Sculpture d‘Isabelle Jeandot qui illustre parfaitement l’accueil de l’amour et de la lumière.
Darpan : Le plexus solaire
Je dois une bonne nuit de sommeil, même si elle ne fut que de 6 heures, à « Monsieur » Darpan. Voilà du concret, l’amour abordé de façon authentique, simple, familière même, mais dans le sens le plus noble du terme. Chaque fois que je regarde une de ses vidéos, je suis avec lui, je participe au séminaire ! Et à chaque fois, je vis une belle expérience, une magnifique libération d’une de mes peurs les plus handicapantes. Même si je ne m’en effrayais pas trop, je ne pouvais donner un sens précis à cette sensation d’oppression sur le plexus solaire, comme une brûlure, avec laquelle j’apprenais à vivre. Comme cette « douleur » était accueillie la plupart du temps, ça devenait moins oppressant. Je la sentais une fois que les cachets ne faisaient plus effet et je me contentais d’accepter qu’elle soit là, d’accepter de sentir d’être vivante, d’avoir des sensations pas forcément agréables. C’est aussi grâce à une de ces vidéos que j’avais enfin osé aborder le monde des émotions en ne les régulant plus systématiquement par la chimie. Je vivais donc ces contractions sans trop en souffrir mais ce que j’ai entendu hier, m’ouvre une porte, c’est le cas de le dire ! En effet, il explique ce qu’elle est d’une façon simple en accompagnant une des personnes venues assister à son séminaire.
C’est en fait la source de vie qui veut entrer en soi, qui veut circuler et en respirant tout en acceptant qu’elle nous pénètre, un relâchement se produit et une ouverture se créée. Ce n’est pas vraiment nouveau puisque la respiration profonde et calme participe à l’alchimie des émotions. Ce qui est une découverte, en tous cas pour moi, c’est de connaître enfin la cause de cette sensation. De pouvoir décontracter aussi le mental et d’avoir maintenant envie d’accueillir pleinement l’énergie de vie. La peur même si elle était amoindrie par l’acceptation est devenue un profond désir de découvrir ce qu’est cette pénétration, de la vivre, de se laisser envahir par le flux.
Chaque fois que je réalise un exercice qui allie le mental, la raison, le corps physique et l’amour, il s’en suit quelque chose de magnifique, difficile à exprimer avec des mots. La première chose que je fais, c’est de ne pas attendre quoi que ce soit, de me plonger dans l’expérience sans que le mental n’intervienne par des questionnements, ne viennent sur le devant de la scène. Darpan est selon moi, un bon accompagnateur puisqu’il met tout de suite en confiance en expliquant qu’il n’y a aucune raison de craindre quoi que ce soit. Il arrive à rendre à la peur son aspect amoureux, lumineux. Il accompagne l’autre à trouver sa propre lumière avec tendresse. Il démontre que c’est en accueillant amoureusement, ce qui nous apparaît comme de l’ombre, que celle-ci se transforme.
C’est la pure application de ce que mon intuition me susurre continuellement :
« L’Amour est La Solution à Tout ».
Mais assez « d’éloges », place à l’action !
Darpan « Le plexus solaire »
Je suis vraiment reconnaissante de constater une fois de plus que l’amour a permis cette ouverture. En effet, depuis pas mal de temps, vous aurez remarqué que je « critiquais » pas mal les messages qui abordent l‘humain d’un point de vue purement spirituel, énergétique, qui considèrent l’aspect divin supérieur à l’aspect humain. On reste bien souvent dans la hiérarchisation qui n’est pas l’amour mais la division, l’exclusion. Les parts de soi qui ont besoin de rêves et d’évasion sont extrêmement nourries par ces lectures mais elles éloignent finalement de la réalité du monde physique et donnent envie de fuir la réalité de la Terre.
Très souvent je me dis que c’est comme une drogue avec ce que ça comporte d’inconvénients, la rechute dans la réalité du quotidien, la sensation d’être sur un fil tendu, en équilibre précaire entre rêve et réalité et d’avancer sans filet.
Oui ça nourri la foi, d’une certaine manière mais il n’y a pas de point de jonction, pas de pont entre l’humain et le divin.
Les techniques qui abordent l’humain divin de façon globale et permettent d’unifier tous les corps, de réconcilier les deux aspects, sont heureusement de plus en plus nombreuses et le fait d’avoir décidé de cesser de critiquer les « vendeurs de rêves », m’a amené tout droit sur cette vidéo.
Quand je donnais mon point de vue sur ces messages et leurs effets, j’étais partagée, quelque chose en moi me disait que ce n’était pas juste, que je me faisais du mal à nourrir des sentiments négatifs, à critiquer mais d’un autre côté, je vois tellement les dangers de ce que véhiculent certains messages que je ne pouvais m’empêcher de le dire.
Le juste milieu, le dosage permet de se situer au point zéro mais l’éclairage, la lumière qui est libérée par l’ouverture de cœur, par l’abandon de la critique, de l’accusation, est encore mieux.
