Capacité du miel à soigner
Le miel aurait-il la capacité de tout soigner ?
Ou presque… Le miel regorge de vertus bénéfiques pour la santé de l’homme telles que des propriétés antibactériennes, cicatrisantes, anti-inflammatoires, antioxydantes, nutritionnelles, digestives, antiseptiques, respiratoires et la liste est longue… Ce produit de grande consommation ne serait-il pas le parfait élixir de santé ?
Connu et reconnu pour ses vertus curatives, le miel est un aliment naturel qui est utilisé depuis l’antiquité. Les Égyptiens, les Assyriens, les Chinois, les Grecs et les Romains utilisaient le miel pour les blessures et les maladies de l’intestin.
Le miel aurait-il la capacité de tout soigner ? Riche en sels minéraux, phosphore, calcium et en fer, le miel améliore la croissance des enfants en aidant la fixation du calcium et du magnésium sur les os. Sa grande diversité en vitamines facilite la digestion des autres aliments. D’après une étude réalisée, la consommation de miel fournirait une protection contre le cancer du sein, cette protection serait due à son pouvoir antioxydant.
De plus, le miel est considéré comme un remède précieux pour le traitement des brûlures, on a montré que l’application locale du miel permet d’accélérer la cicatrisation des blessures et des plaies, par ses propriétés antimicrobiennes, immunologiques et biologiques.
Utilisation du miel comme cicatrisant
L’utilisation du miel comme auxiliaire à la cicatrisation est très ancienne, mais revient en force, aussi bien dans les pays dits « évolués » que dans les pays en voie de développement, dans lesquels l’accès aux antibiotiques est limité, du fait de leurs coûts et/ou de leurs disponibilités. Voici une vidéo montrant la puissance cicatrisante du miel :
Au CHU de Limoges, au service de chirurgie abdominale, le miel est régulièrement utilisé comme aide à la cicatrisation ; après avoir nettoyé la plaie au sérum physiologique, les infirmières appliquent une compresse imbibée de miel directement sur la plaie, cette compresse est ensuite recouverte d’une compresse stérile de protection. Les pansements sont remplacés tous les jours. Le taux de cicatrisation est amélioré de plus de 10 % au bout de deux semaines mais, surtout, il n’y a pas besoin de traitement antiseptique complémentaire…
En Afrique, à Lome, une étude de deux ans a été menée afin de déterminer l’efficacité du miel dans la cicatrisation. Les résultats sont sans appel : 100 % de cicatrisation, y compris dans des cas compliqués (l’étude portait sur différents cas, dont des cas de plaies opératoires infectées et d’ulcères veineux) ; malgré des facteurs de risques élevés (diabète, obésité, sous nutrition, infection VIH), le traitement s’est montré efficace. Enfin, dans le cadre de l’étude, il a été démontré une disparition des germes bactériens très efficace (au bout de 15 jours de traitement, on notait une diminution de plus de 60 % des germes, 90 % au bout de 30 jours, 99 % au bout de 45 jours).
Le miel est un aliment sain, léger, naturel et riche en calories. Il contient des glucides, des protéines, des lipides, des enzymes et de nombreuses vitamines. Une cuillère à soupe du miel fournit environ 60 calories, 11 g de glucides, 1 mg de calcium, 0,2 mg du fer, 0,1 mg de Vitamine B et 1 mg de vitamine C.
Contrairement à ce qu’on peut entendre, le miel ne fait pas grossir.
Malgré le fait que le miel soit largement disponible, son potentiel médical est encore peu exploitable et exploité. Son mode d’action n’est pas encore complètement élucidé et ses propriétés curatives demandent plus d’évaluation et d’investissement.
Les chercheurs s’étonnent de l’énergie mystérieuse qui existe dans le miel. Il peut guérir des maladies incurables, et ils se demandent : comment la guérison survient ? Que fait le miel à l’intérieur des cellules de l’organisme, pour arrêter l’évolution des cellules cancéreuses aussi soudainement ? Ainsi que l’accroissement de plusieurs bactéries dans l’organisme ? Ils constatent également que le système immunitaire devient plus actif et plus développé… qu’est ce qui se passe exactement ? Personne n’a la réponse !
Le miel contient deux groupes de produits qui agissent contre les bactéries. Sans entrer dans les détails on peut dire que l’un se forme dans le miel et que son efficacité varie en fonction de l’origine florale du miel et que l’autre est sécrété directement par la glande nourricière de l’abeille. Le miel à la propriété de résister aux changements de température, à la lumière et de garder longtemps son efficacité. Il agit fortement contre les bactéries.
Le miel possède la capacité de stimuler le système immunitaire, soit les défenses naturelles de l’organisme. On n’a pas encore identifié les composants responsables de cette action.
Le miel contiendrait « les informations » qui proviennent des déplacements des abeilles pendant la production du miel. Ces informations existaient déjà dans le nectar des fleurs. Ensuite elles interagissent dans l’estomac des abeilles et ajustent de plus en plus leur efficacité pour être le plus profitable. C’est en cela que résiderait le secret de la guérison avec le miel.
