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Je continue de suivre les envies de mon corps physique, mon propre rythme sans me fier à l’horloge mais en agissant à partir de l’élan, du désir, en tenant compte de tous mes besoins. Je considère maintenant le temps, comme un moyen de séquencer, d’organiser et je n’en suis plus esclave puisque j’agis selon l’instant, le moment présent. Le résultat est un peu atypique et je crois que le plus étonnant, c’est mon rythme de sommeil. La formule n’est pas terrible mais je ne trouve pas mieux ! Je dors par tranche de 4 heures et bien que ça soit « anormal », je ne me fait plus de souci. Je suis passée de l’écoute de tous mes corps, en essayant de répondre équitablement à chacun d’eux puis en choisissant de lâcher prise, à faire selon l’élan du moment. Je trouve une paix intérieure durable et quasiment permanente et en même temps, j’affirme mon unicité. Je ne pense pas que ce rythme spécial durera et ça n’a pas d’importance puisque j’y trouve un équilibre, une cohérence. Tant que je suis capable de tenir compte des signes de fatigue, de ne pas forcer, de ne pas tomber dans les extrêmes, tout est bien.

Depuis que je vais régulièrement sur Facebook, j’interagis avec des personnes de tous les genres, que je rencontre via des pensées, des croyances, exprimées sur les pages et dans les commentaires. J’en apprends beaucoup sur moi-même, les autres, sur l’humain en général. C’est aussi un super moyen d’être spontané et d’apprendre à se situer, à affirmer ses convictions tout en étant ouvert aux points de vue des autres.

Ce qui revient souvent c’est que nos élans passionnés sont la plupart du temps, l’expression d’un déséquilibre intérieur, d’une frustration, d’une souffrance. Les voix extrémistes et leur effet m’incitent à continuer de chercher le juste milieu en toute chose.

La photo d’un enfant écœuré d’avoir visité un abattoir m’a bien fait cogiter ainsi que les commentaires que ça a provoqué. Que ce soit un « fake », une info bidon ou la réalité importe peu, ce qui est intéressant, c’est de voir la façon dont l’humain essaie de réveiller ses contemporains. Là aussi, les positionnements intégristes, extrémistes ou violents montrent leur inefficacité et révèle un autoritarisme sans merci, une façon de se fliquer de l’intérieur, de refouler des parts de soi et de vouloir atteindre la perfection à grands coups de bâtons. Quand on est dans le jugement, c’est avant tout parce qu’on se traite injustement.

Quand on devient conscient de ses « erreurs », la tendance est de culpabiliser dans un premier temps puis ensuite d’instaurer un programme strict afin de s’améliorer. Grosse erreur selon mon constat! Premièrement, c’est ignorer le fait que tous nos corps interagissent, que nos cellules sont interconnectées et répondent aux messages du cœur, trouvant ainsi un équilibre intérieur. Deuzio, tenter d’agir à partir du mental, de la raison seulement, revient à nier les autres aspects de la personnalité et amènera automatiquement, conflits, frustration, puis perversion. Je ne parle pas ici de « morale » dans le sens bien/mal, mais de distorsion, de manque d’amour de soi et de la vie.

J’expérimente avec succès l’acceptation de ce qui est, qui me permet d’être en paix et ainsi d’avoir un certain recul sur chaque situation. De voir de façon neutre en tenant compte de tous les aspects du « problème ».

Ce n’est pas toujours facile et je n’arrive pas non plus systématiquement à voir clairement mais au moins mon point de vue s’élargit et la vue d’ensemble me permet de ne pas tomber dans les extrêmes.

Déjà comme je ne cherche plus à avoir raison, à défendre mon bifteck, (vu que je ne mange plus de viande), je ne suis pas déstabilisée à l’intérieur. Bien souvent quand une critique est violente, elle cache un besoin de vendre, que ce soient des idées, un produit, une thérapie…

Au début, les arguments sont censés, nobles, puis on glisse peu à peu dans la critique, le rejet, l’accusation. C’est vraiment à l’image de son mode intérieur. Quand on manque de confiance en soi, on va chercher à décrédibiliser l’autre afin d’imposer son point de vue, on va chercher ses faiblesses et les mettre en avant. Si notre positionnement nous oblige à la rigueur, on l’imposera aussi aux autres.

On adopte une attitude pour renforcer ses arguments ce qui implique de s’interdire d’être spontané, sincère, authentique. Au lieu de partager son point de vue, on tombe dans le conflit, la polémique où aucune entente n’est possible.