C’est encore la preuve que le fait de choisir l’amour permet de se placer en mode réceptif, de s’ouvrir à la nouveauté, et ainsi de recevoir de nouvelles données qui élargissent le cœur et la conscience. C’est une nouvelle étape vers l’autonomie !
Le fait de savoir gérer ses émotions, de les accueillir non seulement rend plus libre et autonome mais en plus, je peux constater qu’elles sont des portes qui empêchent l’énergie de la source, de l’amour de circuler librement en soi, tant que la peur, le déni ou le rejet en bloquent l’ouverture. Lorsque le mental comprend qu’il n’y a pas de raisons d’avoir peur de ce qui se cache derrière ces portes, il lâche son rôle de gardien et devient spectateur du phénomène. Il participe à l’aventure en reporter attentif et c’est dans ce rôle que j’aime le voir jouer.
Il est enfin validé, accepté et l’amour qui circule en lui, le rend lumineux. De cette façon il n’oppose plus de résistance à suivre, à se laisser guider par le cœur.
Je peux constater une fois de plus que tout ce qui vit en nous a un sens, une raison d’être et qu’en accueillant, en aimant tout ce que nous vivons en dedans, nous découvrons l’amour et la lumière que nous sommes en vérité.
Nos ombres sont des portes qui une fois acceptées, aimées, s’ouvrent et laissent entrer l’amour pur.
Je n’ai pas vraiment senti de chaleur ou d’amour en réalisant cet accueil, mais les larmes qui ont coulé, même si ça n’a pas duré et si elles ont peiné à se libérer, constituent un signe évident qu’un relâchement a été effectué, que le mental s’est autorisé à tomber la garde ! La prochaine fois, l’énergie pénétrera avec une résistance moindre et peu à peu, je pourrais lâcher les stratégies de contrôle, mes peurs, non seulement mentalement mais en plus en le vivant de l’intérieur, au niveau émotionnel aussi.
Je sentais bien que l’acceptation était la clef mais il me manquait quelques éléments pour oser croire que je pouvais me délivrer de la dépendance aux cachets, sans souffrance et facilement. Facilement, ne veux pas dire d’un coup de baguette magique, du jour au lendemain. Même si j’ai déjà vécu cette délivrance, il manquait la compréhension. Cette libération miracle ne m’appartenait pas, je n’avais rien compris. En plus le contexte dans lequel je l’avais vécue n’était plus du tout d’actualité. En effet, à l’époque, c’est la foi au Christ et la certitude que « Dieu le père » voulait me délivrer de mon passé, qui m’avait sortie de ce piège. J’avais une compréhension faussée du divin et voyais Dieu comme un père « vengeur » qui réparait l’injustice vécue dans l’enfance or ça n’est pas du tout ça !
Non seulement je continuais de nourrir l’injustice en croyant être privilégiée de l’autorité divine mais en plus je n’étais pas du tout autonome, je restais à la merci de cette hiérarchie. Le sentiment d’être une marionnette n’a pas tardé à se faire sentir par la suite. Ce dieu dont l’amour était conditionnel, puisqu’il fallait obéir à des commandements pour lui plaire, ne pouvait me donner la liberté, l’autonomie tant recherchées. Je m’amputais de parts de moi-même en me pliant à la volonté d’un Dieu extérieur.
Quand j’ai eu un moment de conflit intérieur après que j’aie arrêté la drogue du jour au lendemain, ce qui m’a permis de ne pas replonger, ce sont les trois heurs de supplication à genou, pour ne pas tomber dans les mains des forces obscures!
Même si elles existent, même si elles peuvent influencer, nourrir la peur ne fait que maintenir prisonnier et je sais que seul l’amour, l’acceptation peuvent réellement guérir, et rendre souverain.
Oui, le « mal » existe mais tant qu’on le craint, on risque d’en être la proie et en plus de le nourrir de l’amplifier.
Tout schéma dualiste est un piège, tout ce qui divise est faux.
Je veux croire uniquement à l’amour qui englobe tout, qui ne rejette rien.
Puisque toute la création est divine, tout a sa raison d’être, même le « mal ». Ce que nous appelons ainsi, n’est qu’une interprétation de notre ignorance, de notre manque d’amour et de lumière.
Le feu par exemple, est une énergie qui est autant « bonne » que « mauvaise ».
Je me régale devant la flamme contenue, qui m’apporte chaleur, réconfort, douceur et me permet de vivre dans la détente.
Ce même feu sorti de l’insert, serait la destruction, la mort !
Ce que nous nommons « mal », est une énergie inconnue non maitrisée. Nous ne la maitrisons pas parce que la peur l’amplifie, la rend monstrueuse mais si nous apprenons à la connaître, déjà en ne la refoulant pas, nous nous rendons compte non seulement qu’elle n’est pas mauvaise mais qu’elle nous épanouit, nous permet de grandir en maitrise, en autonomie, en puissance, qu’il y a de l’amour en elle.
