the garden of pensiveness5

Depuis hier après midi, c’est le cirque au niveau énergétique ! Enfin depuis deux jours, ça balance entre une dimension de paix et d’enthousiasme le matin et une autre de conflit, de dualité intérieure qui se reflète évidemment à l’extérieur. Comme j’ai voulu réajuster les doses de médicaments, il y a des émotions habituellement enfouies, comme tapies dans l’ombre, qui surgissent et comme je n’ai pas l’habitude d’y faire face, c’est un peu la panique au premier abord. Heureusement, je ne suis plus submergée comme avant ! Cependant, ça entraine encore de la culpabilité et de la peur. Peur d’être la proie d’entités négatives, d’être manipulée ou d’être désagréable avec les autres.

J’ai répondu à des mails de façon plutôt directe, sans faire preuve de patience et la culpabilité s’est installée. Puis, je me suis dit, tu ne peux pas continuer à croire qu’il te faille adopter une attitude particulière pour aller vers l’autre. Ce serait du fayotage, du reniement, ce n’est pas de l’amour véritable de soi ni de l’autre d’ailleurs, ça n’est que du conformisme, de la complaisance à la limite de la condescendance.

Il est beaucoup plus facile d’être en lien quand la paix est en soi que quand la colère monte. J’ai traité ces émotions discordantes avant d’écrire et ma façon de dire mes besoins, n’a pas été balancée pour blesser l’autre mais seulement pour poser mes limites. La façon dont ça sera reçu ne me concerne pas finalement. C’est toujours selon notre propre état d’esprit que nous interprétons ce que nous recevons. La seule chose que je sache, c’est qu’en commençant par avoir de l’amour et du respect pour soi-même, l’autre nous le renvoie.

Poser des limites a souvent été un problème pour moi. C’est comme si je croyais que je devais faire passer les besoins des autres avant les miens. Les vies passées au « service du monde » ont certainement affecté mon point de vue actuel. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire. Arriver à s’aimer tout en disant ce que l’on veut, implique de ne pas craindre d’être désavoué par l’autre. Si on a peur d’être rejeté pour notre sincérité, c’est que le besoin de reconnaissance extérieure est plus fort que l’amour de soi. Or ce ne sont pas les autres qui peuvent nourrir cet amour, c’est à nous de le faire. Et ça implique d’affirmer ses propres besoins, sans honte, peur ou culpabilité.

C’est toujours le même processus quand je diminue les cachets. Cette fois-ci, j’ai d’abord parlé à toutes les voix internes et nous avons convenu de procéder de façon à satisfaire tout le monde en le faisant au micro milligramme près (je ne sais pas si ce dosage existe, il représente une image). Ainsi le corps physique n’est pas chamboulé et peut s’adapter sans que des douleurs apparaissent, le mental ne tourne pas en boucle pendant des heures, il est donc gérable et les émotions émergent une par une, sans violence, bien qu’elles soient puissantes.

Puis bizarrement, enfin logiquement, comme la peur montait, je suis tombée sur des messages qui parlent des Anunakis, des manipulateurs, du nouvel ordre mondial…

En général, je ne tiens pas du tout compte de ce genre d’écrits puisqu’ils ne font que nier le pouvoir de l’humain divin, en considérant que nous sommes de pauvres marionnettes manipulées par des puissances extérieures…Même si c’est le cas, ma seule responsabilité, c’est la gestion de mon propre monde.

Tout ce qui pourrait me faire croire que je n’ai aucun pouvoir sur ma propre vie, mon monde intérieur, je le considère comme une arnaque, un moyen de jouer sur la peur afin de vendre des solutions. D’ailleurs, tous ceux qui en parlent, proposent leur remède miracle pour en être délivré. Ou si ça n’est pas dit carrément, une technique sera mise en avant pour réaliser la libération, donnant du crédit à la personne qui propose des cours, des méthodes de soin…C’est exactement le même procédé que les médias dans le monde. On crée un événement qui fera réagir les gens au niveau émotionnel, le plus souvent par la peur, puis on propose La solution que tout le monde acceptera de bon cœur alors que celle-ci les privera de leur liberté, de leur pouvoir. Cela dit, tous ceux qui proposent une aide ne le font pas dans la manipulation, le besoin de se grandir par la soi-disant faiblesse des autres, le manque affectif ou l’ignorance de sa vraie nature.

Peu m’importe qu’il y ait des entités négatives, des extra-terrestres « mauvais », des dieux méchants…S’y attacher, c’est nier son propre pouvoir, c’est une forme de déresponsabilisation.

Je Suis un humain divin et mon pouvoir est celui d’aimer. Par la loi d’attraction, j’attire tout ce sur quoi je me focalise. Si donc je m’intéresse à ce qui peut me faire peur, j’appelle cette peur à grandir. Les émotions ont le pouvoir qu’on leur donne soit par la focalisation, soit par le rejet. En accueillant une peur, en la vivant physiquement, sans la juger, elle se dissipe et n’attire pas des fréquences semblables, de l’extérieur.