Par sa structure le miel peut couvrir uniformément le fond des plaies. Il absorbe les déchets et les tissus morts issus de la plaie en fonction d’enzymes particulières qu’il contient et favorise la création du tissu sain qui va combler la plaie. Il est tout indiqué pour guérir les plaies chroniques, souvent envahies par plusieurs souches bactériennes, très difficiles à maîtriser, comme on en trouve dans les ulcères variqueux. De plus, il limite l’adhésion des pansements sur les plaies en créant une interface visqueuse, non collante. Avec les médicaments usuels proposés par l’industrie pharmaceutique, il est difficile d’obtenir une action antibactérienne large, avec à la fois un effet désinfectant et antibiotique.
Pour aller plus loin avec le miel
Type de miel
Effets sur la santé
Acacia: Calme, reconstituant, apaisant, régulateur intestinal. Il permet de lutter contre la constipation.
Aubépine : Antispasmodique, cardiopathie, crampe, contractures.
Bourdaine: Laxatif, stimulant de l’appétit, facilite la digestion. Il améliore le transit et soulage les gastrites.
Bruyère: Miel conseillé en cas d’anémie, de fatigue, de convalescence ou encore d’affections des voies urinaires. Est aussi diurétique et antirhumatismal. Augmente temporairement la force et l’énergie. Riche en sels minéraux, il facilite la dissolution des calculs, idéal en cas de lithiase biliaire.
Colza: Cardiopathie (problèmes cardiaques), bon pour l’appareil circulatoire.
Châtaignier: Améliore la circulation sanguine. Est utile en cas de dysenterie
Eucalyptus: Antiseptique général des voies respiratoires et urinaires.
Garigue: Tonique et fortifiant, idéal en cas de baisse d’énergie. Il donne un petit coup de fouet.
Gatinais: Très nourrissant et revitalisant.
Lavande: Antiseptique naturel. Idéal pour les maux de gorge et les états grippaux ainsi que pour les toux convulsives et l’asthme. Aussi utilisés en cas d’ulcères.
Lierre: Contre les névralgies et les maux de tête.
Oranger: Sédatif nerveux, antispasmodique, fortement conseillé en cas d’insomnie.
Romarin: Augmente la sécrétion biliaire(,) et est aussi un stimulant hépatique. Conseillé aussi en cas d’asthme, de difficultés digestives et d’ulcères.
Sapin des Vosges: S’utilise pour soigner les bronchites ou les maladies pulmonaires. Il permet rapidement de dégager les bronches.
Thym: Antiseptique général, stimule les fonctions digestives, tonifie, facilite le tonus musculaire et la récupération physique.
Tilleul: Sédatif nerveux qui favorise le sommeil. Sert aussi à calmer les migraines, les douleurs gastriques, ainsi que les spasmes. Apaise les maladies du cœur et de l’appareil circulatoire.
Le miel dans l’antiquité et au travers des religions
Le miel fait partie de ces aliments dont on ne peut imaginer qu’ils n’aient toujours existé. Bien avant que l’être humain ne maîtrise la fabrication d’outils ou la construction de ruches, il récoltait le miel dans la nature, habituellement dans les troncs creux, mais aussi sous des roches moussues, voire dans de petites fosses creusées à même le sol. Cet aliment a accompagné les plus anciennes civilisations dans leur évolution et, de tout temps, on lui a rattaché une riche symbolique, dont celle d’être la substance des dieux.
L’abeille, qui est apparue sur Terre il y a 80 millions d’années, était tout aussi vénérée que le miel qu’elle fabrique : « messagère des dieux », « acolyte de la Grande Déesse », « insecte qui côtoie Dieu », « lumière solaire », aucun qualificatif n’était excessif pour décrire cet insecte qui appartient à la famille des apidés et dont l’espèce la plus répandue en apiculture est Apis mellifera, pour laquelle on connaît quatre principales races et de nombreux écotypes locaux.
Des peintures datant de 6000 ans avant J.-C. en témoignent. Les abeilles ont mis au point un aliment remarquable, dont elles sont seules à posséder la recette. Certains peuples en ont fait une nourriture sacrée, liée à la vitalité et à la longévité.
Les Égyptiens avaient déjà des abeilles dans des abris artificiels de terre cuite. Touthmonis III fit de l’abeille le symbole de la basse Egypte. Et de nombreuses dynasties jusqu’aux Ptolémée utilisèrent le même hiéroglyphe pour l’abeille et pour le pharaon.
Les Égyptiens l’utilisaient pour soigner, embellir la peau et embaumer les morts. Déjà à cette époque les femmes soucieuses de leur corps et de leur peau préparaient ce que nous appelons aujourd’hui un masque à base de lait et de fleurs, et l’appliquaient sur leur peau pour lui conserver sa jeunesse et son élasticité.
Sumériens et Babyloniens s’en servaient dans leurs rituels religieux, tandis que les Égyptiens en embaumaient leurs morts. Pour les Hébreux, la terre promise était celle où coulaient le lait et le miel.
