Isabelle Jeandot, artiste sculteur – http://www.isabellejeandot.com/
Nous ne sommes jamais séparés du divin, nous ne savons simplement pas le reconnaître
par Lydia
Comme c’est agréable le confort ! Comme ça fait du bien de se sentir soutenue sur tous les plans. Le bilan de l’année passée me montre avec évidence que ce fût la plus belle année de ma vie ! L’année 1996, celle où j’ai rencontré le Christ a été aussi puissante mais en même temps bouleversante, sans que je ne comprenne vraiment ce qui m’arrivait. Cette année, il y a eu des imprévus mais ce fût des occasions de grandir, de guérir, d’ouvrir mon cœur et d’élargir ma conscience. Même si j’ai toujours la sale habitude de fumer et encore le « besoin » de prendre des cachets, dans l’ensemble j’ai fait un bond puissant en avant. Ce qui a provoqué ce décollage, c’est l’abandon de croyances limitantes, mais avant tout, l’amour véritable de soi, pour tous mes corps, mes cellules, mes faiblesses, mes défauts, la connexion, le dialogue avec l’âme, l’amour, l’écoute, puis le dialogue et les soins apportés à l’enfant intérieur. Ces guérisons sont miennes, elles n’ont pas été réalisées par les textes que j’ai lu ou les techniques que j’ai utilisées mais bien plus par le fait d’accueillir tout en moi, de gérer mes émotions, de me prendre en main, de devenir responsable. Il est clair que mes lectures et les outils trouvés sur le Net ont facilité les prises de conscience et les guérisons mais à mesure que j’écoute mon âme et que je suis mon cœur, que je fais confiance à mon ressenti, je reçois directement l’info qui m’est nécessaire pour avancer. Quand je lis les messages d’Inelia, par exemple, je me rends compte que ce qu’elle conseille, c’est exactement ce que je fais « d’instinct ». Les enseignements de Lise Bourbeau ont été importants et m’ont permis de mieux comprendre ce que c’est que d’aimer en même temps que de libérer la notion de bien et de mal, dans les gestes concrets du quotidien.
Maintenant, c’est avec Véronique Baudoux, à travers son livre « Divine Sexualité », que je découvre les « mystères » des chakras, la sexualité abordée sans complexe, dans ces aspects énergétiques tout autant que physique. J’ai rigolé hier en lisant les à priori, les croyances de la majorité des gens au sujet de l’orgasme ! Je ne pensais pas que les générations actuelles étaient si naïves, immatures, concernant la sexualité.
On peut voir les dégâts causés par la pornographie qui montre la sexualité sous un aspect totalement distorsionné. Tout comme la connaissance du divin en soi, c’est quelque chose qui se vit de l’intérieur. L’image est totalement réductrice est très trompeuse, elle excite les sens et aborde la sexualité dans ce qu’elle a de plus pervers, dangereux en considérant les corps humains comme de vulgaire machines à plaisir. Le plaisir d’ailleurs, trouve ici sa réalisation au travers du fantasme de la domination, de la prise de pouvoir!
Comme j’ai vécu tout de même la sexualité de façon assez détendue, malgré le trauma de l’inceste,-merci l’herbe et la codéine qui font tomber les barrières de la honte et créent une détente intérieure-, j’ai pu vivre des relations sexuelles relativement épanouissantes tout au long de ma vie. Mon besoin de garder, de posséder mon partenaire, m’a amené à chercher à le satisfaire et donc à connaître les points sensibles chez l’homme. J’ai fait en sorte de connaître mon sujet, de pousser jusqu’à l’expertise afin d’avoir un certain pouvoir sur l’autre, par peur de le perdre. Mais tout élan né de la peur n’amène pas un épanouissement complet et même si je vivais l’orgasme, tout comme mon partenaire, j’étais loin de pouvoir connaître la fusion, le caractère sacré de la relation sexuelle.
