Ce matin je me sens sereine. Hier soir, j’ai parlé à mon âme et lui ai demandé de m’enseigner afin que j’y vois un peu plus clair puis j’ai entendu ; tu as suffisamment de bon sens pour te faire confiance. Tout à l’heure, en lui demandant de me parler, j’ai entendu ça : « De toute façon je suis toi, tu es moi ».
Dès que je commence à douter, je retombe dans l’illusion de la séparation, je me disperse. Quel est ce besoin d’être rassurée, d’être sûre de faire une bonne interprétation de mon ressenti? Ce que je croie n’intéresse que moi. Oui mais j’en parle ici !
Et alors, tu ne cherches pas à prouver quoi que ce soit, tu montres comment tu perçois les choses. Le but du jeu n’est pas de savoir pour les autres mais pour soi. Si tu cherches à convaincre là, tu te situes en dehors de ton chemin puisque personne d’autre que toi n’est responsable de toi-même et que tu n’es responsable de personne d’autre que toi. Ce qui n’empêche pas de s’exprimer et de pouvoir « aider » les autres, ça c’est une question de cœur, une envie de partage. Tu peux les aider à retrouver confiance en eux-mêmes, à écouter leur cœur, leur élan, leurs désirs et à en tenir compte.
Oui c’est pour ça que je veux transmettre finalement ce qui me semble essentiel, réapprendre à s’aimer, à se connaître, se reconnaitre.
Tu n’as pas besoin de « formation » pour ça, puisque le lien d’amour avec soi-même se vit de l’intérieur et se ressent par l’intuition, et tu as pu constater que c’est en ayant de l’amour pour soi, en acceptant tout de soi, qu’on fortifie le lien avec ce que tu appelles le divin intérieur. Le témoignage de ton vécu et la transmission de « clefs de guérison » constitue une forme d’expertise que ton bien-être croissant valide. Une fois de plus, ta vision de séparation n’est pas réelle et quand tu te divises, tu perds confiance.
Oui je sais, c’est quand je doute de moi, quand je perds confiance en ma capacité d’être ce que je suis sans complexe, sans chercher à me justifier, que je t’appelle. A l’inverse, quand j’ai le feu intérieur, quand je me sens bien, je ne doute pas que nous soyons « collées » Ce qui m’inquiète c’est la façon dont je change facilement de croyance, de point de vue ».
Tu sais que c’est à ton cœur qu’il faut te fier en premier et le fait même d’être ici, c’est une perpétuelle « évolution ». Celle-ci se vit en expérimentant, en essayant de vivre à partir de ta foi, de tes convictions, elle est mouvement par essence même si le « fond » est immuable. La seule « croyance » qu’il est utile de garder, c’est celle de ne pas être uniquement un humain et de pouvoir te relier aux aspects les plus subtils de ton être. Les plus lumineux comme les plus sombres afin d’être dans l’harmonie intérieure, à l’image de ton cœur, ton mental, ton esprit, la part pensante de qui tu es, qui cherche cette même cohérence. Pour cet aspect de toi, ça correspond au besoin de donner un sens à ce que tu vis et encore une fois, il n’est pas nécessaire que cette cohérence soit validée par les autres.
Tout dépend de la façon dont tu vois la vie et de ce que tu veux vivre. Si tu considères que c’est un chemin de souffrance, il en sera ainsi, tu remarqueras uniquement tout ce qui te confirmera cette croyance. Si tu crois que c’est un parcours joyeux de découverte, d’occasion d’apprendre, d’aimer, de partager, alors c’est ce sur quoi tu te focaliseras, ce qui t’apparaitra en premier.
Finalement tout dépend de ta foi et de ton désir, la question de ce choix t’appartient même si des parts de toi-même peuvent être en parfait désaccord avec ton désir conscient, tu sais qu’elles expriment des croyances passées restées imprimées par la validation que tu en a fait à certains moments de ta vie selon ce même principe.
Le but de cette vie, n’est pas d’avoir raison pour les autres ou contre eux, mais vis-à-vis de toi-même, d’être en accord entre ta foi, tes pensées, tes émotions, ton cœur et tes gestes. Cette entente intérieure détermine le type de relation que tu auras avec les autres. La vérité qui importe, c’est celle qui fait sens pour toi et te permet d’être en harmonie, en paix ».
