Les Grands Ancêtres Egyptiens : Ces anciennes dynasties qui dérangent les scientifiques
Ceux et celles d’entre-vous qui se sont déjà attardés avec attention sur l’histoire interdite des pyramides d’Egypte ont probablement de sérieux doutes concernant l’égyptologie moderne et les théories officielles avancées par nos chers scientifiques « assermentés ».
Mais ce qui va vraiment vous exciter la nouille maintenant, c’est d’apprendre à la lecture de ce qui suit qu’il existe (entre autres) des preuves de l’existence de dynasties pharaoniques bien antérieures à celles connues du grand public. Croyez moi, vous n’êtes pas au bout de vos surprises ! (merci à pierre06 pour ces liens) Le veilleur
Pour le passé pré-pharaonique de l’Egypte nous sommes face à une très grande énigme car il existe toujours le questionnement de savoir ce qui s’est exactement passé pendant la période mystérieuse d’avant 3000 avt JC, date de l’apparition du premier pharaon dit officiel, Menes-Narmer.
Ce laps de temps où en quelques décennies, sans crier gare, apparaissent de façon foudroyante dans leur perfection tout à fait soudaine: écriture, pyramides parfaites, astronomie savante et tout ce qui va avec une civilisation d’une très haute sophistication, technicité et connaissance. Tout cela semble être donc arrivé sans délais. Comme le dit si bien l’égyptologue anglais Toby Wilkinson :
« On dirait qu’ils n’ont ni ancêtres ni périodes de développement, ils semblent être apparu en une nuit. »
Notre grand Maspero (1846-1916) nous indique de plus à propos des textes égyptiens :
« La religion et les textes qui nous la font connaître étaient déjà constitués avant la première dynastie. C’est à nous de nous mettre, pour les comprendre, dans l’état d’esprit où était, il y a plus de sept mille ans, le peuple qui les a échafaudés. » (Revue de l’Histoire des Religions, t. XIX, p.12).
Vous avez bien lu : « …avant la première dynastie. » !
Un incroyable héritage divin
Les anciens Egyptiens voyaient leurs civilisations comme un héritage venant directement d’êtres divins qui existèrent en Egypte des milliers d’années avant les dynasties pharaoniques que nous connaissons. Le papyrus de Turin, ou plus exactement le canon royal exposé dans le musée égyptologique de Turin, écrit en hiéroglyphes et datant de Ramsès II, présente la liste de tous les pharaons ayant régné sur la terre d’Egypte. Cette liste comprend non seulement les pharaons historiques, mais aussi des « pharaons-divins venant d’ailleurs » et ayant régné avant la première dynastie de Ménès. On nous dit également que cette lignée précédente aurait régné 13.420 ans !
Un peu dur pour que cela passe inaperçu et pourtant une sorte d’omerta consensuelle règne à ce sujet dans les milieux officiels préférant considérer cette lignée comme mythique ; le sujet est ainsi plus facile à éluder. Pourtant 160 fragments de ce document ont été rapportés à Turin, par l’Italien Drovetti, consul de France en Egypte en 1822. Cependant comme par hasard il nous manque certains fragments correspondants au tout début de la liste.
C’est notre génial Champollion qui avait mesuré en son temps toute la véritable importance de ce document pour pouvoir accéder à une datation réelle. Mais heureusement la stèle dite de Palerme cite également ces rois dits « mythiques », prédynastiques, remontant à des milliers d’années, mentionnant jusqu’à Horus lui-même qui aurait régné véritablement sur la terre d’Egypte.
Thot aurait régné environ de 8670 à 7100 avt JC « après la nuit de la bataille » nous précise Manéthon. En écrivant sa « Théogamie », une généalogie des dynasties dites célestes qui auraient régné sur Terre, le grand historien grec Hésiode (8ème siècle avt JC), historien très sérieux, moralisateur, vivant au temps d’Homère, avait les Grands Prêtres égyptiens pour principale source d’information. Et le Grand Prêtre égyptien Manéthon (Ma-n-Thot) de Sebennnytos dans le delta, Maître des Secrets (3ème siècle avt JC) qui avait accès à la bibliothèque d’Alexandrie et qui écrivit pour pharaon une histoire de l’Egypte en grec et en 30 volumes « Aegiptiaca », cita aussi ces dynasties d’origine divine prédynastique.