Après avoir décidé de vivre seule, et à mesure que j’ai libéré la notion de bien et de mal, j’ai pu explorer les sensations corporelles relatives à l’acte sexuel et découvrir non pas un point G, mais plusieurs zones fortement érogènes chez la femme. Avec la curiosité de l’enfant, en commençant par apprendre la détente, qui implique de se libérer de la culpabilité, de la honte, et des tabous, j’ai pu créer une certaine intimité avec mon propre corps qui m’a révélé son potentiel. C’est en lisant ce magnifique livre que je me rends compte que j’ai vécu des expériences de conscience modifiée, que j’ai accédé à d’autres plans de conscience lors de ces découvertes.
Quand on libère toute fausse croyance concernant la sexualité, il n’est pas nécessaire d’être deux pour connaitre le désir et le plaisir. Il est clair que cette période de découverte a vite laissé la place à la recherche de la maitrise énergétique parce que le piège de la dépendance à ce niveau là est aussi présent. Le plaisir sexuel amenant le corps à déverser des hormones de plaisir, on peut vite en devenir dépendant.
Mais avant de rechercher la maitrise enfin disons plutôt d’apprendre à diriger, à canaliser l’énergie, il a fallu que j’explore physiquement cette partie de mon corps. Chose qui était impossible tant que j’y voyais quelque chose de mal. En effet, tant que la culpabilité est là, il est impossible de se détendre de façon à être totalement réceptif au ressenti qui est très subtile au début.
J’ai rigolé en lisant le livre parce qu’elle dit que les femmes en général privilégient le plaisir clitoridien ce qui induit un comportement spécifique chez l’homme. Mais cet organe bien que sensible, est loin d’être le seul à pouvoir procurer du plaisir. C’est une première étape que l’adolescente découvre, qui peut l’aider à ne pas croire qu’elle a obligatoirement besoin d’un homme pour assumer son plaisir sexuel. Un premier contact avec son corps qui lui fait découvrir la notion de plaisir.
Je peux comprendre que les femmes se focalisent sur cet organe puisque dans bon nombre de pays encore, on pratique l’ablation du clitoris comme une façon de nier le droit au plaisir solitaire de la femme, un moyen de lui refuser une forme d’indépendance dans ce domaine. Après la négation du désir chez la femme imposé par la religion et la morale, les années soixante ont amené une émancipation que les mouvements féministes ont gagné mais comme c’était soutenu par l’énergie de la lutte, du pouvoir, ça n’a fait qu’éloigner encore plus les hommes des femmes.
Il est clair que le désir existe autant chez la femme que chez l’homme mais tant que ça reste une façon de revendiquer des droits, de réclamer l’égalité, ça ne fait que maintenir le conflit et ça ne peut pas aboutir à l’harmonie qui nait de l’acceptation des différences. Tout comme ça ne permet pas d’avoir une connaissance saine et réelle de ce qu’est la sexualité pour l’homme et pour la femme.
Les blessures de l’âme, ont faussé totalement les comportements et créent des attentes de réparation qui situent l’homme et la femme dans la dépendance, le besoin, la nécessité et les prive de leur souveraineté. Tant qu’on s’imagine que l’autre va nous guérir, on est totalement à côté de la plaque, on souffre et on augmente nos souffrances par l’attente du sauveur. Exactement comme au niveau spirituel.
On est encore dans la relation homme femme totalement conflictuelle basée sur la lutte pour obtenir le pouvoir. Les chakras qui ne fonctionnent pas dans leur plein potentiel, à cause des blessures non guéries, empêche une libre circulation énergétique qui amène des distorsions, les fausses croyances sont amplifiées et l’énergie se révèle sous ses aspects négatifs. La façon de vivre la sexualité, de concevoir cet aspect essentiel de la vie démontre le degré de conscience, de maturité d’un être tout autant qu’il met en évidence les blessures de l’âme. Quand on comprend cela, on peut envisager la sexualité comme un révélateur de nos ombres, de nos parts cachées, une occasion de guérir mais certainement pas en attendant que l’autre prenne en charge nos blessures, mais en s’occupant soi-même de le faire.
