par Sophie Riehl – les Chroniques de la Presse Galactique
Une des difficultés que je constate, autant dans ma pratique thérapeutique que par les témoignages de mon entourage, est d’arriver à communiquer aux autres cette philosophie du travail sur soi. Cela demande une tournure d’esprit à acquérir, qui n’est évidemment pas enseignée dès notre jeune âge, et souvent l’éducation reçue nuit au développement personnel.
Il s’agit donc de trouver les mots, ou les analogies correspondant au monde de l’autre, et accessibles à sa façon de penser. Plus la personne adhère à une routine, et accepte le monde tel qu’il est sans se poser de questions, plus il est difficile d’amener à sa psyché un élément nouveau. C’est pour cela qu’il est inutile de vouloir convaincre quelqu’un, car chacun vit à la mesure de ses compréhensions. La tolérance est importante, même vis-à-vis de soi. En effet, si vous pensez à la personne que vous étiez il y a dix ans, cinq ans, ou même l’année dernière (les choses vont tellement vite maintenant !) et bien vous étiez très différents, et pourtant vous faisiez déjà de votre mieux, avec votre vision du moment. Il est sûr qu’aujourd’hui, par l’expérience, vous avez une vision plus large de la réalité, mais cela n’enlève rien à votre valeur passée. Voyagez donc léger ! Ne ressassez pas vos choix d’avant, car vous faisiez de votre mieux ! Tournez-vous vers votre devenir, et entretenez toujours la plus haute version de vous-même que vous désirez exprimer dans ce monde. Soyez dans la conscience de vos qualités et ayez des objectifs intérieurs clairs, comme cela votre énergie sera fluide et légère.
Ainsi, quelques principes qui peuvent paraître évidents sont souvent inactifs chez certaines personnes. Par exemple, une question de base revient de temps en temps dans mes consultations : « Combien de temps par jour passez-vous à vous aimer ? » … Grand silence, suivi de la réponse suivante : « M’aimer ? Je n’y avais jamais pensé … » Exprimé de façon neutre, ce questionnement peut amener une prise de conscience importante. Une graine a été semée, et elle va pouvoir être arrosée chaque fois que la pensée revient dessus. C’est une nouvelle dynamique à mettre en place comme, autre exemple, amener quelqu’un à faire la liste de ses qualités. Cela génère une nouvelle autorisation personnelle, et la permission de s’auto-valider. Et il est aussi possible d’aller plus loin, en imageant le processus émotionnel, en présentant chaque émotion comme un petit personnage, qui vit en chacun, et qui a besoin de s’exprimer. Entrez dans un dialogue avec vos personnages intérieurs, et écoutez leurs revendications. Soyez dans l’accueil, sans jugement, car le fait d’être entendu permet de décharger l’émotion refoulée. Ici, la définition des mots est vraiment juste : c’est exprimer ce qui a été imprimé.
Il peut aussi être difficile d’expliquer le processus de la multi dimensionnalité, car il s’agit de sortir du mental linéaire. C’est intégrer que tout est relié en nous, en commençant par le corps physique, les émotions et les pensées. Chaque partie de nous a une influence sur les autres. Pour bien vivre dans la matière, il est déjà important d’entretenir ces trois plans. Certaines personnes s’étonnent de ressentir certaines émotions qui ne paraissent pas avoir de rapport avec leur quotidien. En fait, ce sont comme des « bleus » du passé, elles ont été heurtées ou se sont heurtées à des circonstances difficiles et ont été blessées. Ces « bleus » sont toujours là, car il n’ont pas été soignés avec la méthode appropriée, correspondant au bon niveau de l’être. Par exemple si vous mangez pour ne plus sentir votre vide intérieur, votre satiété ne peut durer qu’un temps, car c’est votre corps physique que vous avez rempli, et non votre corps émotionnel. Si vous fumez pour ne plus ressentir votre tristesse vous vous créez un brouillard artificiel qui se dissipe régulièrement, ce qui vous remet régulièrement face à vous-même. Le meilleur positionnement est d’avoir le courage, quand vous vous sentez prêt, de vous confronter à ce qui vous habite, pour le retraverser et le dissoudre définitivement dans la lumière de la Conscience. Ce n’est pas une lutte, c’est un acte d’amour pour Soi. Il existe aussi les « bleus de l’âme », quand vous vous êtes senti atteint dans votre intégrité. C’est une blessure énergétique plus profonde qu’un choc émotionnel, mais qui peut se soigner par le même processus, à répéter souvent, jusqu’à ce que vous sentiez la dissolution de celle-ci.
Voici donc une démarche simple, qui peut apporter le soulagement et la paix, du moment qu’elle est faite en conscience, en s’impliquant vibratoirement :
– 1 : J’accueille et j’accepte cette émotion en moi (ex : « j’accueille et j’accepte ma tristesse »).
– 2 : Je me pardonne et je pardonne (si d’autres personnes sont impliquées) cette émotion (ex : « Je lâche ma tristesse, je la laisse partir et je ne la nourris plus, je sors du conflit pour revenir vers l’unité »).
– 3 : Je choisis une émotion validante et qui m’élève (ex : « je choisis la joie et la légèreté »).
Choisissez d’aller à la rencontre de vos mondes intérieurs, et les bénéfices que vous en retirerez iront bien au-delà d’un simple bien-être physique, il vous feront accéder à la véritable libération de l’être qui se reconnaît et qui est en capacité d’entretenir une relation intime avec lui-même.
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