Ce qui est d’ailleurs curieux mais significatif c’est que les égyptologues utilisent toujours aujourd’hui les datations de Manéthon reconnues parfaitement fiables pour tout ce qui touche aux dynasties reconnues « officiellement », mais ils évitent soigneusement tout ce qui a trait aux dynasties préhistoriques chez lui, alors qu’ils le considèrent comme le « Père » de l’égyptologie ! Une acrobatie intellectuelle bien curieuse pour rester dans le « politiquement correct » ! L’Egyptologie évite ainsi de parler trop de Manéthon, malgré sa grande utilité et fiabilité, car pour eux certains des détails qu’il donne sont extrêmement dérangeants.
Il écrivit ainsi par exemple que selon les stèles provenant des Dieux de la première (véritable) dynastie, plus de 20000 oeuvres étaient attribuées à Thot (Tehuti, Hermès). Il rapporta également que ces mêmes Dieux avaient régné de 33894 ans à 23642 avt JC. Il faut bien avouer que c’est pour le moins gênant de la part de celui dont on détient toute la chronologie prouvée véritable des dynasties officielles. Comme c’est pratique de prendre certains éléments et d’en délaisser d’autres qui n’entrent pas dans nos schémas de pensée. Pourtant Champollion, lui qui avait lu énormément de textes originaux, de plus pourvu de son flair et génie extraordinaire a bien reconnu l’existence d’au moins 42 de ces livres de Thot :
« Il y a en tout quarante-deux livres principaux d’Hermès (Thot) dont trente-six où est exposé toute la philosophie des Egyptiens, et qui sont appris par les prêtres de haute classe. » (« L’Egypte Ancienne », Paris).
Manéthon nous donne des détails fort intéressants sur les dynasties dites « divines » qu’il divise en trois sortes nommées « Les Dieux », « Les Héros », et les « Manès ». Ce qui est passionnant c’est qu’il avance que la catégorie des « Dieux » serait subdivisée en 7 sections avec à la tête de chacune un « Dieu », entre autres Horus, Anubis, Thot, Ptah, Osiris, Ra… , et que « ces Dieux seraient originaires de la Terre » puis seraient devenus ensuite « célestes, astronomiques en gagnant les cieux ».
(Vous avez bien lu : « originaires de la Terre ». Il y a sans doute beaucoup à découvrir dans les royaumes souterrains de notre planète.) Ensuite viennent les « Héros », des êtres aux pouvoirs terrestres surnaturels, et enfin « Les Manès », des êtres glorieux (appelés aussi « Khus ») correspondant à des esprits d’ancêtres gouvernants ailleurs. C’est d’ailleurs Osiris lui-même qui dit dans le « Livre du sortir au jour » :
« Les tunnels de la Terre m’ont donné la naissance ».
Et selon Plutarque qui a écrit un ouvrage très savant sur le culte rendu à Isis et Osiris :
« Ra partit dans les cieux et Osiris devint pharaon d’Egypte avec Isis et ils construisirent Thèbes [la Luxor actuelle] ».
Il existe enfin de nombreuses généalogies prédynastiques citées par de nombreux chercheurs sérieux du début de notre ère, comme celle d’Eusebius, évêque de Césarée en Palestine ou celle du plus important chroniqueur byzantin Syncellus, résidant en Palestine aussi.
Des durées de règne inimaginables et pourtant…
Tous nous parlent donc d’une lignée de « dieux » ayant régné chacun plusieurs centaines d’années pour un total de 23,200 ans, puis ensuite une liste de « Shemsu-Hor », des dits « suivants d’Horus » ayant régné au total pendant 13,400 ans, puis viennent les noms des pharaons « normaux » que nous connaissons.
Le fait que des souverains divins et demi-divins aient pu régner chacun des centaines d’années est inacceptable pour notre vision des choses mais nous devrions nous demander alors pourquoi nous acceptons les centaines d’années de vie des personnages et prophètes de la Bible tel Enoch qui vécu plus de 360 ans, sans broncher. Beaucoup de facteurs expliquant un vieillissement beaucoup plus lent pourraient se comprendre aujourd’hui grâce aux sciences: gravité terrestre différente, densité moindre ou ADN mieux protégé ou différent, autres façon de mesurer le Temps; les thèses sont multiples pouvant justifier de telles durées de vie.
