Je n’arrive pas à me recoucher ce matin. Je ne sais pas si ce sont les effets de la pleine lune mais j’ai les nerfs ! Il semble que de la colère veuille être libérée. En repensant à la démonstration de Yann Thibaud, la vidéo où il explique comment accueillir une émotion, un rire spontané éclate ! Je ne sais pas vous mais j’aime bien sa façon d’expliquer légèrement des choses que d’autres enseignent à grand renfort de références, de termes compliqués et mêmes parfois barbares. Il en faut pour tous les goûts !
Depuis quelques temps, je ne ressens plus de frissons, de signes comme avant mais j’ai quand même la certitude que mon âme est en contact permanent, qu’elle n’est jamais « séparée » et qu’elle ne l’a jamais été que par mes peurs, mes doutes…
Il doit y avoir encore des choses enfouies dans l’inconscient qui continuent d’agir. C’est marrant mais avant, une attaque quelle qu’elle soit, me mettait mal de suite. Maintenant, c’est peu à peu, que les effets pervers se font sentir, parfois trois jours plus tard. L’esprit conscient accepte la situation, trouve un sens, ce qui a pour effet de me calmer et de savoir comment réagir. C’est peut-être là le hic ? Si je suis encore dans la réaction ; si je réponds à l’agresseur, ça veut dire que tout n’est pas intégré en profondeur.
Est-ce que j’apprends à me leurrer à force de me connaître ?
Est-ce que le fait de calmer le mental m’empêche d’accéder à la véritable émotion qu’un événement suscite ?
Des questions que je laisse en suspens.
Je suis déjà bien contente de ne plus avoir la paroi abdominale comme du béton ! C’est un signe évident de guérison mais ça reste tout de même sensible. Je ne vais pas aller interroger mon inconscient mais laisser la vie, mes émotions me renseigner sur son état. Déjà, accueillir la colère et l’impatience!
Je ne sais pas pourquoi, enfin…, en ouvrant Mozilla, je suis allée sur le site de Jeshua. J’ai eu l’immense joie de trouver deux nouveaux messages qui sont justement ce que je devais recevoir. Merci la vie, merci mes amis !
Il suggère de prendre contact avec son enfant intérieur et c’est ce que j’ai fait.
J’ai ressenti un frisson me parcourir et le contact a tout de suite été établi. Je suis assez stupéfaite de ce que m’a dit cet enfant quand je l’ai interrogé :
« Je suis la vie en toi, l’expression de ce flot. C’est moi qui exprime les émotions mais je n’en suis pas le porteur. Je ne fais que te dire ce qui est bloqué, ce qui t’empêche, ce qui nous empêche de vivre l’amour. Je ne suis pas malheureux, je suis la joie, la spontanéité, l’amour, même quand tu bloques l’élan de vie. Je n’ai pas besoin de guérison ni de lumière, je suis cela ».
« Alors qu’est-ce que tu veux me dire? »
« J’ai envie de vivre, de jouer, de rire, d’aimer, de sortir à la rencontre des gens, de chanter, de courir, de danser, de me réjouir de chaque instant. Je suis heureux que tu me reconnaisses enfin et que tu m’entendes de plus en plus facilement, que tu me laisses te guider, que tu me laisses m’exprimer à travers tes émotions, ton corps, que nous soyons à nouveau réunis. Quand tu écoutes une émotion, c’est ton cœur, ton rêve, ton plus grand désir qui te parle, qui cherche à te rappeler ta raison, notre raison d’être.»
« Cher enfant plein de sagesse, continues de me guider, de me rappeler nos rêves oubliés, de me rappeler pour quelle raison nous sommes venus ici ! »
Prends patience avec moi. Mais ça je n’ai pas besoin de te le dire ! Je t’aime. Pardonnes moi de dévoiler notre intimité sur la toile. Est-ce que ça te déranges, est-ce que tu es d’accord avec ça ? »
« C’est une partie de notre raison d’être, oui nous sommes venus ici pour exprimer et vivre l’amour et la lumière, pour témoigner de cette vérité éternelle. Oui, c’est moi qui te pousse le matin à l’aube, à épancher ton cœur, à témoigner de la simplicité de la vie, de la nécessité de prendre en compte tous les corps et de redonner sa juste place au corps physique et toutes ses fonctions. C’est moi qui te murmures ou parfois te cries d’oser être, d’oser dire, d’oser t’aimer, nous aimer, de reconnaître cette intimité, de la vivre en conscience. Même si tu interprètes parfois cela comme une obligation, c’est une part de notre rêve, de notre raison d’être que de rappeler à chacun que la vie bouillonne en eux, que par le corps physique on accède aux mystères de la vie, à sa propre grandeur, à sa divinité, à sa propre lumière. Nous portons le rêve d’amour et de liberté, nous sommes venus témoigner de la joie d’être spontané, authentique et sincère. Nous sommes venus pour être en toute humilité mais avec assurance. Nous sommes ici pour témoigner de la beauté de la vie, de la puissance qui découle de l’unité, de la souveraineté qu’elle porte en elle. »
« Pardonne moi de ne pas arriver à écrire mot pour mot ce que tu me dis. »
« Cesse de demander pardon, tu n’as pas à t’excuser de vivre, d’être un humain, tu n’as pas à te justifier. Quand tu fais ça, tu renies une part de toi-même. Mais tu es, nous sommes tout amour et en acceptant tes failles, tu laisses cette énergie se répandre et cicatriser les blessures. Ne doutes pas de toi, ne doutes plus d’être une expression vivante d’amour et de lumière. Notre façon spéciale de laisser l’énergie se diffuser, témoigne de la source qui coule en nous.