Finalement, tout ceci me pousse à être encore plus dans l’acceptation de mes contradictions intérieures et à chercher à les réunir, à les associer afin d’en extraire la dynamique, l’élan, pour trouver la bonne direction et agir naturellement.

Je ne me promène plus entre spontanéité et retenue mais je me situe à partir du cœur, en tenant compte de tous les arguments intérieurs, c’est-à-dire les besoins qu’ils révèlent et cherche un compromis qui satisfasse tous ces différents points de vue. Un genre de table ronde où chaque idée est exprimée puis examinée par le cœur, passé au filtre de l’amour.

Par exemple, pour le mode d’alimentation, je ne me limite pas aux besoins du corps physique et à mes connaissances de ce qu’ils devraient être. La science change de point de vue régulièrement et comme elle se base sur des études commanditées par l’industrie agroalimentaire et pharmaceutique, il est impossible de s’y fier. Il reste donc Internet pour glaner des infos et en les recoupant on peut définir ce qui est nuisible pour l’organisme et ce qui est bon pour lui.

Cela constitue une base qui me donne une direction mais ensuite, je considère les choses à partir de moi-même, des besoins de mes autres corps. Puis je redéfini ce que je veux vivre, quelles énergies je veux « nourrir », quelles émotions je veux ressentir, en tenant compte de ma foi en l’humain divin et aux lois d’attraction.

Je veux vivre dans la paix, la joie, la liberté, l’amour de soi et de toute vie, lâcher les comportements de prédations issus de la peur. Je veux prendre du plaisir quand je mange et mes menus seront élaborés à partir de l’envie qui correspond, selon moi, aux besoins tant du corps physique que ceux du corps émotionnel et mental. Je ne veux pas me priver puisque je sais que ça créé des frustrations et que les émotions suscitées créeront un mal-être, un conflit intérieur. Je ne veux pas non plus infliger de souffrances à mon corps physique et comme je le connais de mieux en mieux, je sais ce qu’il digère et ce qui ne passe pas.

Se faire violence dans n’importe quel domaine, n’est plus pour moi, j’ai assez donné !

J’ai donc établi une liste de produits qui flattent mes papilles, stimulent l’appétit, que mon estomac assimile facilement et que je veux le plus authentiques possible. Les produits bio, du jardin, et peu raffiné constituent donc ma liste de courses.

Ensuite, pour la confection des repas, je tiens compte des besoins de tous mes corps, de la façon dont j’aime organiser mon temps, selon mes activités préférées, dans un juste dosage. Il est hors de question que je passe des heures à cuisiner même si je préfère ce qui est fait « maison » alors je m’organise en conséquence. Je prépare ce qui peut l’être, à l’avance et il me faut une demi-heure maximum, pour constituer un repas, cuisson comprise. Je me suis fait une belle charlotte aux framboises. Même s’il y a des produits non bio, comme le flan minute et les boudoirs, je dose les quantités quotidiennes et sur l’année. Comme j’en fais rarement, ça n’a aucune incidence « grave ». D’un autre côté, l’aspect plaisir étant pris en compte, j’évite les frustrations qui nourrissent des énergies lourdes. La façon de manger, l’état d’esprit dans lequel on le fait et tout aussi important que les aliments eux-mêmes.

La nourriture ne sera pas assimilée de la même façon si je l’ingurgite devant les infos que si je suis dans le silence, ou en écoutant des sketchs humoristiques ou en partageant le repas avec des amis; Si je me force pour finir un plat pour ne pas gaspiller, ou si je sais m’arrêter quand je n’ai plus faim; Si j’ai peur qu’on me vole ma gamelle et gobe tout en 10 minutes ou si je prends le temps de mastiquer, de savourer, de prendre plaisir à ce que je fais…

« Fait maison »produits de bas bio

Le rapport à la nourriture en dit long sur notre façon de nous traiter, de nous aimer, d’être prêt à prendre en charge notre monde intérieur, de suivre le mouvement de la vie, d’être dans le flux don/réception…Puis comme le corps physique est amené à mourir un jour il m’importe plus que mes journées soient remplies de moments de joie, de paix et d’amour que de frustrations, de privations et de colère. L’impact des pensées et des émotions est puissant et les pensées issues de la peur; la culpabilité, le devoir, les obligations, sont bien plus polluantes que certains aliments.

Là encore, c’est à chacun de s’écouter et de se fier à ses propres ressentis, son intuition, son cœur et pas à ce que dit le voisin, la télé, les gens qui sont dans la peur ou l’extrême.

Mon corps m’appartient, enfin je suis tenue de le gérer selon ses besoins qui ne sont pas uniquement physiologiques et que seul mon état d’être peut m’indiquer.

