loi-de-laffirmation

par Bertrand Duhaime – les Chroniques de la Presse Galactique

La loi de l’Affirmation, que certains préfèrent appeler loi de la Prière, de la Demande ou de la Proclamation, représente le moyen privilégié d’exprimer sa créativité innée, à titre d’être libre, maître de son destin.  On peut accepter qu’affirmer, prier, demander ou proclamer revient au même du fait que toutes ces opérations reviennent essentiellement à reconnaître, à haute voix ou à voix audible, la venue ou la manifestation de la réalité qu’on veut attirer.  Tout préexiste, tout est déjà là, dans le Grand Réservoir cosmique, chacun n’a qu’à s’y servir avec amour et équité, comme dans une réserve de tous les biens et bienfaits, dans la conscience du bien commun.  Il suffit d’amener les Énergies cosmique informes, appelées Substance subtile universelle (Matière invisible ou Plasma universel), à se densifier à travers un moule de pensée et de ressenti.

Toute création résulte de l’attraction consciente ou inconsciente, à travers soi, par l’intermédiaire d’un moule de pensée clair, net, précis et vivant ou d’un moule répété, de la réalité appelée.  Mais si on sent le besoin de répéter une affirmation, il convient de l’écrire, afin de la répéter littéralement, de manière à ne pas altérer le moule originel.  Ainsi, au commencement de l’affirmation, surgit l’idée, dont la proclamation accélère le pouvoir de réalisation.  Autrement dit, la pensée ressentie devient le clou que le marteau de l’affirmation enfonce à l’endroit désiré pour lui assigner la fonction utile ou évolutive qu’un être en a.  En cela, peu importent les apparences puisque le subconscient, qui est le chef d’orchestre neutre et automatique de toute manifestation, ne fait pas la différence entre un fait imaginaire et une réalité.

Pourtant, il faut savoir que toute proclamation doit s’accompagner d’un changement sans lequel elle ne peut se manifester.  En effet, en principe, en l’absence de tout voile d’Illusion, tout être incarné devrait attirer plus ou moins instantanément, au fil de ses pensées bien ressenties, ce qu’il désire, dont il a besoin, à quoi il aspire.  Si tel n’est pas le cas, cela résulte, d’une manière ou d’une autre, du fait qu’il entretient une entrave qu’il doit dissoudre pour permettre la réalisation souhaitée.  Ainsi, pour devenir un créateur efficace, tout être incarné doit commencer par comprendre ce que signifie former une pensée bien ressentie claire, nette, précise et vivante, le substrat qui forme le moule dans lequel la Matière subtile, omniprésente, très fluide, légère et plastique, peut se densifier pour apparaître dans sa vie.

La majorité des gens comprennent bien ce que veulent dire les mots «clair», «net» et «précis» qu’implique toute création, ce qui revient à former dans la concentration et la centration une image virtuelle ou un cliché négatif, à la manière d’un appareil-photo (réglage de l’objectif de visée et du temps d’exposition et déclenchement de l’obturateur), qui s’imprime sur une pellicule réactive, au moment du développement, donnant une image réelle qui correspondant à l’inversion du fruit de la pensée ressentie, entretenue suffisamment longtemps (en principe, 34 secondes de concentration exclusive, donc dépourvue de toute distraction et de tout parasite, sur l’objet, l’état ou la situation désirés).

Mais l’incompréhension du mot «vivant» fait parfois obstacle au pouvoir créatif.  Alors, précisons qu’il appelle simplement à concevoir la réalité souhaitée comme acquise, en toute certitude, dans l’amour et la joie sereine, au moment de sa conception (loi du Comme si ou de la Simulation) même si, dans la réalité, il lui faudra compter sur un délai de manifestation, précisé par la puissance vibratoire du concepteur au moment de son implication dans une création précise.  Ce mot implique surtout la nécessité de se voir obtenir immédiatement la réalité appelée avec le ressenti de tout le bonheur qu’on ressent de pouvoir déjà en faire usage.

Si cette puissance vibratoire importe dans la vitesse de manifestation d’une création, autant donner les ingrédients qui peuvent la renforcer, à savoir la foi, qui écarte tout doute, qu’on appelle la bougie d’allumage ou le déclencheur qui fixe l’idée à tout jamais, en rendant certaine sa manifestation, et la gratitude sincère dans la reconnaissance de ce qui s’est accompli à travers soi et qui améliorera ses conditions de vie ou son aptitude au bonheur.

