Photo de ma collection – Lydia
Je me suis réveillée vers 2h, au beau milieu d’un rêve où je ne saurais dire si je me déplaçais avec mon véhicule de lumière, la Merkaba (je ne suis pas certaine de l’orthographe ni du genre de ce mot qui changent selon l’auteur du texte qui en parle) ou bien si je voyageais dans le corps d’un animal de la forêt tel qu’un cerf ou un daim. Je portais, mon chat Bilou, une femelle européenne des plus sauvages qui « illustre » mon corps émotionnel. Nous étions tout un groupe à courir dans des plaines immenses, vers une forêt. Je ne sais ce qu’il signifie mais c’était très agréable de se mouvoir rapidement, en toute liberté. Il n’y avait apparemment aucune fuite dans cette course mais plutôt une communion dans le mouvement, comme un genre de surf dans le vent. Je tentais de rassurer Bilou, de lui expliquer qu’il n’y avait rien à craindre, que ce jeu n’avait d’autre intérêt que de goûter le vent, le mouvement, la vie, la sensation d’être vivant. Que malgré la rapidité du voyage, et les dangers extérieurs, nous arrivions en lieu sûr dans cette forêt rafraichissante, à l’abri des regards. J’ai souvent trouvé refuge dans la forêt comme si la stabilité des arbres, l’harmonie naturelle, les nombreuses cachettes, me donnaient la sensation d’être à la maison.
Malgré que je n’ai pas senti la peur pendant cette course sauvage, il semble tout de même que nous nous protégions de quelque chose d’invisible, comme si un danger venait du ciel. Le groupe avec lequel j’avançais me fait penser aux oiseaux qui suivent une même direction dans une parfaite harmonie, dessinant des formes dans le ciel.
Je ne cherche pas plus à me souvenir, confiante que j’en trouverais le sens ou pas, tout au long de la journée. Si c’est un message, le sens me sera donné mais il se peut que le seul but ait été de me « rafraichir ». L’inconscient effectue souvent des « mises à jour » au cours de la nuit, selon les infos reçues dans la journée et je me contente de faire confiance à tous les « personnages » intérieurs et leur capacité de s’entendre afin d’être toujours dans la cohérence, l’équilibre, l’harmonie.
C’est l’heure de respirer calmement et profondément pour décrisper le plexus solaire.
Une petite ballade sur Facebook me fait réfléchir à propos de la liberté d’expression puis m’amène à penser une fois de plus, qu’aucun humain sur cette planète n’est totalement sage. De rares exceptions confirment la règle, mais ce qui est certain c’est qu’un humain peut exprimer autant de sagesse que de connerie, de lumière que d’ombre…
Toute la difficulté, c’est de faire cohabiter harmonieusement le cœur et l’ego, le divin et l’humain et finalement, la seule posture qui amène à libérer toute pression, à sortir des jugements qui divisent, c’est d’accepter notre imperfection tout autant que notre perfection, notre ombre tout autant que notre lumière et de prendre ce jeu à la légère. Puis en adoptant ce point de vue, on de rend compte que tout est parfait.
L’ego surdimensionné ou diminué amène une forme de déséquilibre que le véritable amour de soi permet de retrouver. Tant qu’on a besoin d’être reconnu, valorisé par l’extérieur, on se perd dans une vaine quête, tout en nourrissant la division intérieure. La seule manière de se libérer de ce piège, c’est d’aimer tout en soi. C’est seulement de cette façon qu’on est à même de permettre aux autres d’être ce qu’ils sont. Tant qu’une part de soi est rejetée, les autres nous la renverront et selon notre façon de le recevoir, nous pourrons constater que c’est cette forme d’exclusion intérieure qui amène à juger, accuser l’autre de son propre malheur.
Beaucoup de personnes qui reçoivent des messages d’être de lumière, ont tendance à se croire privilégiés de la source, à se considérer comme des phares, des guides mais un channel par définition, est un canal, un messager dont le rôle est d’interpréter les images qu’il reçoit. Il peut le faire sans nécessairement comprendre ce qu’il dit, en écriture automatique par exemple ou en étant conscient et donc en interprétant les images reçues, selon ses propres références, sa culture, son vécu. Il y a différentes manières de recevoir les messages d’entités mais chacun peut entendre son âme, ses guides, sa présence divine.
Longtemps, j’ai cru être délaissée de la source, je me sentais exclue, défavorisée par le fait de ne pas rencontrer des êtres de lumière puis, peu à peu j’ai compris que c’était une chance puisque mon chemin est celui de la liberté, de l’auto-guérison, de la souveraineté.
En reconnaissant ma propre lumière, en prenant au sérieux les messages de mon âme, de mon cœur, de mon intuition et en retrouvant une juste estime de soi, je fini par comprendre que ça n’est qu’ainsi que je peux trouver la souveraineté. Dépendre d’un humain, d’une entité lumineuse, d’un enseignant, d’un maître, de toute entité extérieure à soi, maintient dans la prison de la dépendance, empêche de penser par soi-même et ainsi d’affirmer sa divinité, sa propre lumière à travers sa personnalité humaine.
