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La moyenne des températures mondiales aurait augmenté ces dernières années, mais pas autant qu’elle aurait du. Et ceci grâce à une série d’éruptions volcaniques de petites et de tailles moyennes qui ont projeté des particules dans la haute atmosphère, bloquant et renvoyant ainsi les rayons du soleil. C’est la conclusion d’une nouvelle étude qui révèle également que les particules microscopiques provenant des cheminées industrielles ont eu peu d’impact dans le refroidissement de la planète.

 

Entre 2000 et 2010, la concentration atmosphérique moyenne en dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre qui réchauffe la planète, a augmenté de plus de 5%, passant d’environ 370 parties par million à près de 390 parties par million. Si cette légère hausse a été le seul facteur du changement climatique au cours de la période, la température moyenne mondiale aurait augmenté d’environ 0,2 °C, explique Ryan Neely, un scientifique météorologue à l’Université du Colorado, Boulder. Mais il note qu’une forte augmentation de la concentration de particules (dans la stratosphère) dispersant la lumière n’aurait compté que pour 25% de cette augmentation potentielle de température.

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Selon William Randel, un météorologue du Centre National pour la Recherche Atmosphérique à Boulder (Etats-Unis) :

« Le modèle de variations de particules stratosphériques au cours de la dernière décennie montre l’empreinte des volcans, avec les bons épisodes (d’éruptions) se présentant au bon moment. C’est très convaincant pour moi. »

Les simulations de l’équipe qui comprenaient les aérosols anthropiques (produits par l’homme) n’ont pas montré de grands changements dans les concentrations stratosphériques. Ce n’est que lorsque le dioxyde de soufre des émissions industrielles a été stimulé à 10 fois la concentration effectivement observée, que les aérosols stratosphériques commencent à se rapprocher des niveaux constatés au cours de la dernière décennie. C’est un signe, dit Neely, que les émissions industrielles ont peu joué le rôle de refroidisseur entre 2000 et 2010.

 

La taille et la portée de l’effet de l’effet d’une éruption volcanique sur les aérosols stratosphériques dépendent largement de l’endroit où l’éruption se produit. Le modèle climatique utilisé par Neely et ses collègues est le premier à le simuler avec précision.

Les chercheurs rapportent leur découverte dans la revue Geophysical Research Letters

 

source : http://www.gurumed.org

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