Pour ce qui est de la foi — qui n’est pas l’espérance d’une réalisation heureuse, mais sa certitude intime — elle surgit de la confiance en soi et du sentiment de dignité personnelle qui repose sur le fait de se savoir un Être divin tout-puissant, égal aux autres, relié à l’Absolu qui détient tous les attributs et tous les droits de sa Source originelle qui, du reste, agit à travers soi de manière impersonnelle et inconditionnelle, donc sans jugement de valeur pouvant préciser une acception ou une exception, l’expression d’un favoritisme ou d’un privilège, soit sans la moindre considération de mérite ou de grandeur personnels.  En effet, le droit à l’affirmation créatrice participe de sa réalité d’Enfant de Dieu «fait à son image et à sa ressemblance», ce qui fait de cet acte un simple recours à son héritage naturel immémorial.

Il faut cependant savoir que le Système cosmique ne peut naturellement appuyer et nourrir une affirmation que si elle se conforme aux principes de la Lumière cosmique, à savoir qu’elle ne comporte aucun élément de séparativité et qu’elle ne s’oppose en rien à la réalisation du Plan cosmique de l’Absolu.  Ainsi, il convient de préciser, au terme de son affirmation créatrice, qu’on appelle la réalité formulée à servir le bien commun et l’Évolution cosmique.  La formule habituelle pourrait se formuler ainsi : «Que cette demande amoureuse que je viens de faire se manifeste pour mon plus grand bien et pour celui de tous les êtres concernés.»

À vrai dire, un être a toujours tort de s’adresser à l’Esprit de Vie en tant qu’individu puisque ce dernier se confond avec la Totalité.  C’est ce qui explique l’échec de bien des prières : l’impression d’être coupé de Dieu et d’être d’une nature différente à la sienne.  Ainsi, une requête qui inclut la pensée généreuse qu’un bénéfice serve à l’ensemble de la communauté humaine et de l’Univers, au moment de sa réception, augmente les possibilités de la voir se manifester.  Par une telle attitude, un être s’élève au-dessus de la pensée personnelle, égotique, égoïste.  Autrement dit,  par l’inclusion du bien d’autrui dans son affirmation, il épouse le modèle d’action même de l’Esprit, qui consiste à se concevoir comme le Tout, et il confère une portée cosmique au fait de chercher à s’aider lui-même ou à améliorer son destin.

N’empêche que, selon la grandeur de son aspiration spirituelle, l’âme peut opposer un veto contre toute demande qui ne sert pas ses choix évolutifs personnels, à la manière qu’un bon parent refuserait ce qui représente un danger pour son enfant, selon son degré d’expérience, de compréhension et de maturité.  Un créateur peut trouver là l’explication du fait qu’il ne parvient pas à s’attirer une réalité.  Soit qu’il maintienne inconsciemment en lui un obstacle, comme le doute, la peur, la culpabilité, le sentiment de petitesse, ou qu’il s’expose à un danger grave ou à une régression par la teneur de sa proclamation.

En fait, un être est toujours exaucé dans ses demandes, sur un plan plus utile et évolutif.  Car, dans la vie, une acceptation, autant qu’un refus, représente une réponse à un appel.  D’autre part, un être ne peut s’attirer une réalité que dans la mesure qu’il en affirme la manifestation sans réserve, de tout son être, ce qui implique la foi.  Sans la foi, rien ne peut se produire.  Pourtant, en général, l’affirmation coïncide toujours avec le début de la manifestation, celle-ci commençant à se diriger vers le créateur impliqué à partir du plan causal, par la densification des énergies, qui assure une manifestation concrète dans le plan physique, psychique ou spirituel.  C’est le sens de l’adage mystique : «Avant même que vous n’ayez demandé, j’ai déjà répondu» ou «vous avez déjà reçu».

Comme on le voit, pour rendre une affirmation efficace, le créateur doit tenir compte de critères précis, indispensables.  Ainsi, son résultat se démontrera d’autant plus probant qu’il pense au présent et qu’il voit la réalité demandée comme déjà réalisée, du moins dans l’invisible, au moment même de sa demande.  Cela revient à l’accepter comme un fait accompli.  En effet, dans la Réalité divine, l’avenir participe de l’Éternel Présent, même si l’entendement humain a du mal à concevoir cette vérité, car, dans les plans supérieurs, notamment dans le plan causal, le temps et l’espace n’existent pas.