Être enseigné par d’autres et une chose qui peut aider si elle amène à se fier à sa propre guidance mais c’est assez rare de trouver des humains qui ne tombent pas dans le piège de se croire mandaté pour l’humanité. La seule façon de ne pas se laisser égarer par son ego, c’est d’agir à partir du cœur. Il existe effectivement des gens dont la « mission » est d’éclairer les consciences mais ça ne les place pas au-dessus des autres.
Comment peut-on imaginer vivre dans un monde de paix en restant dans les schémas relationnels d’interdépendance ?
Notre relation aux autres et directement influencée par la relation à soi et si on se considère au dessus des autres c’est qu’en soi, on continue de diviser, de hiérarchiser ce qui nous constitue. Si on s’imagine que l’esprit est supérieur à la matière, que le cœur est supérieur à l’ego, que le divin est au-dessus de l’humain, on est encore dans un monde de troisième dimension où tout est perçu comme opposé.
Il n’y a pas de hiérarchie, aucun de nos corps n’est supérieur ou inférieur à l’autre. Chacun d’eux exprime une vision particulière qui n’est pas comparable. Nous nous sommes créés complets à l’image de la source et ce simple fait veut dire que tout en nous a sa raison d’être, son utilité, son « rôle » à jouer. Nos ombres ont autant de valeur que notre lumière, ensemble elles donnent du relief, de la profondeur et c’est à envisager dans cette perspective plutôt que dans un esprit de division. Tant qu’on diabolise, qu’on accuse, on reste enfermé dans une vision limitée.
Tout ce que nous vivons intérieurement, tout conflit, toute division, tout exclusion s’exprime à l’extérieur puisque nous sommes UN et cette réalité ne peut être envisagée qu’en ayant une vision à partir du cœur. Seule l’unité intérieure réalisée, vue, comprise et validée par notre expérience peut nous amener à considérer l’humanité comme une entité constituée de milliards d’individus qui se complètent parfaitement.
Beaucoup s’impatientent, se demandent quand aura lieu l’ascension comme si celle-ci allait être réalisée par miracle, mais il s’agit de devenir conscient, de choisir d’élever sa vision au-delà de la dualité afin de voir et de vivre l’unité. Cette vision n’est pas le fait du hasard ou d’un quelconque privilège, elle est la conséquence naturelle de nos propres choix individuels et se réalise premièrement en soi. Mais pour que ça soit une réalité au niveau mondial, il faut que l’acceptation de soi, s’accompagne de l’acceptation de l’autre.
A moins de sortir de la dualité, de tous les schémas ; victime/bourreau/sauveur, le bien contre le mal, les bons contre les méchants, l’ombre contre la lumière ; le masculin contre le féminin…et de comprendre que c’est en unifiant tout ce qui nous constitue à l’intérieur, nous ne pourrons pas réaliser le fameux saut quantique. Ce choix est individuel, il est à faire en son âme et conscience. Il s’agit de choisir l’amour plutôt que la peur, de vivre de façon consciente en utilisant sa propre intelligence et son libre arbitre. De faire confiance à sa propre guidance et d’accepter d’être responsable uniquement de soi-même, de pacifier tout ce qui est en soi.
Quel intérêt de connaître ses origines divines si c’est pour jouer les leaders, les bergers ? La source a donné les mêmes attributs à chacun ; une conscience, un cœur et un corps, afin que nous puissions être totalement souverain, libre d’exercer notre libre arbitre en toutes circonstances.
Encore une fois, la paix ne peut régner en continuant de croire qu’il faille des chefs ; être dirigé par la contrainte ne peut pas amener la paix. Ce n’est qu’en comprenant l’intérêt de cet état et en choisissant de le vivre d’abord en soi qu’il peut se manifester dans notre vie. En unifiant notre monde intérieur. Ainsi, le libre arbitre de chacun est respecté et la paix peut réellement se manifester. Nous sommes uniquement responsable de nous-mêmes et ne pouvons exercer de pouvoir sur quiconque. C’est cette croyance nourrie depuis le début de l’existence de l’humanité qui a créé tous les conflits, les injustices et les inégalités.
Le pouvoir de l’élite, c’est de faire croire à l’ensemble qu’il existe des êtres supérieurs qui sont nés pour diriger la masse comme si celle-ci était dépourvue d’une conscience. Les stratégies visent à formater, à diviser le peuple selon ses peurs, à rendre l’autorité légitime, l’interdépendance obligatoire, à maintenir dans l’ignorance, à créer un ordre mondial qui contrôle le système financier, les médias, les états, les armées; les industries agroalimentaires, pharmaceutiques, les individus, interdisant toute initiative visant l’autonomie.