C’est pendant la période (à partir de 4000 avt JC) des étranges « Shemsu-Hor » – ces dits « compagons d’Horus » décrits portant des masques de faucon ou de loup, que l’on pense initiateurs des dynasties pharaoniques (mais ce n’est pas tout à fait ainsi comme nous allons le voir) – qu’apparut brutalement un degré de sophistication inégalé, une civilisation remarquable dans toute sa splendeur. C’est le chercheur et philosophe Schwaller de Lubicz (1887-1961) qui a ma connaissance à « imposé » généralement la traduction « Shemsu-Hor » par « Suivants d’Horus » reprise par des milliers d’autres depuis.
Il entendait donc par là un peuple très avancé arrivé en Egypte à la préhistoire apportant soudain tout le savoir. C’est d’ailleurs suite à cette croyance fortement répandue que bien des auteurs ont immédiatement pensé et écrit, comme le prolixe Sitchin (pensant qu’ils s’agissait du peuple Annunaki ayant atterri à Sumer d’abord), que c’était là l’arrivée brutale d’êtres venus d’ailleurs, des sorte d’ET. Or c’est non seulement faux et bien plus compliqué que cela mais c’est surtout bien davantage extraordinaire.
Les traces matérielles avérées : le peuple ANU
Penchons nous d’abord sur les travaux d’un ancien égyptologue français, Emile Amelineau (1850-1915) qui se consacra aux premières dynasties et qui excava pour la première fois des tombes de pharaons de la première dynastie (officielle). Amélineau au fur et à mesure de ses excavations dans le sud de l’Egypte découvrit des preuves de l’existence d’un peuple déjà avancé avant les pharaons de la première dynastie. Il découvrit notamment le peuple de race noire « les ANU » (parfois nommés « aunu » – rien à voir avec les Annunaki, ce n’est pas parcequ’il existe la même sonorité de mot en plusieurs langues qu’il désigne la même chose), qui faisait de l’élevage et de l’agriculture extensivement tout le long du Nil et qui s’enfermaient à l’intérieur des murailles défensives de citées qu’ils construisaient.
On constate qu’ils avaient fondé les villes d’Esna (Anutseni), d’Erment (Anu Menti), de Qush, de Gebelein (Anti) et même d’Héliopolis (qui se nommait à l’origine « Anu »), car ces villes comportent toutes dans leurs noms écrits les signes caractéristiques désignant le peuple Anu, les trois colonnes. Et selon bien des chercheurs (Chandler, etc), les plus grandes figures de l’Egypte ancienne tel Osiris, Isis, Hermes, Horus viendraient de cette ancienne race Anu. Je vous rappelle que selon les anciens textes, Osiris par exemple est dit « Fils de Geb et de Nut, né à Thèbes en Haute Egypte », lui conférant ainsi une réalité de vie historique (les textes mêmes racontent qu’il enseigna les arts de l’agriculture et installa des lois justes). Pour ma part je ne suis pas tout à fait d’accord avec la thèse d’une appartenance exclusive aux Anu de ces personnages.
En tout cas, les Anu connaissaient l’utilisation des métaux, de l’ivoire, étaient très organisés et savaient écrire. Ceci fut prouvé par nombre d’artefacts provenant d’eux trouvés dans la région d’Abydos par Amélineau et decrits dans ses « Fouilles d’Abydos ». L’archéologue précise
« Si Osiris bien que né à Thèbes était d’origine nubienne [de la race noire du Soudan], il serait facile alors de comprendre pourquoi la lutte entre Osiris et Seth prit place en Nubie. ». (« Prolégomènes » p.124/123).
Il fait remarquer aussi qu’Osiris semblait avoir « un épithète ethnique désignant son origine nubienne ». N’oublions pas que selon des chercheurs, Anu est un terme appliqué à Osiris lui-même et Amélineau cite le passage du chapitre XV du dit « Livre des morts » (véritable traduction du titre « Livre de la sortie à la Lumière ») :
« Ô Toi Dieu Anu dans la terre montagneuse d’Antem! Ô Grand Dieu de la double montagne solaire ! ».
