Au premier pas de danse, j’amorce le premier mouvement d’éveil de la conscience.
Je refuse ce monde en en constatant toutes les aberrations et les contradictions. Alors je me révolte, me débats, et crie au monde ma colère et mon désarroi.
Au deuxième mouvement je me débats avec les paradoxes et tente de marier les contradictions du monde. J’essaye alors de comprendre le monde à grand renfort de théories.
Au troisième mouvement je comprends que la nature paradoxale du monde est le reflet de mes propres paradoxes. Je comprends alors la nature limitée du mental.
Au quatrième mouvement, je comprends qu’il n’y a rien à comprendre et entreprend un travail d’acceptation et de pardon de moi-même.
Au cinquième mouvement la colère et toutes les déclinaisons de la peur me gagnent et me font souffrir… Mais j’accepte et me pardonne.
Au sixième mouvement, une profonde tristesse me secoue le corps et l’âme. Je pleure toutes les larmes de mon corps, je pleure toutes les armes de mon corps. Mais j’accepte et me pardonne.
Au septième mouvement de danse, je redécouvre un monde pardonné. Je perçois un monde de fraternité et d’unité.
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L‘évolution est simple parce que la joie est partout.
Mais pour retrouver cette joie nous devons cultiver notre jardin intérieur.
La vie est une danse. La danse est composée de mouvements intérieurs qui nous transforment et nous invitent à redécouvrir le monde.
Cette danse est simple. Pour se réaliser elle n’a besoin que de nous. Elle ne nécessite ni bagage théorique ni grande et complexe théorie sur le monde et la vie.
Cette danse correspond au voyage de notre conscience.
Pour que ce voyage puisse se réaliser, il a simplement besoin que nous soyons présents à nous-mêmes.
L‘évolution est simple parce que la joie est partout.
Mais pour retrouver cette joie nous devons cultiver notre jardin intérieur.
Le chemin est là, sous nos pied, mais nous marchons à coté du chemin parce nous ne sommes plus reliés à nos pieds, mais à notre mental.
Le soleil est là, sur nos têtes, mais il reste absent parce que nous créons des nuages qui cachent le soleil.
Les étoiles sont tout en haut, mais nous les ignorons car il faut parfois connaitre notre propre nuit afin qu’elles brillent à nouveau.
L‘évolution est simple parce que la joie est partout.
Mais pour retrouver cette joie nous devons cultiver notre jardin intérieur.
Notre éducation a fait de nous des êtres absents à nous-mêmes. Nous sommes dans nos contradictions et nos problèmes et restons déracinés de notre véritable identité. Nous ne savons plus aimer, nous ne savons plus pleurer.
Les enfants ne sont pas dans les problèmes, ils sont dans la joie. Ils sèment la joie. Ils ne sont pas dans la joie, ils n’ont pas besoin d’en parler
Ils sont la joie même.
L‘évolution est simple parce que la joie est partout.
Mais pour retrouver cette joie nous devons cultiver notre jardin intérieur.