Le fait de choisir cette voie de l’amour, du juste milieu, est ce qui me procure de la joie et change ma vie de façon spectaculaire et merveilleuse !
Un voisin est venu me ramener du bois bien sec, des branches assez fines qui font de jolies flammes, un autre m’a amené des morceaux plus gros, du chêne Alezine très calorifère et s’est mis à trier le tas que j’avais sommairement rangé. Je ne vous cache pas que je suis encore mal à l’aise de me faire servir ainsi, mais j’apprends à accepter, à ne plus y voir de « mal », de pièges.
En étant dans l’amour de soi, en renouvelant mes choix, en ayant confiance en la vie, en me positionnant en mode réceptif, en acceptant de recevoir, celle-ci me sert littéralement, au travers de ses enfants !
Je vis la loi d’attraction, de création et de permissivité, de façon extraordinaire ! Ces lois universelles se vérifient dans mon quotidien. A ce propos, un message reçu par channeling, aborde ce thème un peu plus en détail et je le publierais tout à l’heure.
Ce blog témoignant de l’humain divin, et des « conséquences » de choisir l’amour, l’acceptation et la voie du milieu, il est donc logique que quelques messages émanant d’êtres de lumière soient publiés. Là encore, le dosage et le tri demeurent essentiels.
Les maîtres ne vivent plus sur terre et ont une vision trop énergétique de qui nous sommes. Ils peuvent nous donner des informations utiles mais nous devons les appliquer dans la chair, expérimenter ce qu’ils enseignent.
Ensuite, c’est entre humain que nous pouvons faire l’expérience de cet amour dans la chair. En regagnant la confiance en soi, en l’autre, nous pouvons changer le monde, notre monde puis influencer notre entourage.
Encore une fois, les maitres nous guident mais c’est à nous, humains divins, de réaliser l’ascension humaine afin de bâtir un nouveau monde, de donner aux jeunes le moyen de le faire.
Nous sommes la génération qui change les croyances, qui transmute les émotions et amène plus d’amour dans ce qui est. Notre travail est de modifier l’inconscient collectif en modifiant notre propre système de croyances.
En nous remplissant d’amour, en adoptant la voie du cœur, en laissant l’intuition nous guider, nous rééquilibrons les énergies masculines et féminines, creusons la voie du juste milieu pour que les enfants puissent y marcher et garder le contact avec leur cœur pour bâtir le nouveau monde. Nous apportons une alternative, une révolution intérieure et en diffusant ces énergies, d’autres nous emboîtent le pas, s’éveillent à leur vraie nature, à l’amour.
Nos parents, puis les générations passées ont obtenus des droits par la violence, la révolte mais nous devons le faire par l’amour. La libération de la femme a engendré la confusion mais elle était nécessaire, nous devions sortir des rôles préétablis.
Maintenant, c’est l’heure de la cohérence, de suivre le cœur. De cesser d’opposer, de diviser mais d’envisager chaque chose comme un composé de deux forces qui ne sont pas opposées mais complémentaires. Chacune d’elle sert la vie, l’évolution; ensembles c’est une dynamique, la vie qui se manifeste.
La première libération à s’offrir, c’est celle de la notion de séparation dont le concept bien/mal en est la plus terrible expression.
En suivant le cœur, nous sommes dans la cohérence, c’est son « travail », sa fonction première que découvrent les scientifiques. Vous pouvez cliquer ici*
http://lydiouze.blogspot.fr/2013/07/quoi-bon-video-dr-eben-alexander.html#more
http://lydiouze.blogspot.fr/2013/11/limmensite-de-notre-esprit-vue-par-le.html
pour accéder aux messages de deux médecins américains qui ont vécu des expériences particulières les amenant à considérer l’humain et la vie en associant les points de vue spirituels et scientifiques; le docteur Alexander Eben et le docteur Jill Bolte Taylor.
De même que cet extrait de reportage à propos des fonctions et même des « pouvoirs » du cœur et de l’amour :
« Intelligence du cœur »*
http://lydiouze.blogspot.fr/2013/11/leffort-consiste-maintenir-ses-choix-et.html#more
Que notre cœur s’ouvre afin que l’amour que nous sommes éternellement, puisse fleurir et s’épanouir. En tous cas, c’est une fois de plus mon choix du jour, celui de l’amour, de la paix, de la liberté, de la joie, de la souveraineté…
Je viens de refaire « l’exercice » en insérant la vidéo et cette fois-ci, comme je l’avais pressenti, le flot de larmes qui s’est déversé a créé une immense détente, un profond sentiment de gratitude mêlé de tristesse. Celle de m’être privée de sentir, d’oser laisser la Vie s’écouler en moi. Mais, il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Encore merci Darpan, pour ce magnifique cadeau! Cette ouverture qui promet encore plus de libération, de maitrise et d’amour.