par Bertrand Duhaime – les Chroniques de la Presse Galactique
Dans votre possessivité, vous définissez le droit de propriété comme celui d’user, de disposer et de jouir d’un bien que vous détenez en propre, d’une manière exclusive et absolue. Alors, vous considérez comme votre propriété tout ce que vous vous êtes procurés et pensez vous appartenir, surtout si vous l’avez acheté, obtenu en don ou en legs héréditaire
En réalité, du point de vue spirituel, vous ne détenez aucun droit de propriété. Personne d’entre vous n’est jamais propriétaire d’une chose, d’un terrain ou d’un bien, puisque, par droit divin, toute la Terre appartient au corps de la Terre-Mère, qui est et reste souveraine. Celui qui croit posséder des droits de propriétaire sur un bien n’en est que le dépositaire ou le régent temporaire. En plus d’être entièrement responsable, devant moi et les Hauts Conseils planétaires et galactiques, de l’usage qu’il en fait ou des traitements qu’il lui inflige. En la matière, le sens des valeurs importe grandement.
Un être humain peut-il se dire propriétaire de quelque chose? Jamais, bien qu’il puisse en devenir le régent temporaire, s’il se l’est procuré le premier ou s’il l’a obtenu de façon licite. Mais ce droit, il ne le détient que pour le temps qu’il en a besoin. Tout m’appartient, tout n’appartient qu’à moi et uniquement à moi, puisque tout participe de ma propre Création. Celui qui se croit le premier possesseur d’une chose, qu’il s’agisse d’un objet, d’une pensée ou d’une intuition, l’emprunte toujours à l’Être cosmique que je suis. Quelqu’un d’entre vous a-t-il jamais passé un contrat d’achat ou de location avec le Cosmique qui se cache derrière la Nature?
À partir des lois humaines, vous pouvez vous offrir, les uns les autres, des compensations et obtenir ainsi certains droits d’usage exclusif pour des biens et des propriétés. Mais cela ne peut avoir libre cours que parce que votre société reste encore immature. Car, du point de vue spirituel, vous êtes toujours redevables à Dieu pour de tels bienfaits. Même si je n’insiste pas toujours pour que vous le faire comprendre, vous êtes toujours, en tout et pour tout, les obligés de l’Être suprême, que Je Suis, et de ma Nature éternelle.
Ce que vous avez dûment gagné, par vos efforts concrets et légaux, soit par labeur physique et mental, vous n’avez pas forcément à le partager avec les oisifs et les parasites de la société. Chacun est appelé à vivre de façon libre, donc indépendante et autonome, tout en restant fraternel et solidaire des autres. À chacun de trouver ou d’acquérir, par son labeur et son mérite, ce qui lui revient, c’est-à-dire ce dont il a vraiment besoin. Dans ce monde, j’ai mis tout ce qui est, a été ou sera un jour à votre service dans une finalité évolutive, non pour que vous accumuliez les biens dans une tentative de vous édifier un paradis artificiel permanent.
Ce que vous croyez posséder vous a été prêté pour la durée de votre vie, plus précisément pour le temps dont vous en avez réellement besoin. Alors, vous pouvez conserver et protéger ce que vous avez acquis ou reçu et vous pouvez payer pour vous le procurer dans la mesure où vous vous déterminez à l’employer judicieusement. Et dès que vous n’en avez plus besoin, au lieu de le conserver précieusement, ce qui finit par vous encombrer et vous abrutir, vous devriez le refiler à celui qui, parmi vous, en a le plus besoin. Vous ne devriez surtout pas le conserver pour le léguer en héritage si quelqu’un autour de vous en a besoin. Il y aurait moins d’arrogance dans votre monde si chaque être commençait au même point de dénuement de manière à témoigner de sa véritable valeur et du véritable degré de maîtrise de ses facultés créatrices.
Au sens cosmique, vous ne possédez rien puisque je n’accepterais jamais, en tant que Créateur, de vous vendre quoi que ce soit. Je vous ai tout donné gracieusement, donc gratuitement. Alors, pourquoi, entre vous, vous vendez-vous des biens en tentant d’en tirer un profit? C’est justement votre avidité qui vous limite et vous maintient dans le manque et la pénurie et vous attire, sporadiquement, la famine et la disette. L’accumulation des biens, comme l’économie, attire la pénurie, non la croissance, la prospérité et l’expansion.
Souvenez-vous de ceci, et donnez-vous-en promptement la preuve : tout acte de générosité accompli dans l’amour, la pureté d’intention, sans arrière-pensée, sans attente de retour vous permet de multiplier au centuple. En cela vous vous attirez toujours des fruits de l’espèce de votre semence.
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