josephine

par Lydia – les Chroniques de la Presse Galactique

Encore une longue nuit de sommeil où mon voyage nocturne a laissé quelques traces dans ma mémoire. C’est plutôt flou et beaucoup trop intime pour que j’en parle ici, mais cette période est celle des révélations de l’âme. Pour le moment, ça vient doucement à la surface, mais j’ai quelques éléments suffisamment clairs pour comprendre la trame de mes différentes incarnations. Je n’en fais pas non plus une vérité absolue mais ce qui se dessine me ramène à chercher encore plus à unir les énergies masculine et féminine en moi. J’ai lu quelques messages hier qui auraient pu me choquer il y a peu, mais qui m’ont ouverts des pistes de réflexion, que mon ego n’aurait jamais pu trouver et encore moins suivre. J’ai eu un coup de fil de mon père qui me souhaitait la bonne année et j’ai été ravie de constater que l’alcool ne faisait plus partie de sa vie. Encore plus heureuse de voir que mon enfant intérieur ne souffre plus de ces appels téléphonique surprise qui avant provoquaient de la colère, de la tristesse, au niveau de l’inconscient, bien qu’au niveau conscient, j’étais totalement en paix. C’est par ma façon de réagir différemment aux mêmes choses, que je peux mesurer mon degré de guérison.

Le message de Dame papillon que je publie jute après celui-ci, fait son petit bonhomme de chemin et j’utilise déjà ses recommandations. En général, je ne suis pas vraiment fanatique de tout ce qui prétends raconter l’avenir, l’astrologie la numérologie, sont des points de vue que je regarde après coup, comme pour vérifier l’exactitude des propos. Mais comme je ne veux pas me laisser influencer, ni même par la météo, préférant vivre le moment présent et créer en conscience un quotidien qui corresponde à mes élans, ceux qui viennent du cœur et non du mental, je ne lis pas les horoscopes. Je pense que c’est inutile quand on a déjà une connaissance approfondie de soi-même et surtout qu’on sait ce qu’on veut. Je suis tellement convaincue de créer mon quotidien que la seule chose qui m’importe, c’est d’amener l’inconscient à se libérer des fausses croyances afin de créer en conscience.

Les médias manipulent, créent des envies dont chacun pourrait se passer et je suis plutôt contre ses stratégies de prise de pouvoir. Puisque nous créons notre vie, et que c’est par nos choix que nous marquons notre individualité, que nous devenons souverains, il est, selon ce que je constate, indispensable d’apprendre à écouter son âme, qui s’exprime à travers le corps physique, par des bobos, des maladies, mais aussi par des émotions, un ressenti au niveau des tripes, du ventre qui associé à un sentiment au niveau du cœur, indique le désir qui donne l’impulsion à la création. Quand une idée est soutenue par une sensation au niveau du cœur en même temps que dans le chakra sacré, on peut être sûr que celle-ci est inspirée par l’âme.

C’est hallucinant de voir que le fait d’avoir guéri l’enfant intérieur a délivré l’âme de ces blessures et comment mon regard s’est « élevé » à son niveau. Tout mon passé est maintenant interprété avec le cœur et l’âme, le sens de celui-ci est interprété à partir de ces dimensions où la notion de bien et de mal, n’a aucune place.

Comme le message de Dame papillon concerne les énergies qui nous porterons cette année et que celles-ci favorisent la création consciente dans la joie, la légèreté, la facilité, cette fois-ci, j’utilise ces connaissances et fait appel aux énergies du papillon afin de vivre la grâce en toute chose. Et c’est d’une efficacité époustouflante. Encore, une fois, il faut avoir libéré la notion de bien et de mal pour que la grâce puisse se déverser et agir dans sa vie. Tant qu’on croit qu’il faille souffrir, lutter, occulter nos ombres et mériter l’amour du divin, de dieu, de la source, on reste limité au cadre du mental et comme ce que nous vivons dépend de notre foi, nous aurons ce que nous croyons, la difficulté, la souffrance, le chemin sera pénible et la fameuse « récompense » à la mesure de nos efforts. Ce qui sera bien pâle à côté des bénédictions de la grâce divine.

La vérité prononcé par Jésus Christ; « il vous sera fait selon votre foi » est vérifiée chaque jour.

Je sais que ça n’est pas facile à intégrer mais vraiment je ne regrette pas d’avoir choisi de ne plus suivre l’ego, ces jeux de rôle, pour suivre uniquement mon cœur et agir par l’amour inconditionnel. L’ego comprend et interprète tout à travers le filtre de l’amour conditionné, limité, distorsionné, à travers la morale basée sur le bien et le mal, qu’il a le culot de nommer « morale chrétienne » ! Si on considère les enseignements du Christ, l’amour dont il parle n’est pas du tout celui conçu par l’ego.

Le Christ pardonne, l’ego juge et condamne.

Tout comme nous avons deux options dans la vie; soit suivre la peur, soit suivre le cœur, nous pouvons rester dans le jugement ou choisir le pardon.