Or c’était le nom d’Osiris dans son rôle de 4ème Pharaon sur Terre que les Grecs ont traduit par Onnuphris, c’est à dire « Le Bon ». Nous avons un document prédynastique Anu extraordinaire trouvé cette fois par le grand égyptologue anglais Flinders Petrie (1853-1942) à Abydos. Il s’agit d’une tuile inscrite déterrée sous le temple dynastique. L’inscription comporte le portrait en faïence vernissée du chef ANU Tera-neter. Il y a même son adresse inscrite au dessus « Palais des ANU à Ermant, Tera?neter ».
Existence de plusieurs groupes
Mais les Anu ne sont qu’une contribution à la civilisation égyptienne. Il y en a d’autres et c’est ce qu’on découvre de plus en plus grâce aux toutes dernières trouvailles archéologiques dans le sud de l’Egypte. Il faut compter aussi avec les MESNITU (que certains chercheurs assimilent aux Shemsu-Hor) qui viendraient de Punt, plus exactement pour certains de Somalie. Leurs Terre se nommerait Ta Neteru (« La Terre des Dieux »). Ils étaient des métallurgistes et forgerons principalement et auraient fini par dominer les ANU et leur terre nubienne Ta Seti (« La Terre du Lien » ou « Terre de la Proue » selon les traductions) du Soudan.
Petit à petit les deux Terres furent assimilées en une seule, Ta Khent (« La Terre du Commencement »). La différence physique entre les ANU et les MESNITU se note dans les mâchoires, celles des ANU étant plus arrondies et courtes alors que celles des MESNITU sont carrées comme celle de Narmer-Menes. Mais il y a aussi des sous-groupes à l’interieur de ces deux groupes comme les Beja (chez les MESNITU) et le peuple Rekhytu au nord (qui seraient arrivés dans la vallée du Nil par Coptos) et des groupes soutenant ou se mélangeant aux ANU provenant du Sinaï et de Libye.
L’histoire est complexe car vous avez encore d’autres groupes de différentes provenances : les AAMU de style asiatique mais habillés comme des égyptiens et vivant dans les montagnes d’Egypte, les NEHESY vivant au delà du Soudan actuel, les TEMEHU du désert de l’Ouest, de Libye et des côtes du nord de l’Egypte. Tout ces peuples n’étaient pas de simples chasseurs et simples aborigènes comme certains le pensent ; ils avaient de hautes connaissances et une grande organisation – mais alors d’où venait leurs connaissances en des temps si reculés ?
D’abord examinons ce qui existe tangiblement : les fragments humains accompagnés de signes de civilisation, les plus anciens que l’archéologie ait trouvé récemment en Egypte (mais on risque de trouver les mois prochains encore bien plus ancien), ont été trouvés à 250 km au sud d’Assouan à Qadan, dans des sépultures élaborées avec rituels qui dateraient entre 13.000 à 9.000 avt JC officiellement. Cela est un fait avéré, ils n’étaient pas de simples aborigènes, ils avaient des outils, des connaissances en agriculture, des rituels complexes. Même si ce n’est pas encore la haute sophistication que nous cherchons, notons déjà qu’ils étaient bien plus anciens que les Sumériens et même les Ubaïdiens antérieurs. Il est temps que les gens se rendent compte que la civilisation sur Terre n’a sans doute pas commencé à Sumer (affirmation du 19ème siècle imposée par les mouvements bibliques !) ; c’est bien plus complexe que celà et les preuves affluent de plus en plus de partout.
Je ne peux m’empêcher de vous signaler la découverte le 7 mai 2009 dans une caverne de la montagne près de Denderah dans le sud égyptien par une équipe belge, d’un squelette qui daterait d’entre 30.000 et 33.000 ans. Mais il y a mieux, son crâne était tourné vers l’est et on a trouvé des poteries autour de lui attestant en tout cas d’un certain niveau de culture.
Un mystérieux peuple aux crânes volumineux
Mais revenons à la recherche de notre groupe de personnes à la connaissance très élevée qui était apparemment beaucoup plus avancé que les autres en terme de véritable civilisation, et qui aurait disparue vers 4000 ans avt JC en Egypte. Le Professeur Walter B. Emery (1903-71), l’excellent archéologue et auteur du fameux livre Archaic Egypt, qui excava beaucoup à Saqqara et au total plus de 45 ans en Egypte, trouva dans des tombes, des restes de personnes ayant vécu à des époques prédynastiques au nord de la Haute Egypte.
