La culpabilité est la plus grande illusion concernant soi-même et l’autre. Les nombreuses souffrances causées par l’attachement à nos erreurs nous empêche de les comprendre et de les changer.
Dans le passé, j’ai eu une parole ou une action qui n’a pas été influencé par l’amour, mais par la peur. Aujourd’hui je me rappel ce moment passé et le ramène dans mon présent, amenant dans mon expérience une souffrance que je vais rejeter et qui s’accumulera dans ma boîte à souffrances.
Je crée le même problème quand c’est la parole ou l’action dans le passé de quelqu’un d’autre que j’amène dans mon expérience ici et maintenant. La souffrance se manifeste à moi de diverses façon, et si je l’extériorise sur quelqu’un d’autre, une émotion de colère et désir de justice entraîne un jugement et une condamnation qui intérieurement me fait souffrir. Ici aussi, quoi qu’il se passe, je dois cacher et refouler ces émotions de colère dans ma boite à souffrances.
Cette boite à souffrance se remplie de toutes ces émotions non comprises et refoulées tout le long de mon histoire personnelle. Fréquemment pour nous aider, la vie nous amène des situations où ces émotions resurgissent avec l’opportunité de les comprendre et de les guérir. Bien souvent, le même schéma de peur et de refoulement se déroule et la boite à souffrance grossit de cette nouvelle émotion tandis que je répète les même erreurs que je souhaitais tant changer.
Ouvrir la boite par une analyse du passé, des justifications ou des condamnations ne permet pas une guérison autre qu’apparente. C’est dans les situations présente, quand une émotion reviens dans mon moment présent qu’il est possible d’avoir une attention pour elle, de lui donner son espace, sans la juger ni la refouler. En l’acceptant pour ce qu’elle est, une explosion d’incompréhension, on peut l’accueillir, l’aimer et la laisser être.
Quand une émotion est comprise et acceptée, elle s’atténue et laisse place à un sentiment de paix. Je me suis pardonné, je ne rejette plus cette émotion ainsi elle n’est plus nourri par ma peur qu’elle prenne le contrôle de ma vie. Quand je suis dans cette joie du pardon inconditionnel à mon égard, je ne vois plus de culpabilité intérieur ni extérieur. Je ne vois pas de péchés impardonnable, je ne vois que des erreurs que l’on peut corriger pour guérir en soi, ce qui guéri le monde.
Source: http://ascension-spirituelle.fr/