Idem pour la libération d’une dépendance, on prend une décision en concertation avec les voix intérieures et basta, on n’y pense plus, on rectifie les pensées liées aux croyances de manque de cette façon, par exemple :

« Cher mental, je comprends tes inquiétudes mais nous croyons maintenant que l’abondance, l’amour, la joie et la liberté sont notre vraie nature, que nous avons le pouvoir de choisir l’amour plutôt que la peur. Focalise ton attention sur la beauté de la nature, sur toutes ces choses qui nous rendent la vie belle, facile et agréable, tu pourras constater par toi-même qu’elles sont nombreuses et prouvent la réalité de cette abondance. La peur du manque est donc un leurre ».

Plus je vais nourrir la peur, plus je vais accuser l’extérieur et moins j’active mon pouvoir d’aimer. Il y a deux voies, celles de la peur et celle de l’amour. L’ancien monde se basait sur la peur, le manque et l’impuissance et pour en sortir, il suffit de focaliser sur ce que nous souhaitons, maintenant que nous connaissons les lois universelles. Une fois qu’elles sont validées, il nous faut réajuster nos croyances et vivre à partir de celles-ci.

Quand la vie nous renvoie que le choix de l’amour est le meilleur, les croyances deviennent certitude et dès lors, tout ce qu’on appelait « négatif » avant, n’a plus le même impact puisqu’on voit que ça nous ramène doucement sur la voie de l’amour.

Le doute accueilli comme un résidu de l’ancien mode de fonctionnement, se transforme en puissance, par le ressenti de l’essence divine.

Si on se critique d’avoir encore des pensées « négatives », elles vont nous absorber vers le bas alors que si on considère que c’est « normal », légitime même, pour des aspects de nous-mêmes, des personnages qui ont toujours fonctionné par l’instinct de survie, la paix revient. Ces personnages intérieurs ne sont pas à bannir, ils nous ont permis de vivre sans trop souffrir jusqu’à ce que nous puissions devenir conscients de notre pouvoir d’aimer.

Il y a toujours une période inconfortable quand on change quelque chose dans sa vie mais en ayant confiance en soi, en ses choix, en son pouvoir d’aimer et au fait d’être constitué d’amour et de lumière, rien ne peut nous affecter suffisamment longtemps pour nous obliger à faire demi-tour. La détermination est indispensable. Si c’est motivé par l’amour, il y a de grandes chances pour que le changement se produise réellement.

Pour l’exemple des cachets, cette fois-ci, je n’ai pas décidé de diminuer pour obéir à une peur. Celle d’être jugée par le toubib comme toxicomane. Il est vrai que je n’avais pas envie de lui dire que j’avais augmenté les doses. Mais cette fois-ci, c’est plus pour amplifier mon pouvoir d’auto-guérison que pour ne pas le décevoir ou par crainte de lui montrer qu’il a le pouvoir, par l’ordonnance qu’il me fait, de me rendre la vie meilleure.

Je sais que cette façon de cacher les émotions, d’anesthésier le corps physique, est une fuite, une forme d’ingérence et même si c’est clair, je sais aussi que l’acceptation de ce mode de fonctionnement adopté par le passé m’en délivrera. Puisque lorsque j’ai décidé de me couper de mes émotions, je ne savais pas que j’avais le pouvoir de les accueillir et ainsi de les libérer, j’ai agis selon mes croyances du moment.

Je sais que pour changer sa façon de penser, pour réactualiser son mode de fonctionnement, ça demande du temps et qu’en même temps, l’amour guérit tout, la patience est donc une aide considérable dans le processus de libération, de guérison.

Une fois que la décision est prise,  que celle-ci est basée sur des nouvelles croyances expliquées aux personnages intérieurs et en leur demandant de coopérer, je n’ai plus qu’à accueillir les émotions et les pensées, une par une, sans les juger puis surtout, à focaliser mes pensées sur tout ce qui met en évidence mon pouvoir divin.

Tous les souvenirs ou moment où j’ai senti le flot d’amour de la source, où j’ai su sans aucun doute que je suis « dieu », que je suis l’amour. Toutes les situations qui ont été transformées pas l’amour, tous ces souvenirs agréables qui amplifient ma foi en l’humain divin, vont m’aider à maintenir ma décision. Puis les pensées négatives qui viennent, en ne les refoulant pas, par leur accueil, apporteront plus de lumière, de compréhension même si au début, la paix mettra un certain temps à s’installer.

Maintenant que ma foi en l’humain divin est une certitude, je peux oser me libérer doucement, en gérant ce qui vient, au fur et à mesure.

Dessin de Samuel Silva, réalisé au stylo bille!