Or les caractéristiques de ces corps et squelettes sont incroyables. Les crânes sont d’un volume inusité, ils sont dolichocéphales c’est à dire que la boîte crânienne, vue par sa partie supérieure, est ovale, la plus grande longueur l’emportant environ d’un quart sur la plus grande largeur, et parfois les sutures habituelles sont absentes. Les squelettes sont plus grands que la moyenne de la zone et surtout l’ossature est plus large et plus lourde. Il n’hésita pas à les assimiler aux « Suivants d’Horus » et trouva que de leur vivant ils remplissaient un important rôle sacerdotal.
Or en ce qui concerne les dolichocéphales, il semble qu’il s’agit là non pas d’une lignée d’évolution préhistorique mais bien plutôt d’une lignée provenant d’un cycle de civilisation antérieur au déluge. En fait on a déjà trouvé ces crânes dolichocéphales dans plusieurs régions du monde. Ainsi les Dr J. Von Tschudi et Mariano E. Rivero au Pérou ont dénombré trois races pré-incas dolichocéphales : les Chinchas, les Aymaras et les Huancas. Les chercheurs trouvèrent aussi que si les Chinchas avaient le crâne allongé c’est parce qu’ils bandaient les crânes de leurs enfants dans le but de ressembler aux deux autres groupes qui eux ne pratiquaient pas le bandage de crâne.
On réussi à déterminer que le groupe d’origine ayant les caractéristiques les plus fortes et naturelles est celui des Chinchas. Ils auraient précédé le premier Inca Manco Capac et auraient influencé à la fois les Incas et les Mayas plus tard. Et le chercheur A. H. Verrill et Posnansky font remarquer que la plus ancienne ville pré-Inca du Pérou est Tiahuanaco (du même âge que l’Egypte prédynastique), et on trouve au Tihuanaco Museum des crânes dolichocéphales de cette époque. On affirme donc qu’il a éxisté une race pré-diluvienne que l’on trouve un peu partout sur le globe et qui avait le crâne conique allongé de façon naturelle, comme l’affirme quelques chercheurs dont le Dr Tschudi qui le démontre car il possède un foetus de 7 mois au crâne dolichocéphale encore dans le ventre de sa mère fossilisée de cette époque.
Tout ceci est loin d’être « politiquement correct » car cela remet en question la génétique, l’histoire de l’évolution et les croyances bibliques, aussi ce n’est que très lentement que les gens absorbent ces nouvelles données pourtant passionnantes. Pour démonstration, le fait que l’on est retiré de la vue du public les crânes dolichocéphales du Musée de la Valette à Malte pour sans doute ne pas choquer les mentalités religieuses de certains. En effet, à Malte on a retrouvé environ 700 crânes dolichocéphales dans les hypogées de Hal Saflieni et dans les tombes des temples mégalithiques de Taxien, Ggantja. Là ce sont les Dr Anton Mifsud et le Dr. Charles Savona Ventura qui analysèrent les crânes et arrivèrent à la même conclusion qu’au Pérou en arrivant à discerner trois groupes différents, certains complètement « naturels » d’origine, d’autres ayant subi des bandages.
Or il y a là un lien encore plus étroit avec l’Egypte. L’ancien nom de Malta (Malte) est Melita, du nom latin pour le miel mel, et le symbole de Malte est une abeille avec ses cellules-rayons hexagonaux. N’oublions pas que le symbole de pharaon en Egypte est aussi l’abeille (« Bit ») qui lui donne une de ses titulatures, que le miel était reservé à pharaon et aux grands prêtres et que Mel (ou Mer) était un des noms attribué en Egypte aux pyramides. D’autre part le culte solaire prédominait à Malte comme en Egypte. Or la caste dolichocéphale disparut à la même époque à Malte et en Egypte.
Dans mes propres recherches je constate que de plus il y aurait eu sans doute une migration depuis l’Egypte vers Malte de ces êtres dolichocéphales et on en trouve trace aussi dans la civilisation crétoise. Quoi qu’il en soit cette race qui apparemment était consacrée à la prêtrise et à l’enseignement et qui se mélangeait très peu ou très lentement, avait partout comme point commun celle de construire des monuments mégalithiques et de former une caste dominante sacerdotale partout où elle se trouvait. Est-ce que ce peuple serait bien les restes d’une race ante-diluvienne, peut être, mais est-ce que ce sont là les fameux Shemsu-Hor, pas sûr.
