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Ce matin, malgré l’heure très matinale, quelque chose m’a poussé à me lever puis sur le trône, ma connexion à la terre mère et au ciel m’a laissé un goût amer. J’emploie ce terme et parle de cette connexion, de ce rituel parce que c’est la première chose que je fais au réveil et symboliquement, c’est chargé de sens, c’est un rituel sacré. Autre précision, je me colle au clavier sans savoir du tout ce que je vais écrire. Je laisse mes mains s’agiter avant que ma tête raisonne. Le sens de ce rituel matinal, inspiré par le divin intérieur, correspond à la nécessité de m’ancrer dans la vérité du divin à partir de ma personnalité humaine, de ce qu’elle a de plus terre à terre et humble. C’est une façon de se situer dans le juste milieu, d’appeler tout ce qui vit en moi à se tourner vers toutes les dimensions de mon être, à les reconnaître, à les connecter, avec le soutien de ma présence divine, puis à les ramener au cœur de tout ce que je suis, en mon cœur sacré. Habituellement, ce contact est confirmé par un frisson qui me parcourt des pieds à la tête comme si l’énergie de ma présence divine, associée à celle de la source père mère, du ciel et de la terre, enveloppait tout mon être. Ce matin, rien un sentiment d’être seule, désaxée, est venu à la place du courant aimant habituel. J’ai commencé à réviser ces derniers jours essayant de trouver ce qui avait pu me couper de ma source, ce que j’aurais pu faire de travers puis je me suis dit : stop ! Inutile de retomber dans la culpabilité, de se juger, tu es ici pour apprendre, il n’y a pas d’erreur. Ce n’est pas une course sur une ligne droite avec un trophée en fin de piste, il s’agit de danser en ton cœur, avec joie et légèreté et de choisir le christ intérieur pour partenaire.

J’ai repris contact avec mon âme et lui ai confié mon sentiment. Ce n’était pas le désespoir mais tout de même, un genre de tristesse, le sentiment de me sentir exclue. J’ai appelé Jeshua à la rescousse et mon cœur s’est ouvert puis une douleur s’est fait sentir en même temps qu’un attendrissement qui a fait couler quelques larmes sur mes joues.

Quand on cherche à gagner en confiance en soi, le risque, c’est de rester au niveau de la personnalité et de croire qu’on est « grand », qu’on peut agir seul. Ainsi, la confiance en soi doit passer par le cœur au risque de s’éloigner de l’essentiel, de l’essence divine. Il ne s’agit pas de casser l’ego mais de s’ouvrir plus au niveau du cœur à mesure que la personnalité prends de l’assurance, ainsi l’équilibre est maintenu.

Aimer sa personnalité oui, mais aimer encore plus l’amour, aimer faire circuler cette énergie qui restaure, régénère, ouvre l’esprit, dirige le mental…permet d’être toujours centré. Je ne vais pas non plus me punir d’avoir quitté le chemin quelques temps puisque je sais que la route est faite pour avancer librement et que c’est justement en tâtonnant qu’on marche droit. Les écarts peuvent nous rendre conscients de l’essentiel. Ce qui m’a éloigné de mon centre, c’est d’avoir regardé les vidéos de la conférence tout comme celle du génie marketing, à un rythme qui ne correspondait pas à ce que je suis. Il y a eu beaucoup de choses positives dans cette écoute mais je peux voir que ça ne remplace pas du tout la connexion à ma présence christique qui est la seule à connaitre le chemin précis que nous avons choisi de suivre ensemble. Tous les témoignages m’ont redonné confiance en moi, en mon choix de vie, ma foi, mais en même temps, ayant perdu mon propre rythme, je me suis éloignée de mon cœur. C’est difficile à expliquer.

J’avais depuis trois jours, l’impression de ne plus sentir la présence de mon âme, du divin intérieur, de n’être plus qu’une voix, celle de ma personnalité humaine. Je ne me sentais pas punie ou rejetée mais loin de mon être véritable, comme vide.

Cette sensation m’a poussée à chercher ce matin, à demander de l’aide au « médiateur », Jeshua. Comme il est plus facile de croire en un Christ extérieur, comme je suis toujours touchée par les messages de Jeshua et quand je sens que je perds le contact, je m’approche de lui, de Jésus, de cet être qui m’a ouvert le cœur en 1996.

Même si je suis convaincue que le Christ est une énergie spécifique, un taux vibratoire qui se situe au-delà de la dualité, de la vie et de la mort et même si cette connaissance est profondément inscrite en moi et indubitable, j’ai encore du mal à accepter de porter un tel « être », une telle énergie.

La peur de ma propre puissance est encore présente. Bien que le sentiment d’illégitimité ait bien diminué, il en reste quelques traces qui limitent ma puissance amoureuse. Je suis beaucoup plus en paix et celle-ci m’a ouvert le cœur au point d’aimer ma personnalité humaine, de considérer l’incarnation dans une perspective beaucoup plus large, sortant du rôle de la victime en prenant conscience de mon pouvoir créateur par attraction.

