui te rend heureuse, contente, ce dont tu peux être fière, qui correspond à tes valeurs et tes attentes.
En définissant ce que tu veux vivre, ce que tu aimes et ce que tu ne veux plus vivre et ce que tu n’aimes pas, tu vas pouvoir trouver ta raison d’être et t’aligner dessus.
Chaque soir, en faisant le bilan de la journée, tu pourras voir ce que tu as fait en accord avec ce que tu souhaites vivre, être et ce qui ne l’est pas. Ainsi, tu arriveras mieux à te situer. Non en fonction des attentes des autres ou même de ce que tu croies être leurs attentes mais en fonction de tes propres désirs.
Tu passes trop de temps à douter de toi, à te demander si ce que tu penses dis et fais est approprié. A partir du moment où tu exprimes quelque chose, c’est ta vérité du moment. En observant ton attitude, tu peux voir si tu joues un jeu ou si ce sont des pulsions de vie qui te motivent.
Sois plus tolérante, positive et patiente envers toi-même. Ta progression est évidente et ce sont tes attentes qui faussent ta perception des choses. Amplifie la confiance en toi par ces petites astuces données par Lise Bourbeau. Tu sais que le hasard n’existe pas et l’écoute de ses conférences est inspirée par ton âme.
Je ne sais pas pourquoi j’emploie le « tu » au lieu du « je » mais j’écris comme ça me vient. Savoir si c’est mon âme, ma présence divine, en fait c’est plus le sens des mots qui me pousse à croire que c’est l’aspect aimant intérieur qui se manifeste. Peu importe, il y a de la sagesse dans tout ça. Cet aspect à bien enregistré les notes de la conférence de Lise Bourbeau.
Il faudrait aussi que je cesse de diviser ce que je suis.
Certainement que le fait de me poser pour écrire m’a détendue au point d’avoir envie de me reposer. Espérons que le voisinage soit silencieux. Remarque ça ne devrait pas me déranger vu mon degré de fatigue. Essayons de détendre ce pauvre corps physique bien indulgent qui subit pas mal de stress en ce moment. Merci à toi, compagnon de toujours, fidèle associé !