Toutes les ressources énergétiques sont en possession d’une poignée d’individu mais en dépit de cela, ils n’ont pas le pouvoir de choisir à notre place, comment nous voyons et gérons notre monde intérieur. Ils ne peuvent pas nous empêcher de devenir conscient, de choisir l’amour et les énergies que nous choisissons de véhiculer. L’unité intérieure s’exprime à l’extérieur et relie tous ceux qui s’attirent par leur fréquence vibratoire similaire formant ainsi un nouvel égrégore, une nouvelle vibration qui favorise l’élévation générale. Cela ne dépend pas uniquement des idéologies parce qu’on peut très bien voir des gens qui nourrissent la dualité alors même qu’ils proclament le divin en chacun.
Celui dont le cœur, le corps et l’esprit sont aimés sans distinction, sans hiérarchisation et qui vit dans l’unité, est dans la dimension correspondante et même s’il n’a jamais entendu parler de l’ascension, il vit cette élévation vibratoire.
Les vagues successives d’amour et de lumière envoyées par la source, invitent chacun à cesser la lutte intérieure, à lâcher tout contrôle, à s’accepter en totalité. Ce n’est qu’en acceptant d’accueillir ses ombres qu’on cesse de les voir en l’autre. En étant permissif vis-à-vis de soi, en acceptant que l’important n’est pas d’avoir raison vis à vis des autres mais de trouver sa propre cohérence, on trouve son intégrité et la force d’être soi-même san savoir besoin de l’approbation extérieure.
Tant qu’on se place dans l’attente par rapport à l’extérieur, on perd son pouvoir puisqu’on le donne aux autres; Attente de reconnaissance pour s’autoriser à s’aimer, à reconnaître sa propre valeur, attente d’être approuvé dans ses croyances pour en faire notre vérité, attendre d’être reconnu par les maitres pour suivre le « juste » chemin…
Accepter de faire des erreurs quand on choisit de suivre sa propre voie, celle de son cœur, permet d’équilibrer l’ego tout en devenant souverain de ses choix, de ses convictions. Honorer tout ce que l’on est, permet d’être entier, complet et donc de ne plus dépendre de l’extérieur. L’auto validation devient naturelle quand on s’aime en totalité. Il n’y a rien d’égocentrique dans cette démarche puisqu’alors, on accordera le même droit aux autres, n’exigeant plus qu’ils changent, se conforment à notre vision, nous valident en nous suivant. Quand on s’accepte tel que l’on est, on autorise l’autre à être ce qu’il est, on n’exige plus rien de soi ni de l’autre.
L’aspect le plus important dans la loi de l’attraction, est la notion de permissivité. La seule qui permette une élévation du trio cœur, corps, esprit, réalisant l’unité. On ne peut être permissif vis-à-vis des autres si on ne l’est pas vis à vis de soi-même. Tant qu’on s’oblige à suivre des ordres qu’ils viennent de l’intérieur ou de l’extérieur, on méprise une part de nous-même; le divin, un droit; celui du libre arbitre. Ceci entraine un conflit intérieur, des frustrations et on aura vite fait d’accuser l’extérieur. De diaboliser, de diviser toutes les parts qui vivent en nous. D’exclure les aspects sombres qui sont tout aussi légitimes et utiles que les aspects lumineux. Tant qu’on réfléchit en termes de division, on ne peut trouver la paix intérieure qui permet un certain recul afin d’envisager les choses à partir du cœur et de la conscience unifiés.
Mon témoignage sur ce blog a pour but d’amener chacun à trouver sa souveraineté, l’autonomie à tous les niveaux, en écoutant ses propres voix et en choisissant d’unifier tout ce qui est à l’intérieur. La souveraineté ne peut se trouver en l’autre, en le dominant, en l’écrasant ou en recherchant son approbation.
Il faut apprendre à penser par soi-même, à se fier à son propre cœur, sa propre lumière afin de faire des choix conscients.
Même si je témoigne de ma foi, je n’ai pas besoin que vous soyez d’accord mais j’ai juste envie de dire ce qui me permet de mieux vivre. Montrer qu’il est possible de changer sa vie, son monde, selon le regard que nous portons sur nous même et notre capacité à nous aimer vraiment.
Puisque tout ce que nous pensons, vivons, voyons, dépend de l’interprétation qu’on s’en fait, de notre propre point de vue, autant devenir responsable de soi et s’accepter tel qu’on est en totalité. C’est ainsi qu’on peut alors reconnaître notre perfection puisque dès lors, la vision à partir du cœur, qui n’exclue rien, révèle la valeur de nos apparentes imperfections.
Si j’aime autant Jésus Christ, ses enseignements, c’est parce qu’il a transmis l’essentiel, ce qui permet à chacun de s’affranchir, d’être libre et autonome, souverain en sa demeure. La première loi universelle ; l’amour, notre lien directe avec le divin et l’importance de redevenir des enfants ; humbles, fraternels, vrais, spontanés, simples, conscients de leur propre valeur tout autant que de leur innocence et de leur ignorance. Ne cherchant pas à paraître, à gagner, à être au-dessus ou en dessous des autres mais pleinement satisfaits d’être tout naturellement eux-mêmes.
Je crois que je vais suivre mon envie de dormir. Voyons si je retrouve mon rêve?