5000 kms. C’est le nombre de kilomètre qu’il a choisi de mettre entre lui et les siens. Parti sans adresse précise à l’aventure pour faire fortune. Juste le plaisir de baigner dans l’inconnu et d’avoir tout à construire. Un ami lui avait dit « …… ». L’ami en question s’est volatilisé avec l’assurance d’une fortune assurée. En guise d’une grosse affaire, un petit boulot au noir payé dans la devise locale : c’est-à-dire 3 fois rien au regard d’où il vient ! La fortune ne s’agrippe pas au filet du pêcheur amateur. Il faut connaître les flux avant d’aller en haute mer. Le temps a passé et le salaire aussi car il n’est jamais venu. Sans un sous, noyé en terre inconnue voilà un réalisme immédiat d’une aventure certaine. Pas de moyen de s’échapper. Pas de moyen d’être sauvé. Les seuls recours sont la débrouillardise, l’innovation, la richesse de son esprit pour trouver une méthode capable de l’extraire hors de ce lieu. Mais déjà les premiers symptômes d’une maladie locale s’empare de son corps et c’est un lit d’hôpital qu’il se réveille à moitié mort. Vivre ou mourir, tel est le choix présent qu’il doit faire ! Entre les mains expertes du médecin qui s’exprime à ses côtés et qui lui dit « nous n’avons pas vocation à la philantropie, ici c’est une entreprise et les patients doivent payer pour leurs soins ». Que faire ? Que choisir ?
Ceci est le récit du fils d’une amie proche qui a tout de même réussie à le retrouver et le sauver de lui-même et de ses bourreaux.
Entre espoir et désespoir, nous naviguons sans cesse au gré de nos choix.