C’est vrai finalement, quand je cherche à convaincre les autres, à argumenter, c’est parce que j’ai besoin qu’ils me rassurent, me confortent dans mes croyances mais comme je sais que seul mon cœur, mon être véritable a le pouvoir de le faire, mieux vaut que je me tourne vers l’intérieur afin de rétablir la paix. Puis c’est quand je doute de faire le bon choix que ça devient chaotique mais là encore, comme je sais que l’amour est le choix qui me convient le mieux, en le réaffirmant, tout revient au niveau du cœur, je me vois avec tendresse, compassion, je me sens entière, intègre et ne cherche plus à justifier ce que je suis.
La paix à établir avant tout, c’est avec soi-même et l’acceptation permet de le faire. Quand je suis dans cet état, je n’ai plus de raison d’accuser l’extérieur, de me plaindre de ce qui est. Mon seul « travail » c’est de me maintenir dans cet état. Le problème, c’est quand je veux l’obtenir à travers les autres ou à leur détriment. Mai là encore, cette attitude vient du fait que je croie que les autres ont le pouvoir de me faire sortir de l’état de paix. Si la paix se vit à l’intérieur, il n’y a aucune raison pour que l’extérieur me perturbe. Le comportement des autres ne m’appartient pas, eux seuls choisissent ce qu’ils veulent vivre. Quand je crois être manipulée par l’extérieur, c’est simplement parce que je vis un conflit interne, que je rejette une émotion, mais si je l’accueille, si j’en prends la responsabilité, je retrouve mon plein pouvoir et n’ai plus aucune raison d’accuser l’autre.
Il y a eu une coupure de connexion hier et je n’ai pas pu regarder la conférence de Martin Latullipe du Sommet Mondial de la Réussite, une deuxième fois. Au début, j’étais agacée puis finalement ça m’a fait du bien, j’ai pu revenir au centre et en laissant tomber les pourquoi, le calme est revenu me montrant une fois de plus, que tout dépend de la confiance en soi, la capacité à revenir en soi-même et de puiser en ses propres ressources.
C’est systématique maintenant, dès que j’accorde trop de crédit aux croyances des autres, que je situe l’autre au-dessus dans le sens où je considère qu’il a raison ou que je me laisse influencer par sa vision, je perds mon pouvoir d’être, de choisir et de réfléchir. Je délaisse mon ressenti et me fie plus à mon mental qu’à mon cœur. La perte de confiance en soi entraine la dévalorisation, le jugement et automatiquement, je suis déstabilisée. Mais une fois de plus, je n’ai rien à prouver, pas à convaincre, ma vérité m’appartient ainsi que mes choix.
La confiance en soi s’acquiert non seulement par l’écoute intérieure et la cohérence mais aussi dans la capacité d’agir selon ses propres convictions, de se diriger selon ses élans. Les croyances des autres quand elles sont semblables aux miennes peuvent les amplifier mais quand elles diffèrent ça ne doit pas me déstabiliser. La question à se poser dans ce cas là, c’est: « est-ce que ça me correspond, est-ce que je le ressens comme vrai?, puis revenir à mon choix principal de vie.
J’ai écouté une conférence de Nathalie Cariou au (Sommet Mondial de la Réussite) intitulée « comment devenir riche ». Je ne suis pas allée au bout parce que ça n’est pas mon but. Tant que ce qu’elle disait était en accord avec mes croyances, j’écoutais patiemment en ressentant ce que ça suscitait en moi, les peurs qui se manifestaient mais quand elle a abordé le comment devenir riche, ça m’a gonflé. Selon ce que je crois, le monde souffre de la spéculation, du fait de valoriser le mensonge, la duperie, la trahison, les moyens de « faire » de l’argent sont malhonnêtes la plupart du temps, du moins, pas équitable. Gagner de l’argent en spéculant en bourse c’est miser sur la faillite qui entraine des souffrances. Le système financier est basé sur du vent et c’est celui qui possède le plus qui s’enrichit le plus facilement. Les intérêts gagnés simplement parce qu’on met de l’argent sur un livret ou ailleurs, ça donne une valeur fictive à l’argent.