Hier soir, il y a eu un moment où de la colère est montée avec violence. Je l’ai senti en dedans mais aussi par le comportement des animaux qui s’éloignaient de moi alors que je n’avais prononcé aucun mot. J’aurais pu craquer devant ce constat en me disant que mon comportement me laissait seule, sans affection, que je ne voulais pas être désagréable et injuste envers eux. Mais, j’ai tenu bon en me disant que ce qui montait avait sa raison d’être et chaque fois, je répétais, « je choisis la paix », « je choisis l’amour », plutôt que de m’embarquer dans des phrases du style : « on a dit qu’on diminuait, on doit tenir le coup, on va passer pour faible, sans volonté »…Tout ça n’aurait fait que diminuer l’amour véritable de soi et m’aurait poussé à prendre un bout de cachet.

Bien que je ne sois pas encore rendue à élaborer un plan de sevrage facile et efficace, je suis convaincue depuis très longtemps que ça fait partie de ma mission de vie. Je suis certaine que c’est possible de s’en libérer facilement, sans effort, sans force de volonté mais avec une détermination ferme basée sur l’amour de soi, le goût de la liberté.

Enfin, c’est en vivant moi-même ce processus, que je pourrais le transmettre à d’autres. Je crois aussi que ce sera ma qualification, la base sur laquelle appuyer mon offre d’aide. Nous ne vivons rien par hasard et nous avons toujours l’énergie de la solution en même temps que le problème, c’est livré avec !

Nous sommes des êtres tous puissants, créés par la source afin d’exprimer ce qu’elle est de façon unique, et ce serait le nier que de transmettre quelque chose que d’autres ont reçu, de faire du copié-collé.

Ma différence, c’est de créer une méthode de délivrance par les connaissances des lois universelles reçues par d’autres, de réaliser un procédé qui soit le résultat de ma propre compréhension et de ma propre intégration de celles-ci, par l’expérience.

On n’invente jamais quelque chose de A à Z, on collecte des données que l’on recoupe puis en établissant une synthèse, on en fait quelque chose de « neuf ». Evidemment, ça demande une grande foi et un grand amour de soi. Mais ça aussi, ça s’apprend et donc ça peut aussi se transmettre.

J’avoue que je ne fais plus un objectif de ce désir de proposer un accompagnement, je me focalise d’abord sur mon auto-guérison, même si le stage pour apprendre à élaborer une étude de marché commence le 8 novembre. Je me contente de libérer la pression sans chercher à « réussir » mais juste à y aller pour apprendre. Les chiffres ont toujours été un problème pour moi et ce sera l’occasion de peut-être me réconcilier avec ça.

J’ai toujours associé le calcul à la manipulation, l’inverse de la spontanéité du cœur mais au niveau temporel, ça peut être utile.

Cela dit, ça n’est pas en tenant mes comptes avec rigueur que je vis dans l’abondance mais en ayant accueillie l’idée que l’abondance est ma véritable nature, que c’est quelque chose de légitime, normal et naturel. La terre mère aime chacun de ses enfants et pourvoie à tous nos besoins. Là encore, je n’ai pas compris ça en travaillant « dur » au jardin mais en prenant en compte le fait que la planète, tout comme l’élément terre, sont des constituantes de qui je suis et que Gaïa est ma mère. C’est l’intimité et la relation consciente et amoureuse qui ont amené l’abondance dans ma vie alors que je n’ai que le RSA.

Et encore, quand je dis abondance, je ne me limite pas aux besoins minimum, je parle aussi de « luxe » ; la nourriture bio de qualité, le confort de l’appart qui va en augmentant, les vêtements qui me plaisent, un moyen de locomotion personnel, la liberté de disposer de mon temps, de pouvoir choisir, l’accessibilité à Internet, à toutes ces connaissances, l’abondance de beauté, d’affection avec les animaux, l’amélioration de ma relation aux autres, les nouvelles rencontres…Ce sont encore des preuves évidentes pour moi, du pouvoir de l’amour inconditionnel car c’est depuis que je me l’accorde enfin, cet amour sans limites, que ma vie a complètement changé.

Je considère le luxe comme un état de satisfaction, de gratitude qui ne correspond pas forcément à la démesure mais à la façon de savoir reconnaître ce qui est bon dans ma vie, ce qui participe à mon bien-être. La démesure peut amener l’ingérence, l’attachement excessif et nourrir la peur du manque, de la perte plutôt qu’un sentiment de sécurité. Tout ce que je peux avoir dans cette vie ne me suivra pas dans l’autre monde, il est donc vain de s’y attacher. Puis, par comparaison avec la majorité de la population, en plus, tout le confort dont je dispose est un luxe réel.

L’équilibre en toutes choses, la gratitude, la liberté d’être, la foi en ce que je suis réellement, en mon pouvoir d’aimer, d’être autonome sur tous les plans et avant tout affectivement, ont beaucoup plus de valeur que tous les trésors du monde stockés dans des coffres.