Ce qu’un créateur décrète avec foi et gratitude, dans l’amour et la sérénité joyeuse, se transforme en réalité au moment même qu’il l’exprime, ne pouvant désormais que suivre la ligne de cristallisation, de l’intérieur vers l’extérieur, du plan subtil au plan dense de la matière ou de l’action.  Le pouvoir créatif de l’être incarné, associé de l’Esprit de Vie, dont il est issu, impose le fait que ce Créateur éternel ne peut, dans l’univers particulier d’un être libre, s’exprimer dans sa permission et sans l’intervention d’un choix personnel ou d’un consentement tacite ou explicite.

En réalité, par le son, la parole ajoute une intensité vibratoire à l’affirmation créatrice.  Dès lors, cette proclamation délibérée, plus qu’une parole, devient un jaillissement de l’esprit individuel qui s’imprime dans le Plasma originel, la Substance subtile et divine neutre, impassible, mécanique, universelle.   Dès qu’un être applique sa pensée sur une réalité, consciemment ou inconsciemment, il forme un moule, plus ou moins précis, s’il ne l’arrête par son doute, l’indécision, l’incertitude, l’objection, la récrimination, la critique et d’autres sentiments du même ordre.  Ce qu’un être pense et imagine avec sentiment est obligé de se manifester.  Dans ce contexte, la peur devient très préjudiciable puisqu’elle attire promptement à soi ce qu’on redoute.

En chacun, par sa Monade spirituelle, le rôle de l’Esprit de Vie consiste à attirer vers un être la réalité, l’état, l’action ou la situation qu’il appelle de manière intelligente et consciente ou par de nombreux retours inconscients.  L’Esprit de Vie rassemble à travers lui, le tirant du Plasma originel, ce qui est requis par une manifestation ou une démonstration dans le plan impliqué (monde physique, psychique –soit mental et émotionnel — ou spirituel), d’après la loi de l’Harmonie universelle.

Sauf que, après avoir complété sa demande, le créateur doit éviter d’exprimer de la hâte par rapport à son délai de manifestation ou de revenir sur elle, ce qui pourrait amener le mental à la dessécher, à la manière d’une graine exposée au Soleil ardent.  Celui qui déterre tous les jours la graine qu’il a plantée ne peut que s’attendre à ce qu’elle meure puisqu’elle a besoin de germer dans la noirceur du sol.  Ainsi, il gagne à oublier ce qu’il vient de faire jusqu’à sa manifestation.  En cela, en principe, une seule demande, bien faite, suffit pour déclencher la manifestation souhaitée.  Le créateur gagne donc à demander avec autorité, compétence, installé dans la certitude, puisqu’il détient le pouvoir de tirer et de concentrer le Pouvoir divin par son intervention consciente.

Ainsi, chacun doit savoir demander en se disposant à recevoir exactement ce qu’il a proclamé.  Et, dans le cas où il changerait d’idée, au lieu d’annuler sa requête, il s’attire une plus grande compréhension, par l’expérience vécue, s’il la laisse suivre son cours et s’exprimer dans sa vie, en disposant alors comme il convient.

Pour ce qui a trait au sentiment de dignité ou de mérite, un créateur doit éviter de craindre de trop demander ou de s’imaginer capricieux dans la demande de ce qui lui revient en propre.  Un être a toujours raison de demander la réalisation d’une réalité lancinante qui l’habite, sans la filtrer par un jugement de valeur, pour s’éviter ultérieurement des inhibitions dévastatrices.  En principe, le bien et le mal n’existent pas.   D’une part, chaque fois qu’un être incarné fait une demande dans l’intention d’exprimer plus de vie à travers lui, comme de vivre un plus grand bonheurs ou d’accéder à une plus haute sagesse, sans attenter au bien commun ni au Plan divin, il peut être assuré de l’obtenir.  D’autre part, celui qui a peur d’abuser dans une demande légitime revient à ne rien demander, suggérant à l’Univers qu’il ne détient pas la valeur pour l’obtenir.  Dans cette contradiction, il ne parvient qu’à former un moule paradoxal d’imprécision qui ne peut rien lui rapporter.

Pour bien comprendre l’étendue des possibilités humaines, il faut savoir que le Créateur, qui a appelé l’être humain à se faire co-créateur avec lui, n’est pas sujet à la colère ni au courroux puisqu’il est impassible.  En outre, ne jugeant jamais, laissant la Causalité éthique (principe d’Action et Réaction ou de Cause à Effet) intervenir, il ne met personne à l’épreuve, ne récompense pas, ne favorise personne plus qu’un autre, n’approuve ni ne rejette aucune demande, ne trouve en personne d’indignité, sans pour autant oublier ou négliger qui que ce soit.  C’est ce qu’explique la formule «sans acception ni exception», à savoir que Dieu n’élit personne ni n’exclut personne de la Grâce de son Alliance éternelle avec l’humanité.  C’est chacun qui la choisit ou la refuse, qui s’élit ou se damne.