Se connaître, savoir ce qui nous convient à tous les niveaux, c’est une façon d’affirmer son unicité, d’apprendre à oser êtres soi-même en dépit du jugement extérieur. Puis la nourriture étant liée à notre relation à l’incarnation, à la mère, à la chair, à la terre, c’est une occasion de renouveler notre envie de vivre, de se sentir légitime, bienvenu et l’opportunité de guérir les blessures liées au manque affectif.

Je constate que le fait d’accepter ma dépendance aux cachets ne m’a pas amenée à surdoser. Comme j’en vois les aspects « positifs », je ne juge plus cette façon de trouver un équilibre. L’impact est moindre et les petits symptômes qui apparaissaient, tant que je rejetais cet aspect de moi-même, tant que je le diabolisais, ne sont plus.

J’ai collé l’extrait d’un message de Jeshua, sur le mur, face à moi. Depuis un an, je relis inlassablement ce passage avec la certitude que c’est exactement ce qu’il me faut pour bien vivre dans le moment présent et avancer sur mon chemin, à partir du cœur. Mais je n’en ai pas fait non plus une obligation, un devoir…J’ai ressenti comme vrai ce qui est dit et laisse ces mots agir à l’intérieur selon la capacité de chacun des corps à l’intégrer et finalement, ça évolue tranquillement. Il ne s’agit pas ici de se conformer à une idée extérieure à soi mais de suivre la résonance ressentie en ces mots que j’aurais pu écrire et que mon expérience, ma conscience valide au fur et à mesure que j’en goûte les bénéfices. Une idée nouvelle, ou ramenée à la conscience, emprunte toujours le même circuit; le cœur vibre, la raison valide et l’expérience confirme. Ensuite, les nouvelles connexions neuronales permettront l’intégration au niveau de l’inconscient et les gestes seront spontanément conformes aux pensées. Voici donc ce passage « clef »:

« Bien souvent, il vous faut même lâcher-prise de vos objectifs, pour vous ouvrir à recevoir. Cela peut sembler paradoxal. Mais en fait nous disons simplement que vous avez besoin d’accepter complètement votre réalité actuelle avant de pouvoir faire un pas en avant dans une nouvelle réalité. Si vous n’acceptez pas votre réalité actuelle et que vous vous cramponnez à vos objectifs de façon crispée, vous n’avancez pas.

Rien ne quittera votre réalité, à moins que vous ne l’aimiez.

Aimer équivaut à  libérer.

A moins que vous n’étreigniez votre présente réalité et que vous l’acceptiez comme votre création, elle ne peut pas vous quitter, sinon vous reniez une partie de vous-même. Vous dites « non » à la partie de vous qui a créé cette réalité pour vous. Vous aimeriez couper cette partie dont vous ne voulez plus et avancer.

Mais ce n’est pas possible de créer une réalité qu’on aime mieux à partir de la haine de soi. Vous ne pouvez pas vous faire entrer de force dans une nouvelle réalité en repoussant les parties dont vous ne voulez plus. Ce dont vous avez besoin, c’est d’entrer en contact avec votre cœur. Les énergies de compréhension et d’acceptation sont les matériaux requis pour construire une réalité nouvelle et plus plénifiante ».

Jeshua par Pamela Kribbe

Texte intégral « de l’ego vers le cœur III » à lire sur le site d’origine, ici :

Welcome!

Je réfléchissais au titre à donner à ce texte puis plusieurs phrases sont venues.

« Un titre qui accroche est ce qui est fait habituellement pour que le lecteur ait envie de le lire », ça c’est le côté, j’ai besoin d’être écoutée, entendue ; puis une autre voix

« eh ça ne vient pas on ne va pas se prendre la tête pendant des heures, de toute façon on n’a rien à vendre, ça n’est pas vital qu’on soit lu », ça c’est le côté bélier, qui ne fait pas de quartier mais qui cependant est lucide ; puis la dernière qui a mis tout le monde d’accord ; « Laissons faire le « hasard », celui qui le lira c’est parce que quelque chose en lui l’aura poussé à le faire. Il ne nous appartient pas de savoir à qui c’est utile et chacun agit toujours selon ses propres besoins, ses élans, peu importe s’ils viennent du cœur ou de la peur ou de tout autre « lieu », ça ne nous regarde pas. » Là, c’est le juste intérieur, celui qui a l’art de trouver le juste milieu…de mettre tout le monde d’accord.

Le fait que je ne m’identifie plus à une de ces voix en particulier mais à l’ensemble, présence divine et âme comprises, me procure un sentiment de bien-être incomparable!