Selon ce que je crois, il devrait correspondre à quelque chose de réel, le travail, l’investissement en temps, en action concrètes et selon les résultats obtenus. Ce qui me déplait, c’est que les métiers où on vend du rêve, sont mieux payés que ceux qui sont utiles à tous le monde, au quotidien, comme les métiers manuels, les services à la personne. Plus le travail est chiant et pénible et moins il est payé ! La façon dont ont voit les différents corps de métier correspond à la façon générale de considérer nos différents corps. Tant qu’on valorise le mental au détriment du corps physique, il y aura toujours un écart injuste. Les métiers qui nourrissent le corps émotionnel sont surévalués. Les prix qui montent selon la demande ou la rareté me semble inapproprié.
Tous les salaires devraient être équivalents ça serait le meilleur moyen de considérer les humains à égalité. Personne n’est plus valeureux qu’un autre et souvent ça n’est pas la compétence qui détermine la valeur du talent d’une personne mais sa capacité à se mettre en avant, à s’imposer, à se vendre. Tout le monde devrait pouvoir disposer du confort, d’un toit, d’un bout de terre de façon à pouvoir être autonome et à libérer l’idée qu’il faille lutter pour avoir le droit d’exister. Qu’on soit ouvrier, artiste, médecin ou quoi que soit d’autre, tout le monde participe de façon égale au bien-être général. Chacun donne le meilleur de lui-même selon ces capacités et ça devrait être suffisant pour être reconnu à sa juste valeur. L’idée d’un revenu minimum pour tous, est très bonne parce qu’elle permettrait de vivre à partir du cœur, de sortir du mode de survie. Beaucoup s’imaginent que quelqu’un qui est au chômage, passe son temps à glander mais c’est impossible. L’humain a besoin de bouger, d’exprimer qui il est, de contribuer à la vie de la communauté afin d’y trouver sa place.
Ceux qui vivent en marge ne choisissent pas d’être exclus, c’est leur refus de se conformer au modèle établi qui les positionne automatiquement. Ou tu suis le troupeau ou tu dégages, on a pas trop le choix.
Mais comme l’extérieur se modèle selon l’intérieur, en retrouvant la connexion à sa véritable nature, en vivant dans la paix et l’amour de soi, en se sentant chez soi en son corps, ce qui se passe à l’extérieur n’a plus autant d’importance. Quand on intègre toutes les parts de soi-même, le sentiment de complétude remplace celui de se sentir exclu. Quand on s’autorise à être soi-même, sans complexe, sans besoin de se justifier ou d’avoir raison, on ne doute plus d’être légitime sur terre et dans la société.
Maison construite par Michael Buck coût total: 150 euros!
Pour en revenir à la richesse, je me disais finalement, ce que je veux c’est juste être autonome, ne plus dépendre des aides pour vivre et le devenir en faisant ce que j’aime. En apprenant à me faire confiance, à m’aimer, à reconnaître ma véritable valeur en tant qu’humain divin et en considérant mes talents comme utiles aux autres, j’arriverais à créer mon autonomie financière.
J’ai réappris à aimer tout ce que je suis en devenant responsable de mes pensées, de mes émotions et maintenant de mon corps physique. A ce propos, je publierais des textes qui parlent de l’alimentation. L’amour de soi amène à vouloir se traiter avec plus de respect et ce que l’on mange ayant un fort impact sur notre corps physique, apprendre à lui donner ce dont il a besoin est une étape supplémentaire.
Il m’a fallu retrouver ce regard amoureux pour tout ce que je suis pour me dire que j’étais capable de m’assumer à tous les niveaux. Ce n’est que l’amour de soi qui permet de croire que ses talents ont autant de valeurs que ceux des autres. Après c’est le sens de la justice, le fait de ne pas tomber dans le sentiment de supériorité ou d’infériorité qui détermine le juste milieu. Là, j’ai encore du boulot parce que je crois à tort, que ce sont les autres qui doivent estimer la valeur de mes talents. Puis j’en suis encore à faire l’amalgame entre ma valeur personnelle et la valeur de ce que je fais.
Mais ça n’est qu’en m’aimant davantage mon corps physique, mon incarnation que je pourrais avoir une juste estime de ce que je peux donner. Pour le moment, ça n’est pas encore très clair, j’ai tendance à sous évaluer mes capacités, à me dire que tout le monde sais faire ce que je fais alors que ça n’est pas forcément vrai, même si je suis persuadée que tout le monde en est capable.