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Cette vidéo est fondamentale,

Il s’agit d’un ancien agent de la CIA qui explique comment les USA font et défont les gouvernements des pays pauvres, corrompent leurs dirigeants, ou ,dans le cas où ils n’y arrivent pas, les font disparaître : ( accidents … ) . Comme dans le cas des pays d’Amérique latine dans les années 70 à 90 …

Comment ils les manipulent en leur prétant de l’argent par l’intermédiaire de la Banque Mondiale et du FMI, puis, lorsqu’ils ne peuvent plus rembourser, comment ils prennent possession de leurs ressources naturelles avec l’aval de leurs dirigeants, ou, dans le cas où les dirigeants s’y opposent, comment ils provoquent une guerre … Comme dans le cas des pays du proche-orient ces dernières années …

Dettes, guerres, coups d’état, révolutions, pauvreté, meurtres, bombardements ……. pour du pétrôle …….

John Perkins a lui même été menacé lorsqu’il a écrit son livre .

Quelques extraits de la page Wikipédia qui lui est consacrée :
John Perkins

John Perkins (né en 1945 à Hanover dans le New Hampshire aux États-Unis) est un économiste, un écrivain et un activiste social et écologiste américain. Il est surtout connu pour son récent ouvrage Confessions of an Economic Hitman, traduit en français par Les Confessions d’un assassin financier, publié en 2004.

Né en 1945 à Hanover, aux États-Unis, John Perkins a suivi un cours en administration commerciale à l’Université de Boston. En 1968, à l’aide d’un contact dans la National Security Agency, il se joint aux Peace Corps, une agence fédérale américaine indépendante qui envoie des volontaires aux quatre coins du monde pour aider des peuples étrangers à trouver une main d’œuvre formée qui comblera leurs besoins.

En 1970, il est engagé par une firme internationale de consultants nommée MAIN. Il y débutera là un emploi en tant qu’assassin financier, et sera formé pour endetter des pays du tiers monde et les soumettre aux exigences d’un empire global et de puissants intérêts financiers américains. Il aura l’occasion de rencontrer des chefs d’État comme Omar Torrijos du Panama et Jaime Roldós Aguilera de l’Équateur. Ces deux présidents nationalistes, méfiants à l’égard des États-Unis et non-accessibles à lacorruption, mourront tous deux dans des crashs aériens (le 24 mai 1981 pour l’un, le 31 juillet 1981 pour l’autre), que Perkins estime être des assassinats déguisés.

Une rencontre avec Graham Greene au Panama, qui l’encouragera à écrire un livre, constituera un moment important dans sa vie.

En 1980, après une importante prise de conscience et une dépression nerveuse, il remettra sa démission.

En 1982, il crée l’Independent Power System Inc. (IPS), une compagnie de production d’électricité sans danger pour l’environnement, qu’il revendra en 1990 avant de prendre sa retraite. Après la vente d’IPS, il consacre beaucoup de son temps à des organismes à but non lucratif et au développement des cultures indigènes d’Amazonie. Il fonde Dream Change Coalition, un organisme à but non lucratif qui incite les gens à façonner une société d’équilibre social et de sensibilisation à l’environnement1. En avril 1999, le magazine TIME a choisi Dream Change Coalition ainsi que 12 autres organismes dont les sites Internet reflétaient le mieux les principes et idéaux du Jour de la Terre2

Après deux décennies d’hésitations, de menaces et de pots-de-vin, il publie finalement en 2006 son livre Les confessions d’un assassin financier, qui connaîtra le plus de succès. Entre sa démission de MAIN et la sortie de son livre , John Perkins a écrit cinq autres livres qui traitent entre autres des cultures indigènes, du chamanisme et de l’écologie.

Les Confessions d’un assassin financier fut durant 40 semaines dans la liste des meilleures ventes du New York Times. L’ouvrage a déjà été traduit en 12 langues et le sera bientôt en 16 langues à travers le monde.

Perkins soutient qu’une certaine élite aux États-Unis souhaite construire un empire global, défini par les présidents Lyndon Johnson et Richard Nixon. Pour ce faire, ils ont constitué un groupe de consultants qui utilisent les organisations financières internationales pour créer les conditions permettant d’assujettir des nations à cet empire par l’endettement économique auprès d’organismes comme le FMI et la Banque mondiale. La tâche de ces consultants est de justifier et d’argumenter la conclusion par des États d’énormes prêts internationaux dont l’argent finira, déduction faite des sommes destinées à la corruption des élites locales, sur les comptes en banques de grandes sociétés d’ingénierie et de construction américaines. Les besoins en liquidités ayant été au préalable surévalués par ces consultants, l’État se révèle incapable de payer sa dette et en sujétion vis-à-vis du créancier. Cette position de pouvoir permettant ensuite d’exiger à l’état sujet l’établissement de bases militaires, un vote favorable aux Nations unies ainsi qu’une loyauté politique en général ou l’accès à d’éventuelles richesses pétrolières et autres ressources naturelles. Il qualifie ses méthodes de mafieuses.

Parfois ces prêts prennent la forme pernicieuse d’une aide au développement, ce que critique Perkins comme étant motivée par la cupidité. Il s’attaque d’ailleurs au bien fondé de cet idéal, se demandant si le monde entier peut vivre avec le même train de vie que les États-Unis en sachant que les ressources sont limitées et exprime des doutes sur la viabilité et le suprématisme du système dominant, étant donnée sa piètre qualité de vie et ses hauts taux statistiques de suicides, divorces, abus de drogues, dépressions et crimes.

Il désigne le dollar comme pierre angulaire de l’empire global en expliquant que c’est le fait qu’il soit la principale monnaie internationale qui permet la pérennité de ce système. Car tous ces prêts à fonds perdus risqueraient, pour un autre créancier, de provoquer une banqueroute. Mais les États-Unis impriment de l’argent qui n’est pas soutenu par l’étalon-or, juste par la confiance internationale dans l’économie américaine et, précisément, son empire global. Les États-Unis peuvent ainsi accumuler une immense dette nationale (début 2003, 6 trillions de $). Il prévoit un possible effondrement de ce système si une nouvelle monnaie internationale devait remplacer le dollar comme monnaie de transaction et si les créanciers des États-Unis demandaient le remboursement de leur dette dans une autre monnaie, par exemple l’euro.

Il explique que lorsque les « assassins financiers » comme lui échouent dans leurs plans, des tueurs à gages font leur apparition, les « chacals » et assassinent les personnes faisant obstacle aux ambitions américaines. Puis, en dernier recours, si les assassins échouent aussi, des soldats américains sont envoyés au combat, suivant une stratégie d’impérialisme classique.

Pour Perkins, l’invasion de l’Irak en 1990 fut décidée avec la libération du Koweït comme prétexte, non comme but, le but étant de détrôner Saddam Hussein qui n’avait pas accepté de jouer un rôle de marionnette de cette stratégie de sujétion à l’empire global à cause de son nationalisme.

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