Cesse de croire que tu devrais être autrement, tu es, tout simplement. La vie qui coule en nous n’a pas de limite, de frontière elle s’exprime librement et tu n’as pas à juger sa forme, ni son chemin. Accueille-la sans douter, accueille-toi, en totalité. Continue de t’aimer, de nous aimer et de nous honorer. Je suis à tes côtés quand tu regardes l’ombre, je diffuse mon amour et ma lumière afin de t’aider à l’accepter et à la laisser être. Tu sais combien elle est légitime. Fais-nous confiance, fais confiance à la vie ! Prends tout le temps qu’il faut pour laisser l’ombre émerger, ne vas pas la chercher, laisse la juste être ce qu’elle est. »
Je suis toute émue et en ressentant à nouveau, le mur dans mon ventre, je me suis reprochée de l’avoir érigé ! J’allais encore m’excuser oubliant la dernière phrase de cette énergie d’amour en moi : « Tu es toujours exactement au bon endroit, à la bonne place, au bon moment. »
Voyons le deuxième message de Jeshua, « Les niveaux de connexion avec votre âme ».
Je n’ai pas été autant touchée que par le premier message mais c’est peut-être parce que je suis convaincue qu’il n’y a pas de distance entre mon âme et ma personnalité humaine. Depuis longtemps je ne peux concevoir qu’une part de ce que je suis de toute éternité, puisse se tenir à distance, me regarder de haut. Même s’il m’est arrivé de râler, de lui reprocher d’avoir le sentiment d’être abandonnée et manipulée, je revenais toujours à la raison une fois la crise passée. De même que je n’avais jamais la sensation d’être condamnée pour ma rébellion passagère.
La colère ressentie ce matin a laissé place à la joie de la connexion avec la part vivante de qui je suis; cet enfant plein d’audace, de désir de vivre pleinement, dans l’amour, les bras grands ouverts. Je retrouve peu à peu mon rêve d’enfant, d’être et d’incarner l’amour. Mais c’est avant tout en moi-même qu’il me faut le laisser circuler, entre moi et moi, me and I, comme disent les anglais, entre ces deux aspects qui sont deux formes différentes d’expression de la vie. Une part pleine d’enthousiasme et l’autre qui n’en peut plus. Les deux se manifestent tour à tour, dans une même journée parfois même d’une minute à l’autre et je fini toujours par m’identifier à la part la plus amoureuse, à voir les choses à partir de cet espace, de cet aspect lumineux qui ne rejette pas l’ombre, qui comprends que celle-ci a été construite par la souffrance qu’engendre l’ignorance et l’illusion de la séparation. Cette part est innocente et sa pureté réside dans la vérité de son expression. Elle est aussi une forme de lumière, une expression de la vie qui a sa raison d’être, que je ne peux nier ou encore condamner.
Certainement que les critiques de ces derniers jours étaient le reflet de ma difficulté à accueillir cette souffrance dans sa totalité, à accepter le fait qu’elle se soit cachée, enfin qu’une part de moi ait voulu l’ignorer, faire comme si le passé n’avait plus d’empreinte. Chaque dimension cohabite et c’est en vivant l’instant présent, qu’on est vraiment soi-même, la version la plus pure. Oui tu as le droit d’être et de t’exprimer, de prendre le temps qu’il faut pour te manifester. Tu es ma création, l’expression de l’illusion de la séparation, je t’offre la lumière et la reconnaissance. Je t’accepte telle que tu es sans condamner non plus ma résistance à te voir ni ma peur de souffrir à nouveau. Cette vision des extrêmes m’amène à rechercher encore plus l’unité et je vois une immense force dans la capacité d’explorer des mondes si variés, de naviguer dans ces différents plans et d’être encore plus vivante, renforcée dans mon désir d’aimer, de voyager, de connaître et d’apprendre.
J’entoure mon plexus solaire d’amour et de lumière simplement par amour. J’embrasse le juge, le critique et le censeur intérieurs. Oui vous êtes ma création et je vous remercie d’avoir servi mon être, en vous manifestant afin de me montrer que je sors de l’espace amoureux que je suis. Vous êtes en cela des guides légitimes.
J’accueille aussi cette part qui veut me protéger de la douleur, reconnaissant que c’est un geste d’amour innocent qui répond à une vision spécifique.
Je laisse l’amour et la lumière que je suis fondamentalement, imprégner et englober toutes ces expressions variées, ces visions particulières de l’amour.
Je reconnais la légitimité et la pertinence de tout ce que je suis, même si je n’en comprends pas toujours le sens, j’ai confiance en la vie et m’abandonne en ses bras.
Je plonge dans ce flot mouvementé et me laisse porter, considérant chaque instant comme une révélation de l’abondance de mon être.
J’appelle ces parts dispersées de ma personnalité, à s’associer aux dimensions lumineuses de mon être essentiel, unifiant ciel et terre.
Je vais au jardin désherber, me connecter à la terre mère afin d’intégrer le pouvoir du silence et de l’accueil…
Photos de ma confection que vous pouvez utiliser à condition d’en citer la source: http://lydiouze.blogspot.fr