Hippocrate, (le serment d’Hippocrate vous connaissez…) médecin reconnu de l’antiquité (460-377 av. J.-C) recommandait le miel comme remède de longévité et le prescrivait en cas de fièvre, ulcères et plaies purulents.
Le miel est un symbole important des cultures et religions antiques, jusque dans le christianisme lui-même. Symbole de douceur dans le judaïsme, il est aussi associé au don de prophétie tant pour les Grecs, que dans la Bible : Jean le Baptiste se nourrit de miel, et Samson en trouve dans la carcasse d’un lion.
Le miel est considéré dans l’islam comme un médicament. Dans le Coran, tout un chapitre est nommé « Les abeilles » et on peut y lire : « Et voilà ce que ton Seigneur révéla aux abeilles : Prenez des demeures dans les montagnes, les arbres, et les treillages que les hommes font, puis mangez de toute espèce de fruits, et suivez les sentiers de votre Seigneur, rendus faciles pour vous. De leur ventre, sort une liqueur, aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guérison pour les gens. Il y a vraiment là une preuve pour les gens qui réfléchissent. »
Le terme « miel », qui est apparu dans la langue au Xe siècle, vient du latin mel.
Le miel, un remède naturel contre les superbactéries
Des chercheurs ont récemment « redécouvert » les propriétés antimicrobiennes du miel (non pasteurisé) qui s’avère un remède naturel efficace contre les superbactéries résistantes aux antibiotiques (streptocoque, staphylocoque doré résistant à la méthicilline, entérocoque).
L’équipe de recherche des universités de Cardiff (Royaume-Uni) et de Waikato (Nouvelle-Zélande) croit que certaines enzymes sécrétées par les abeilles ainsi que des substances chimiques qui proviendraient de la plante sur laquelle l’abeille a cueilli son nectar expliqueraient les propriétés antimicrobiennes et cicatrisantes du miel.
L’utilisation du miel pour traiter des plaies infectieuses ne date pas d’hier. Selon un document du Centre suisse de recherches apicoles à Berne, « la médecine populaire utilise le miel depuis des millénaires déjà dans de nombreux domaines et Aristote (350 avant J.C.) le recommandait pour soulager divers maux. »
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Certains chercheurs ont donc voulu élucider les mystères de ce sirop ambré. C’est le cas de Peter Charles Molan, chercheur au Honey Research Unit de l’Université de Waitako, qui étudie les propriétés du miel depuis plus de quinze ans et qui a déjà publié des dizaines d’études sur le sujet (dont plusieurs en association avec Rose Cooper de l’Université de Cardiff). M. Molan s’est surtout intéressé au miel de Manuka, une variété de Nouvelle-Zélande. Selon les résultats de ces travaux, le miel est efficace dans le traitement de la gastro-entérite, des ulcères d’estomac et de la teigne chez l’humain ainsi que dans le traitement des mastites chez la vache.
Selon une étude récente de son équipe de recherche, le miel serait aussi efficace pour guérir les brûlures infectées par les souches du bacille Pseudomonas aeruginosa (lesquelles sont résistantes aux antibiotiques). Dans ce cas, une concentration minimum de 10 % de miel dans une solution liquide donne d’excellents résultats.
Même avec de tels résultats, de l’aveu même des scientifiques, les recherches devront se poursuivre. Cependant, le miel est déjà utilisé pour la cicatrisation des plaies dans certains hôpitaux français (à Limoges et Montpellier, entre autres). De plus, certaines entreprises (Medihoney, Comvita) ont déjà commercialisé des produits antiseptiques à base de miel.
Le miel de thym, pour une cicatrisation rapide et nette
Le miel de thym constitue un excellent auxiliaire pour aider à la cicatrisation des plaies, qu’elles soient de simples coupures, ou bien de plaies plus graves, voire même infectées.
Le thym possède des propriétés antiseptiques et antivirales avérées. Il est couramment utilisé en phytothérapie (sous forme broyée, en gélules ou comprimés) dans le traitement des infections pulmonaires et digestives (notamment en traitement de la diarrhée). Ses vertus antivirales en font un allié précieux dans la prévention des récidives d’herpès et de zona.
Sous forme d’huile essentielle, le thym est très efficace dans les traitements de purification de la peau par vaporisation (notamment conte l’acné, dans ce cas les effets antibactériens du thym empêchent l’apparition des boutons blancs (poches de bactéries)).
Les principes actifs du thym sont contenus principalement dans sa fleur, c’est donc tout naturellement que les abeilles les concentrent lorsqu’elles butinent, ce qui fait du miel de thym la variété de miel la plus efficace.
Principales sources :
• Amalyamag : www.amalyamag.com
• Doctorette : www.doctorette.info
• Guide Phyto : www.guide-phyto.fr
• Passeport Santé : www.passeportsante.net
• Teraka Randriantsoa : www.terakarandriantsoa.blogspot.fr
Jean-Paul Thouny
Thérapeute énergéticien, Voiron (Isère) France
Courriel : jean-paul@thouny fr
www.jean-paul.thouny.fr
Publié par : Énergie Santé