L’éveil ou disons plutôt les prises de conscience successives passent par toutes les dimensions de l’être et une fois qu’une étape est franchie, une fois que quelque chose est intégré, il est nécessaire de faire un pas de plus, même si c’est dans le noir, afin d’intégrer plus d’amour et de lumière. Le mien, ce matin a consisté simplement à m’adresser au christ intérieur même si je suis passée par Jeshua, afin qu’il m’aide à gravir la prochaine marche vers la compréhension de cette énergie qui est en chaque humain et qui se dévoile à mesure que l’amour et la paix grandissent en soi. Cet acte d’humilité, le fait de se tourner vers « l’invisible » m’ayant ouvert le cœur, je me sens maintenant bien ancrée au centre de mon être.

J’ai parlé hier, de la prière comme une façon d’affirmer ses peurs mais il est vrai qu’elle constitue aussi un acte d’humilité. La personnalité reconnaît ses limites et fait appel à la dimension plus éclairée afin d’être soutenue et dirigée. Tout dépend de l’état d’esprit dans lequel on prie. C’est vrai que la frontière entre exprimer sa détresse et proclamer le sentiment d’être victime, est très mince.  En fait, quand on reconnaît ses limites mais qu’on ne se sent pas victime de la situation puisqu’on sait qu’en soi existe une autre dimension plus lumineuse, on ne quémande pas, on ne crie pas son impuissance, on appelle la puissance intérieure à se manifester. C’est important de ne pas se sentir manipulé, victime d’une autorité supérieure. J’ai plus de facilité à me tourner vers un ami, à m’adresser au divin comme une part intime de ce que je suis. Même si je suis convaincue que le christ intérieur est l’être véritable, j’ai plus d’intimité avec mon âme, mon cœur. Il est temps que je me tourne vers les chakras du haut, que j’établisse un contact régulier avec ma présence divine. Du moins que je prenne conscience de cette présence. Je pense avoir libéré suffisamment de fausses croyances à propos de ce qu’est Dieu, pour me tourner vers cet aspect de tout ce que je suis.

Je t’appelle donc, Christ intérieur, à guider mes pas, à m’enseigner l’amour tel que tu le conçois, tel que tu l’exprimes et le vis.

Je suis encore toute émue de sentir ce contact intérieur rétabli.

En me levant de ma chaise, une petite douleur aux deux genoux me confirme la nécessité de rappeler à mon ego que la prière, l’appel à a présence christique, n’est pas une reddition. On en se soumet pas, on se rend à l’évidence. Il est important de se sentir en confiance et en amour de soi et même s’il n’est pas judicieux de « tuer » l’ego, c’est en sa propre présence Christique qu’il est nécessaire de placer sa confiance.

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Je suis toujours à relire le livre de Paméla Kribbe ; « Vivre selon le cœur » et le chapitre actuel évoque la période de l’Atlantide. Hier soir, j’ai commencé à sérieusement douter de ce que je croyais à ce niveau. Et si je me faisais des films ? Les visions que j’ai eues sont elles le fruit de mon imagination ? Finalement, c’est un peu léger pour en faire une certitude. Le besoin de s’éloigner de la dureté de la réalité du monde aurait-il créé ses images ?

Ce matin, je me dis que ça n’avait aucune importance que ce soit vrai ou pas, ce qui compte, c’est le moment présent, ce que je vis maintenant en mon cœur, la sensation du contact établi. Le sentiment clair de sentir un ami invisible, à l’intérieur de moi qui me porte et m’anime.

Je peux voir une fois de plus que le doute peut amener à se tourner avec intensité, avec une intention humble de savoir et d’entendre, de sentir qu’effectivement, l’énergie divine, le christ est là, qu’il l’a toujours été et que seule la fermeture du cœur empêche de le sentir.

Je ferais régulièrement appel à toi mon ami. Mon mental cherche comment te nommer de façon à ce que notre relation soit intime, exclusive mais tu es une énergie en tous et en chacun. Rendre la relation intime oui, mais exclusive non.

Là encore, le juste milieu est indispensable et amène à se situer dans le cœur.

Cher ego, je te demande de te faire discret, d’accepter d’être limité et de voir en cette énergie christique, une alliée, une associée et non un chef, une autorité. Je te remercie de préserver ma liberté et de m’avoir permis jusque là de ne pas me soumettre aux humains, de ne pas croire en leurs valeurs mais maintenant, il est temps de reconnaître que tu ne peux pas me guider au-delà d’un certain chemin. Qu’il est temps d’apprendre à te laisser prendre par la main.

La seule référence valable, est en moi, en cet être divin qui ne demande qu’à nous éclairer de sa lumière et à nous guider dans l’amour.

Ma raison d’être, c’est de laisser le christ intérieur diriger ma vie.

Je t’offre mon cœur, mes corps, confiante en ta bienveillance et ta sagesse amoureuse. Adoucit mon ego, imprègne le de ton énergie afin qu’il n’oppose plus de résistance et s’abandonne, se fonde en toi.

Les frissons me parcourent au point de dresser tous mes poils comme si ma peau, mon corps physique tout entier vibrait de joie!