Les aliments sont-ils importants ? (partie 1)
Selon les dernières recherches, ils sont très importants. Je viens de lire, ce matin encore (août 2013), que les proportions de la nourriture que nous mangeons peuvent déclencher une réponse inflammatoire de certains gènes.
Manger trop d’hydrates de carbone par rapport aux matières grasses et aux protéines et nous voilà courbaturés…
Les gènes meurtriers
J’avais appris, il y a quelques années, que la nourriture sucrée déclenchait ce que le Dr Gundry appelle les gènes meurtriers (killer genes). Ce sont des gènes qui, après un certain âge, provoquent une réaction qui va nous conduire vers la mort le plus rapidement possible, soit par le diabète, le cancer, une crise cardiaque ou autre maladie catastrophique ou dégénérative. Ces gènes n’ont pas de préférence. Leur rôle, c’est de faire de la place pour la nouvelle génération, d’une manière ou d’une autre, selon nos faiblesses génétiques.
Heureusement, on peut truquer ces gènes par la nourriture que nous mangeons, et leur faire croire que nous sommes encore jeunes et plein de vitalité, pas près de laisser la place à nos cadets.
Ma propre expérience m’a montré à quel point notre alimentation est importante. J’avais été diagnostiquée d’un cancer de la peau à l’âge de 15 ans et devais subir des interventions chirurgicales tous les six mois. Grâce aux études de psychologie que je suivais et aux collègues que j’ai rencontrés, j’ai appris qu’il y avait peut-être un autre moyen de me guérir. Je me suis intéressée à la nutrition et j’ai fait des expérimentations alimentaires. Tout d’abord, le crudisme ou crudivorisme.
La première conférence que j’ai suivie ne m’a guère enchantée. Il y avait une magnifique table couverte de fruits et légumes devant la salle de conférences. Quelques crabes se reposaient sur les aliments. Nous avons appris que si nous voulions faire du crudisme, il était important de manger des protéines, même crues. À la fin du séminaire, nous avons été invités à prendre part au festin préparé pour nous… mais voilà, les crabes s’étaient réveillés et grimpaient sur fruits et légumes. On nous a conseillé d’en attraper un, de lui arracher la pince et de déguster. Non merci, pas pour moi.
Je me suis lancée dans l’étude de la macrobiotique, un régime végétalien où, à l’inverse, on cuisait tout, y compris fruits et salades.
Après une année de cours, je me suis rendue compte que les dirigeants donnaient un bon exemple du dicton : “Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais.” Je me suis ensuite dirigée dans une étude de moi, encore moi et rien que moi, c’est-à-dire que j’observais comment mon corps réagissait à certains aliments. Pour faire cela, je me privais d’un aliment pendant 3 semaines, puis je m’en gorgeais… et j’observais. Sans le savoir, c’est une des meilleures méthodes pour trouver la nourriture à laquelle nous pourrions être sensibles.
Je ne suis plus retournée chez le chirurgien pour ce problème de cancer et j’ai joui d’une excellente santé et d’une grande vitalité entre les âges de 18 et 24 ans, après quoi j’ai émigré aux États-Unis.
Entre les yogourts verts, les pâtisseries géantes couleur arc-en-ciel et les agents conservateurs, il n’y avait de nourriture que le nom dans le monde où j’évoluais. Dès que possible, je me suis mise à jardiner : tomates, maïs, haricots, petits pois, courges, salades, choux, concombres, et j’en passe. Tout était biologique et délicieux. J’ai appris à faire des conserves, ainsi qu’à déshydrater et à congeler le surplus. Mes enfants sont nés et ont appris à se régaler de produits frais du jardin. Nous avons habité dans une forêt pendant des années, où l’on trouvait des arbres fruitiers à l’état sauvage : poires, pommes, abricots, prunes, pêches indiennes (elles sont rouges à l’intérieur), ainsi que des baies sauvages, un vrai festin, fraîches ou en confitures.
Nous achetions les produits qui nous manquaient chez des paysans de la région et commandions de la viande biologique d’animaux nourris à l’herbage. Mes sept enfants ont rarement été malades. Les grippes qui alitaient la plupart des gens pour des semaines ne duraient qu’un ou deux jours chez nous, durant les rares épisodes où nous étions affaiblis.
Aller plus loin que l’alimentation
Oui, la nourriture est très importante, mais elle n’offre pas une gamme complète du bien-être. J’ai vécu pendant des années dans une situation difficile et le stress a eu des conséquences néfastes sur ma santé. Je me suis retrouvée alitée pendant plusieurs mois, isolée, avec sept enfants à charge. J’ai recommencé à étudier la nutrition et je me suis inscrite à un programme de naturopathie, qui m’a aidé à remonter la pente. La nutrition en était une branche importante et j’ai à nouveau étudié le crudisme, sans les crabes cette fois, ainsi que d’autres régimes alimentaires. J’ai suivi plusieurs cures de détoxication et me suis fortifiée avec des suppléments alimentaires.
Durant cette période, je me suis rendue compte que bien que l’alimentation soit importante, les émotions le sont également. Si l’on vit dans un stress constant ou que l’on a un désir de mort inconscient en soi, la nourriture la plus saine et les suppléments les plus puissants ne nous garderont pas en vie ou en santé. Je me suis donc lancée dans l’étude des émotions, du rôle que joue l’inconscient, le subconscient et le super-conscient, et j’ai appris à transformer mes états mentaux pour récupérer la qualité de vie et de santé qui avait été la mienne lorsque j’étais plus jeune.
De ces défis que la vie m’a lancés, j’ai développé les 5 clés du bien-être sur la planète Terre.
Article intégral sur : http://www.energie-sante.net/