Guérir sa vision, retrouver une libre circulation énergétique au niveau de tous les chakras et en particulier du sacré, permet de retrouver son plein pouvoir, sa capacité de créer sa vie en conscience. Puisque les énergies de la source, de la vie se manifestent dans le chakra sacré afin de délivrer le pouvoir de création de l’humain, si ce centre est obstrué, si l’énergie est exprimée dans son aspect sombre, il ne peut y avoir d’autonomie, tant affective que matérielle.
La souveraineté des hommes et des femmes se situe dans la guérison des blessures, l’harmonisation de l’ombre et de la lumière, je vous recommande une fois de plus de vous offrir ce livre qui est un véritable parcours initiatique, une reconnaissance des masques, qui permet de se libérer des vieilles croyances limitatives et de retrouver son plein potentiel énergétique.
En guérissant les blessures, l’énergie qui circule librement permet une connexion permanente à la source et l’harmonie de tous les corps. Rien de tel que de comprendre comment nous sommes faits pour pouvoir agir en conséquence. Le travail au niveau du mental est nécessaire mais l’étape suivante, c’est au niveau émotionnel et énergétique. Il est clair que lorsqu’on libère des fausses croyances, ça créé aussi une ouverture, une guérison au niveau énergétique mais plus on est conscient de ce qui se vit en nous et mieux on peut acquérir la maitrise.
La gestion des émotions est essentielle parce qu’elle permet d’aborder un sujet de façon éclairée. Connaître note corps énergétique et apprendre à diriger les énergies permet d’être beaucoup plus libre et autonome.
Depuis que j’ai envisagé le désir sexuel avec un regard neuf, avec la curiosité de l’enfant qui veut apprendre et comprendre, j’ai libéré tout risque de dépendance sexuelle. J’ai commencé par essayer de localiser le désir dans le corps physique puis j’ai goûté, apprécié, cette sensation, tout comme j’accueille une émotion, en la laissant être et grandir, sans intervenir mentalement. Le mental se contente de jouer les observateur et note ce qui est vécu. Déjà pour qu’il puisse jouer ce rôle, il faut avoir libéré les croyances qui amènent des commentaires, des critiques et des blocages.
Donc en étant attentive à la région du chakra racine jusqu’au nombril, j’ai pu ressentir l’énergie que j’ai dirigée vers le cœur. Une sensation d’épanouissement, d’ouverture, presque d’extase m’a envahie.
Ce fût une telle délivrance de voir que je pouvais maitriser le désir, que je n’étais pas obligée de passer à l’acte que du coup, je n’ai plus eu recours à la masturbation. Non pas comme une interdiction mais plus pour me détacher de la dépendance en général. Puisque les réactions chimiques qui suivent un orgasme sont un déversement d’endorphines et que les médicaments dont je suis dépendante en contienne, ne plus susciter cette réaction, ne plus en avoir besoin, est un pas vers le détachement. Je pense depuis que la masturbation est un moyen d’explorer son corps et lorsqu’on se connait, ça n’a plus d’intérêt. Si on continue, on nourrit le besoin, le manque, la dépendance au lieu de considérer le désir comme un moteur de création en le dirigeant vers les chakras du haut, l’énergie se trouve coincé dans le chakra sacré et s’étiole par enfermement.
J’avais d’ailleurs remarqué, avant même de savoir quoi que ce soit concernant les hormones, qu’en cas de manque de drogue, j’avais recours à la masturbation qui compensait ce vide et créait un genre de soulagement.
Maintenant que je sais comment je suis faite, physiquement, physiologiquement et comment fonctionne les centres énergétiques, je sais l’importance de gérer les pensées, les émotions, qui secrètent aussi des hormones et la nécessité de faire circuler librement et harmonieusement l’énergie de vie.
Tous nos corps sont reliés et chaque pensée agit au niveau émotionnel, chimique et énergétique. D’où l’importance de « purifier » ses pensées, c’est-à-dire de libérer la notion de bien et de mal et d’envisager les contraires comme deux forces, deux aspect de l’énergie de la source qui se complètent et qui en dansant ensemble, créent la dynamique, le mouvement, la vie.