En parlant avec mon père hier et comme je lui expliquais qu’en guérissant l’enfant intérieur, on se libérait des souffrances, des masques, et qu’une révélation du divin s’ensuivait, il a reparlé de son enfance lorsqu’il était en Suisse. Il garde peu de souvenirs de cette période et heureusement puisque se serait invivable. Il ne faut pas s’imaginer qu’un être devient « bourreau » par « plaisir », la plupart du temps, c’est inconscient et ça répond au besoin de réparation. L’ego offensé, blessé, ne peut concevoir que le pardon amène la libération, il s’imagine que seule la condamnation, la punition, permettront la guérison et donneront l’occasion au bourreau de changer, de devenir plus respectueux mais c’est totalement faux. Si je prends mon cas, j’ai été abusée par un père qui a lui-même été abusé dans cette famille d’accueil suisse, on peut voir que le besoin de réparation légitime, selon la part qui souffre, l’enfant intérieur, lorsqu’il est géré par l’ego, n’amène que le désir de vengeance.

Par contre lorsqu’on choisit de suivre le cœur, de pardonner afin de sortir du cercle vicieux de la haine, on comprend que c’est en guérissant au jour le jour, dans le présent, patiemment, les blessures de l’enfant intérieur, par l’écoute, la tendresse pour cette part blessée, que la guérison s’effectue réellement, que le cycle de la violence est rompu.

C’est cela le miracle du pardon ; comme nous choisissons l’amour plutôt que la haine, notre vision devient celle du cœur, elle s’élargit donc considérablement et l’énergie d’amour pur, se déverse librement en soi, guérissant tout, rééquilibrant et redonnant à chaque part blessée, sa pureté originelle. Tant au niveau physique, mental, énergétique ou au niveau du cœur, de l’âme, puisque les blessures ancestrales sont enfin guéries.

La répercussion de ce choix de pardonner, est immense puisqu’elle affecte toutes les dimensions de l’être, au-delà de l’espace et du temps. Toute une lignée est guérie dans l’amour de la source, puisqu’elle baigne littéralement dedans.

Celui qui choisit de casser le cycle de la vengeance, de la haine, reçoit l’amour de la source puisque celui-ci est libéré de l’intérieur, l’âme dévoile ses « mystères », libère ses talents, l’ADN est modifié et les gènes libèrent leur plein potentiel, l’héritage familial de toutes les vertus acquises au fil des expériences.

On devient entier, chaque fois qu’on intègre, qu’on accueille une part de soi, non seulement ça nous permet de ne plus juger ceux qui reflètent cette part mais en plus, on a de l’amour pour eux.

Je me suis surprise hier à avoir de la compassion pour la voisine qui jusqu’alors m’horripilait littéralement. Quand j’entendais le son de sa voix, j’avais une réaction épidermique ! A mesure que j’intégrais l’amour vrai de soi, je cessais de juger ce réflex et peu à peu, le cœur a réalisé son œuvre. J’ai eu envie de lui écrire pour lui expliquer que je ne lui en voulais pas, de lui prêter le tome I des rayons sacrés puisqu’elle avait été touchée par sa lecture. Je n’ai pas eu à réfléchir, à me conformer à des directives mentales issues de la réflexion de l’ego, en terme c’est bien ou c’est mal et donc; « choisi le bien ».

La nuance peut sembler infime mais elle est immense.

Lorsqu’on choisit l’amour, on se situe dans le cœur et on a confiance en sa capacité, son intelligence, son pouvoir de guérir, et changer totalement notre vision.

On lâche prise, c’est-à-dire qu’on se contente d’avoir confiance en cet organe divin, on ne cherche pas à comprendre mentalement comment la guérison viendra, mais on sait juste intimement que c’est le bon choix.

Si on obéit aux raisonnements de l’ego, ça ne peut pas « marcher » puisque celui-ci occulte des parts de soi afin que seule la lumière soit mise en évidence. C’est un masque (ou plusieurs selon les circonstances) qui est alors créé; l’être véritable est occulté.

L‘authenticité, la pureté sont bannis au profit d’un rôle préétablit dans lequel la personne devra se confiner. Les frustrations ne tardent pas à se manifester puisqu’on ne peut pas se cacher à soi-même. Tout ce qui est refoulé ne tarde pas à faire surface et comme c’est diabolisé, ça joue le jeu, ça se fait encore plus virulent par contestation, par rébellion.

La personne se sentira soulagée le temps que ce qu’elle appelle « ses démons » soient endormis par l’ego. Mais elle devra être toujours dans le contrôle, le paraître, étouffant totalement le cœur et l’âme.

Or on ne peut vivre longtemps dans le conflit intérieur, dans la lutte sans qu’un des corps ne manifeste le déséquilibre intérieur. On ne peut nier sa vraie nature, ni la vie qui nous traverse.

Nous nous sommes créés pour incarner la source; vivre en harmonie, trouver la paix du cœur et non pour continuer de jouer des rôles dictés par l’ego, l’illusion de la séparation.

