par Bertrand Duhaime
Une bonne manière de s’approcher du bonheur, c’est d’avoir une image valorisante de soi et de ne voir chez les autres que ce qu’on voudrait y trouver, surtout une expression d’amour à l’endroit du Tout. Tout chercheur spirituel sait fort pertinemment que ce qu’il vit dans sa réalité personnelle correspond à ce qu’il a attiré par sa vibration la plus puissante et qui lui revient au moment le plus opportun pour lui faire prendre une leçon de vie. En cela, par le lien indissoluble qui unit tous les êtres de son espèce, et même des autres, ce qu’il vibre affecte la Totalité de la Création.
Ainsi, tout être évoluant devrait reconnaître dans ce qu’il vit dans le moment présent, autant dans son état personnel que dans ses relations, le résultat de ce que, consciemment et inconsciemment, il a vibré par ses pensées, ses ressentis, ses paroles et ses actes à un moment ou à un autre du passé, ce qui s’est lié aux vibrations de ceux qui émettaient des vibrations correspondantes, similaires ou apparentées, ce qui peut parfois empêcher le constat que ce résultat provienne bel et bien de soi, en raison de son ampleur, par rapport à la part de responsabilité personnelle dans la détermination de ses choix. Pourtant, il ne s’agit que de ce que, dans l’intelligence et la sagesse du Plan divin, souvent appelé Volonté de Dieu, il a émis et lui est revenu par réflexion dans le Grand Miroir de la Vie évolutive, pour s’instruire ou s’initier, augmenter la connaissance de lui-même. En cela, ce qui lui déplaît lui indique les choix à s’interdire et ce qui lui plaît, les choix à favoriser. Ainsi, que ce retour soit agréable ou désagréable, il devrait mériter sa pleine attention au point de faire de sa compréhension sa priorité immédiate, et si celle-ci impose une action, de l’appliquer dans l’immédiat, de manière à s’éviter des retours plus lourds dans un avenir plus ou moins rapproché.
Dans ce contexte, l’importance d’avoir une haute perception de soi réside dans le fait que cela rehausse son taux vibratoire, contribuant à former un bouclier de protection puissant, ce qui est déjà souhaitable, dans le présent chaos mondial et les choix individuels qu’il suscite, en plus d’augmenter sa part de bonheur dans son destin habituel. Quant à l’importance de prêter des intentions lumineuses à tous les autres, du fait que la Lumière porte un plus grand pouvoir que l’ombre, elle naît du fait qu’un tel choix amène, par contagion subtile, l’autre à prendre une orientation plus favorable autant pour ce qui le concerne que pour ce qui concerne autrui.
Pour ce qui a trait à ce dernier cas, tous ont vécu cette expérience d’une connaissance qui leur a parlé d’une autre personne, la dépeignant sous des couleurs plutôt sombres et hostiles, qui, s’ils la connaissaient, ne correspondaient absolument pas à leurs propres perceptions. Même que s’il a pu être mis en présence de ces deux protagonistes, il a pu ressentir les méfaits de leur fausse perception — relevant souvent de l’envie ou d’un conflit de personnalité visant à acquérir de l’ascendant sur l’autre, plus que de l’antipathie –, alors que lui, il ne pouvait absolument pas entrer dans leur jeu, du fait de ne pas partager depuis un bon moment la vision que ces deux êtres hostiles conservaient l’un de l’autre.
En passant, l’antipathie relève soit du choc immédiat de la vibration de deux champs magnétiques trop opposés ou d’un lien karmique douloureux non résolu, ce qui peut suggérer l’attitude à adopter ou les mesures à prendre, en pareil cas, car ceux qui savent dépasser ces premières impressions finissent généralement par devenir des amis complices qui savent mutuellement respecter le territoire de l’autre. En outre, chacun gagnerait à éviter de se faire une idée de la qualité d’une autre personne à partir des racontars d’une autre personne, soit-elle sa plus grande amie, car cela représente un manque d’équité à l’endroit de la personne qui n’est pas là pour se défendre, ce qui est son droit le plus élémentaire. Il témoignerait d’une plus grande conscience en réservant son verdict jusqu’à ce qu’il rencontre ladite personne en aparté, dans un état de neutralité, s’assurant ainsi que la personne qui en a dit du mal ne puisse colorer subtilement le contact avec cette personne par ses préjugés et ses préventions.
Chacun peut être assuré que dès qu’il commence à définir la qualité d’une personne uniquement dans sa tête et sa sensibilité primaire, pour avoir oublié de sonder son cœur, qu’il ait tort ou raison, il force l’autre à devenir, du moins pour lui, tel qu’il le pense, le sent ou le ressent. Même qu’il ne tardera pas à s’attirer d’apparentes preuves supplémentaires qu’il a raison de le percevoir tel parce qu’en fait, l’autre sera resté différent, dans les faits, de la manière qu’il le perçoit, mais qu’il ne pourra plus s’en rendre compte.
C’est ainsi que chacun peut réaliser que, sans détenir de pouvoir direct dans la vie d’autrui, par la filiation éternelle des êtres, il détient un pouvoir bien plus grand qu’il ne le pense, autant pour gérer son univers, que pour subtilement contaminer ou illuminer un autre, pour le meilleur ou pour le pire, du moins pour ce qui concerne sa relation personnelle avec lui.
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