Quand je dis que l’amour de soi est essentiel, c’est parce que je constate que la bienveillance et le dialogue avec tous mes corps, créé une « complicité », une intimité qui permet la libre circulation de l’énergie d’amour et comme celle-ci a le pouvoir de régénérer, restructurer, guérir, harmoniser, la tendresse envers soi et l’acceptation, sont indispensables.
Envisager un des aspects qui nous constitue, comme un ennemi, maintient la lutte, l’opposition et on se prive de découvrir les trésors de connaissance, de puissance qui mènent à la liberté, l’autonomie et la souveraineté.
Nous avons la chance de disposer de tonnes d’informations, de savoir de quoi nous sommes faits, à tous les niveaux et « le connais-toi toi-même » prend maintenant tout son sens. Se connaître, c’est pouvoir se comprendre, s’aimer. Quand on prend conscience de notre potentiel, de tout ce qui nous constitue, on se rend compte que nous avons tous les outils pour être des humains divins totalement souverains.
Tous nos corps sont des manifestations du divin, ils sont notre création. Il n’y a donc aucun ennemi en soi mais simplement une vision distorsionnée qui nous empêche de voir l’être exceptionnel que nous sommes.
Nous nous sommes créés de façon à être complets, autonome et manifester notre pouvoir créateur dans la matière, par la maitrise des énergies.
En apprenant à connaître chacun de nos corps non pas comme une étude rébarbative et théorique mais en explorant ceux-ci de l’intérieur au travers du ressenti, ça devient une magnifique exploration où l’on découvre des trésors.
Aborder cette recherche comme un enfant, en toute innocence, par le jeu, sans aucun tabou mais en considérant chacun des corps comme une manifestation du divin, un moyen de communiquer avec cet aspect de nous-mêmes par l’écoute intérieure, redonne à la vie tout son sens.
Renaitre à soi-même suppose de se regarder avec un cœur d’enfant et lorsque nous avons l’humilité de reconnaître que jusqu’alors, note vision était totalement faussée, nous favorisons l’accès de l’amour et de la lumière de la source qui illuminent le mental et ouvre encore plus le cœur.
L’ascension c’est simplement prendre conscience que tout ce qui nous constitue est divin, c’est élever son regard à hauteur de la conscience et vouloir harmoniser tout ce que nous sommes.
Merci mes corps, merci de me renvoyer multiplié, tout cet amour et cette lumière que j’ai laissé pénétrer en vous en changeant mon point de vue, en ayant le désir de vivre à partir du cœur.
Merci d’être des messagers de la source, des révélateurs du divin que je suis.
En fait ils n’attendent qu’une chose pour exprimer leur plein potentiel, c’est que nous portions enfin un regard amoureux sur ce qu’ils sont réellement. Que nous cessions de les rejeter, de les accuser, de leur faire porter la responsabilité de notre ignorance, notre ingérence, notre peur de devenir responsable.Ils ne font que palier nos carences.
Comment la source pourrait-elle créer autre chose que de l’amour/lumière ? Comment pourrait-elle exprimer ce qu’elle n’est pas ?
En retrouvant notre vraie nature, on invite le divin à se manifester et dès lors, on le voit partout, on reconnaît qu’il a toujours été là et que ça n’est que notre manque d’amour de soi qui nous empêchait de le constater.
Nous ne sommes jamais séparés du divin, nous ne savons simplement pas le reconnaître.
Merci mon âme, d’habiter en moi, merci mon ego d’avoir existé, merci mon mental de t’être laissé purifié et de t’associer au cœur, merci mes émotions de me faire sentir que je suis, que j’existe, que je vibre, merci mon cœur de diriger ma vie, de t’ouvrir chaque jour un peu plus permettant l’intégration de l’amour et de la lumière de la source, merci présence divine de te manifester.
Enfin, merci mon mental d’avoir compris que la conscience christique a toujours été là et qu’elle demeure éternellement, la Vie manifestée sur tous les plans de conscience.