L’harmonie et l’amour sont notre vraie nature, l’ego est un personnage fabriqué par notre inconscient à partir des souffrances vécues. Comme le mental n’est pas développé au moment où nous sommes le plus fragile, dans l’enfance entre 0 et 7ans, nous ne pouvons pas trouver des stratégies « raisonnables » en l’occurrence, accueillir nos émotions. C’est notre instinct de survie qui traite au plus pressé ce que nous vivons. Comme ces mécanismes sont inconscients, que ça se crée à notre insu, on n’a pas à culpabiliser ou à s’en vouloir. Ce serait encore agir avec violence selon les critères de l’ego.

Seuls l’amour et la lumière peuvent nous extraire de ce cercle infernal et c’est en l’activant à travers le pardon à soi-même, en tout premier lieu, qu’ils peuvent agir.

L’ego nous fait croire qu’il peut gérer les traumas par le raisonnement, par l’oubli, par des stratégies qui ne font que nous éloigner de notre vraie nature, de l’amour que nous sommes en réalité.

En choisissant de ne plus suivre l’ego, en admettant que cette part de nous-mêmes est inculte, inapte à nous guérir, qu’elle ne peut pas comprendre la vérité de l’âme, de la conscience, c’est alors la lumière et l’amour qui nous éclairent.

Bon, j’ai prévu d’aller en courses, de me bouger, de lâcher l’ordinateur, afin d’être immergée dans la vraie vie ! Maintenant que je considère la vie, les choses et surtout moi-même à partir du cœur, la peur n’a plus sa place et je me sens capable d’exister par moi-même, sans béquilles, sans carapace.

D’ailleurs, mon sevrage cette fois-ci est un vrai parcours de lumière ! Une magnifique renaissance, une découverte de ma vraie personnalité en même temps que du divin intérieur!

Chaque milligramme en moins, libère la lumière et l’amour intérieurs et les révélations se succèdent. La conversation avec mon père hier, m’a permise de comprendre encore plus d’où je viens, le parcours de mes grands parents, les « secrets » de famille…et mon âme cette nuit, a interprété certaines données selon son point de vue, ce qui m’éclaire d’une façon totalement nouvelle.

Je me sens comme baignant dans un océan d’amour ce matin !

J’appelle l’énergie des papillons à m’inspirer, à m’apprendre à virevolter sur les ailes de mon âme, dans les fréquences de la joie, de l’amour et de la liberté d’être, de créer mon bonheur, à chaque instant par la grâce de ce que Je Suis !

J’ai senti aussi, ce matin, une restauration des énergies et quelques larmes ont coulé lorsque j‘ai pris conscience que les frustrations de mon enfant intérieur, d’avoir vécu la séparation de mes parents comme un écartèlement intérieur, me donnaient l’élan, l’occasion aujourd’hui, de réaliser la fusion du masculin et du féminin, guérissant ainsi la blessure et me donnant le pouvoir de la complétude.

Concernant l’ego, il ne s’agit pas non plus de le diaboliser mais de le reconnaître pour ce qu’il est, une construction de l’inconscient qui a tout de même eu un rôle important à jouer. Je l’ai donc remercié pour ses loyaux services puisqu’il a « protégé » ma vulnérabilité, qu’il m’a permis d’être en vie jusqu’à maintenant et de pouvoir choisir l’amour.

Même si ce choix le détrône de son siège, en l’invitant à rejoindre la source dans l’amour et la lumière, il trouve là, une forme de consécration. Puisque son « sort » est de mourir en même temps que le corps physique, il peut là, goûter une forme d’éternité.

Je ne cherche pas à savoir exactement ce qu’il adviendra de lui mais j’ai confiance en l’amour de la source qui ne rejette, n’exclue rien. Ainsi, je ne culpabilise pas de le libérer.

De toute façon quand on s’extrait de la vision bien/mal, on ne conçoit pas que la source puisse détruire quoi que ce soit. Tout est recyclé, magnifié, élevé, la nature nous le montre continuellement, la vie ne peut cesser.

Alors bon voyage, cher ego, tu peux partir tranquille, l’enfant intérieur est en de bonnes mains, le masculin et le féminin intérieur l’ont adopté !

Des larmes montent, je ne pensais pas être si attachée à cet aspect de ma personnalité ! Remarque, c’est vrai que cet ego a maintenu la vie en moi, qu’il a joué les nounous et qu’il a géré ma vie tant que je ne voulais pas me prendre en charge, tant que je n’écoutais pas la voix de mon cœur, de mon âme. Je peux le remercier sans arrière pensée puisque finalement, il ne m’a jamais obligée à le croire ni ne m’a empêché de choisir l’amour, le lâcher prise.

On n’est pas obligé de se conformer à son point de vue, encore une fois, nous avons toujours le choix, de nous identifier au cœur ou à l’ego, de choisir l’amour ou la peur, de croire que nous sommes seulement humain ou que nous sommes tout autant divin qu’humain. Comme ses voix sont intérieures, c’est en son cœur, en son âme et conscience qu’il nous faut choisir celle qui nous inspire le plus. Puis si nous choisissons l’identification à l’ego, c’est juste que nous ne sommes pas encore prêt à choisir le cœur. Le remède à cela, c’est de commencer par choisir l’amour plutôt que la peur. C’est le seul moyen de sentir, de savoir qui nous sommes vraiment.

Source: Les Chroniques de la Presse Galactique