Les Shemsu-Hor selon la tradition orale égyptienne
En effet que dit la tradition orale, encore vivace chez certains Egyptiens aujourd’hui, initiés de génération en génération ? Eh bien, que le terme Shemsu-Hor aurait été très mal traduit. La désignation de « Suivants d’Horus » n’est pas convaincante. Pour eux le mot est d’abord « Seshu-Hor » et désigne en très ancien égyptien « le principe évolué de l’homme ». Le mot « Zep Tepi » que les fameux Robert Beauval et Graham Hancock ont traduit en « Premier Temps » serait pour eux (et aussi d’ailleurs pour l’égyptologue anglais E. A. Raymond) à traduire par « Quand les dieux se manifestèrent en humains ». La phrase exacte que l’on retrouve sur les murs du temple d’Edfu est « Ntr ntri hpr m sp tpy » c’est à dire « Le dieu sanctifié qui est venu à naître à la première occasion ».
Les passeurs de la tradition orale disent que ces mots font donc référence à une époque où le divin se manifestait chez les humains pour élever leurs conscience car disent-ils, les humains d’alors en Egypte, le peuple Shesh (d’où Sheshu-Hor), organisé en 42 tribus (ce qui donna plus tard les 42 Nomes ou régions) commençait à perdre ses sens. En effet si nous possédons aujourd’hui nos cinq sens, pour les passeurs à cette époque-là nous en avions 365 ! Nous en avons vraiment perdu beaucoup ! Et donc le divin se manifestait de plus en plus à cette époque pour essayer d’enrayer déjà la dégradation et perte des sens des Shesh et pour essayer de préserver la communion avec les 360 Neters (improprement traduit selon eux, en « dieux »), c’est à dire « les 360 Principes de la divine création ». Nous avons donc à l’origine, ce peuple Shesh constitué de 42 tribus (dont les Anu) de différentes provenances s’étant uni et ayant eu des ancêtres prestigieux comme Anubis, Osiris, etc…, et une mystérieuse race dolichocéphale dont on ne sait presque rien.
Une chose est certaine, l’Egypte a été un creuset incroyable de races mêlées et il va falloir continuer à étudier sérieusement la provenance de ces peuples. On sait déjà par tous les documents de l’Ancienne Egypte que « Le peuple égyptien provenait du pays de Punt » et aujourd’hui les savants se battent pour donner un lieu géographique exact pour ce lieu, le plaçant tour à tour en Ethiopie, au Soudan et ailleurs encore. La thèse la plus riche et convaincante à mon sens est celle de Dimitri Meeks, Directeur de Recherche à l’Institut d’Egyptologie François Daumas. Le Dr Meeks lui place Punt en Arabie et c’est la seule thèse complètement convaincante par rapport aux textes. Dès que l’on pourra mener des recherches là-bas je suis certaine que nous en apprendrons bien davantage sur les premiers Egyptiens. Mais il va falloir que les chercheurs s’ouvrent davantage à un nouveau paradigme, celui d’une histoire très avancée existante bien avant le dernier déluge.
Texte et photos : Antoine Gigal
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Références
• Les nouvelles fouilles d’Abydos, 1895-1896, et 1896-1897 et 1897-1898, compte-rendu in extenso des fouilles…, Amélineau, E. Leroux, Paris, 1901 et 1902 et 1904-1905
• Dr G.Elliot Smith : « The Ancient Egyptians » 1923, Harper
• Posnansky, Arthur. Tiahuanacu. New York: J.J. Augustin, 1946.
• Randy Koppang, « The Dolicohcephaloids Missing race of Our Human Family »
• Dimitri Meeks – Chapter 4 – ?Locating Punt? from the book ?Mysterious Lands?, by David B. O’Connor and Stephen Quirke.
• C. Savona Ventura- Anton Mifsud- Prehistoric Medicine in Malta- Proprint Co, 1999
• Anton Mifsud – C. Savona Ventura- Facets of Maltese Prehistory- Prehistoric society of Malta, 1999
• Graham Hancock- Fingerprints of the Gods- Corbaccio, 1996
• David Rohl- Legend- Piemme, 2000
Depuis http://www.le-veilleur.com/