Face-à-face avec nos attachements et nos affects (partie 1)

La Science Supramentale n’est pas dans notre monde pour faire plaisir à quiconque, mais bien pour dire la Vérité Absolue à l’égard des mensonges qui ont contribué à garder notre monde dans la falsification, dans une conscience fragmentée, dans la peur et dans le doute.

Donc, nous sommes au retour de notre conscience qui établira une vision intelligente de ce qui nous reste à accomplir comme individu. C’est ainsi que nous devons faire face aux notions illusoires de nos attachements et de nos affects, qui empoisonnent plus notre vie que de nous rendre Libres. C’est en fait, un de nos Face-à-face auquel nous devons regarder afin de comprendre que le détachement représente une Clé multidimensionnelle pour nous connecter à notre Corps d’Êtreté.

Nos attachements et nos affects sont plutôt ce que nous affectionnons de nos attachements. Il est difficile de nous détacher de nos vieux vêtements ou de nos vieilles habitudes ou de certaines personnes, parce que nous nous sentons bien dans nos vieilles choses ou avec eux.

Ces associations d’attachements et d’affects sont reliées au corps astral ou corps émotionnel, qui nous rendent nostalgiques vis-à-vis ce que nous possédons ou pensons posséder. En fait, il s’agit d’attachements à des formes, à de la matérialité ou à des personnes, qui nous conditionnent parce que nous leur portons une affection ou un attachement quelconques.

Nonobstant ces attachements et ces affections matériels ou humains, une des choses les plus difficiles de nous détacher émotivement, des gens, de nos liens familiaux, de notre environnement que ce soient nos collègues dans le milieu de travail ou même nos voisins qui demeurent à proximité de chez nous. Il n’y a rien de mal à garder nos liens, nos contacts ou nos relations, tout est une question d’attachement que nous portons à leur égard.

Donc, quand nous déménageons, quand nous changeons de travail ou quand nous divorçons, nous sommes obligés de vivre, peu importe son importance, un détachement, voire un deuil. C’est là que se complique notre existence de nous détacher des attachements et des affects que nous avions à l’égard de ces gens ou de ces situations extérieures.

Pourquoi sommes-nous si émotifs ou contrariés de nous en détacher? C’est simple, c’est parce que nous pensons les aimer, et il est possible que notre amour soit vrai, il ne faut pas en douter. Cependant, comme nous sommes attachés au point où nous sommes émotifs de quitter ou de nous libérer d’une situation d’attachement quelconque ou d’une personne, nous sommes épris par une nostalgie ou même par une peur de vivre ce détachement qui sont suivis d’un deuil imminent.

En réalité nos attachements et nos affects qu’ils soient bons ou mauvais représentent une forme d’assujettissement envers quelqu’un ou quelque chose. Nous avons peur de nous détacher, par crainte de perdre ou de ne plus revivre les bons moments vécus par nos relations. Si nous avons des peurs ou des craintes de nous détacher, c’est parce que nous sommes sous l’effet d’une soumission ou d’une condition émotive, qui nous rendent nostalgiques et nous pensons, peut être, regretter le fait de nous détacher en nous sentant coupables.

Nous devrions plutôt voir le détachement, non pas comme un état où on se débarrasse ou on coupe les liens avec quiconque, mais bien d’une libération souvent plus intelligente qu’émotive. Nous devrions observer notre détachement comme étant une marque d’Amour Vibral envers nous-mêmes et envers les autres, en nous libérant de leurs émotions, de leurs situations difficiles ou de leurs objectifs de vie.

Il s’agit de nous détacher de tout ce qui entoure ces émotions auxquelles nous ne pouvons nous associer, ce n’est pas de l’empathie dans ce temps-là, c’est plutôt de la sympathie ou de la pitié que nous témoignons. Nous n’avons pas à prendre en pitié qui que ce soit, nous devons nous détacher de cette valeur illusoire, en laissant vivre ce qu’une personne a à vivre, sans plus. De prendre en pitié une personne, c’est plutôt s’impliquer dans la notion de vivre les mêmes émotions, non pas en nous mettant à sa place, mais bien en vivant ce qu’elle vit. De cette façon, nous portons sur nos épaules la même charge émotive. Est-ce que de l’empathie ou une trop grande dose de sensibilité est difficile à différencier?

Face au détachement, nous devons prendre en compte que la mort d’une personne auquelle nous sommes attachés, et que nous portons une affection certaine, le deuil est très difficile à traverser. Il est fondamental de réaliser que notre détachement, malgré la douleur de la perte, soit même excessivement douloureuse, nous devons apprendre et comprendre que nous devons absolument nous en détacher.

Le monde de la mort est un monde aussi vivant qu’ici-bas, mais sans les souffrances dans lesquelles nous vivons. Les gens qui meurent sont plus bienheureux et plus favorisés que nous le pensons. Ils nous voient et perçoivent dans leur monde transitoire pleurer, regretter, nous sentir coupables, etc. Pensez-vous que vu de leur monde intermédiaire, ils sont ravis de nous voir nous apitoyer sur leur et notre sort? Certes que non! Lorsque nous perdons un être chair quel qu’il soit, et ce, pour toutes de sortes de motifs, nous gardons cette personne dans notre environnement, l’empêchant de monter plus haut dans les sphères de Lumière, nous sommes vraiment conditionnels dans notre amour. Pensez-vous qu’en agissant ainsi, nous témoignons de l’Amour inconditionnel à son égard? C’est sûr que non! Nous la retenons dans un rayonnement de notre 3ième dimension, mais dans un monde parallèle de transitions.

En agissant ainsi, la personne décédée se voit encore emprisonnée dans la densité électromagnétique tridimensionnelle, en raison de notre chagrin et nos émotions inconsolables qui nuisent aux vibrations en fonction de son ascension.

Il est important de se rappeler que nous devons laisser aller les gens qui meurent, même si la peine est pratiquement incontrôlable. Nous devons leur témoigner notre Amour de cette façon. La personne décédée, vit dans un autre au-delà, dans une autre dimension, nous n’avons pas à la garder à nos côtés. Cela n’empêche pas de lui vouer toute notre admiration, toute notre reconnaissance ou tout notre Amour!

Généralement, nous les humains, nous ne sommes pas heureux sur la Terre, nous avons des soucis, des dualités, des souffrances morale, physique et psychique. Du moment où nous passons au stade de la mort, nous sommes totalement libérés de ces problématiques. Je suis persuadé que si nous mourrions, à ce moment-ci, et que nous soyons dans une dimension transitionnelle, nous aimerions qu’on nous laisse tranquille, pour traverser et pour transcender ses dimensions en toute paix et en toute quiétude.

C’est pourquoi que nous devons avoir suffisamment de conscience et d’Amour pour laisser libre les personnes qui nous tenaient à Cœur. Nous devons plutôt leur donner notre bénédiction à ce qu’elles survivent selon leur taux vibratoire dans cet au-delà afin qu’elles vivent leur Ascension dans les mondes dimensionnels en toute liberté.

À suivre…