De ce fait, un être ne devrait pas se surprendre que des personnes étiquetées «de mauvaises mœurs» ou «de bas idéaux» obtiennent parfois plus que les personnes dites «de haute valeur» ou «de haute spiritualité», souvent bien bouffies d’ego.  Dans une demande, ce qui compte, ce n’est pas l’apparente qualité d’une personne, mais sa foi, sa pureté d’intention, son énergie amoureuse et la spontanéité de son acte.  De même, nul ne devrait s’étonner du fait que la personne qui mobilise de grands moyens, exprimant du coup un doute, obtienne moins que celle qui recourt aux rituels fétichistes et aux porte-bonheur.  La réaction subtile à une demande se démontre proportionnelle à la foi d’un sujet, liée à sa sensibilité ou à sa réceptivité.  Par exemple, les intellectuels constatent que peu de leurs demandes se manifestent parce qu’ils analysent trop et succombent trop facilement au scepticisme, ce redoutable doute rationnel.

Pourtant, le créateur doit intervenir à titre d’être libre et démontrer que, tout en restant compatissant, empathique, fraternel et solidaire de l’humanité, il sait s’occuper de ses affaires dans le silence, le secret, l’indépendance et l’autonomie.  Mis au fait d’une demande, par son envie, sa jalousie, son agressivité ou son scepticisme, un être extérieur, également détenteur du pouvoir créatif, peut toujours parasiter la demande d’une connaissance jusqu’à en retarder la manifestation, en réduire le contenu ou l’annuler.

En outre, un créateur, invité à vivre et à laisser vivre, à bien s’occuper de ses propres affaires, en évitant de s’immiscer dans celles des autres, ne gagne rien à intervenir dans la vie d’autrui s’il n’y est pas invité.  Chaque être incarné est un être entier, complet, total et parfait en lui-même qui doit veiller sur ses propres affaires, peu importe son état ou sa situation.  Et s’il ne le fait pas, nul n’est obligé de compenser pour sa négligence ou son incurie.  Nul ne doit quoi que ce soit à autrui, pas même à celui qui l’a déjà aidé, qui devait considérer, dans cette intervention, avoir agi comme un intermédiaire bénévole de Dieu.   Encore là, il reste libre d’intervenir, surtout s’il ne détient pas le goût, les disponibilités et la compétence pour s’impliquer dans un univers extérieur.

Par respect des lois de l’Innocuité et de la Liberté, cette interdiction s’applique jusqu’à la prière.  Un être ne devrait jamais recourir à la prière dans un désir, même bien intentionné, d’influencer autrui ou de changer le cours de sa vie.  Cependant, tout être peut prier en silence et en secret pour un autre dans la mesure qu’il peut se dégager de son ego et se fondre dans l’Esprit universel afin d’établir dans son propre être un état d’harmonie qui puisse rejaillir dans un autre univers et y produire des développements heureux.  Autrement, le Pouvoir divin, qui répond spontanément à toute prière, ne peut obtenir d’efficacité et vivifier celui pour qui elle est formulée que pour autant il a la foi et accepte cette démarche et que cela ne s’oppose en rien au projet de son âme.

À la question : «Quand faut-il prier?», il a été répondu qu’il fallait toujours le faire.  Cette injonction spirituelle de Jésus rappelle que, au lieu de tant s’extérioriser et travailler, comme une véritable bête de somme, l’être devait recourir davantage à son pouvoir créatif afin de renforcer cette faculté spirituelle.  Une fois maître de sa faculté créatrice, un être ne peut que combler rapidement tous ses désirs et ses besoins par lui-même, n’ayant plus besoin des autres, ce qui le met à l’abri de nombre de manigances insidieuses, notamment l’exploitation, le chantage subtil ou la tentative d’asservissement.    Sauf que prier ne consiste pas à supplier Dieu d’intervenir dans un cas particulier, mais à s’unir à Dieu, de manière à réintégrer sa propre Puissance spirituelle, pour produire soi-même une réalité, si elle est licite et légitime.  En ce sens, la prière constante développe un état de réceptivité et de disponibilité au courant de la vie qui émane de l’Esprit, démontrant en outre qu’on ne demande pas seulement quand se présente un désir ou un besoin, ce qui limite d’autant l’influence que l’Invisible peut exercer dans sa propre vie.

D’une part, la prière constante rappelle à l’être incarné, perdu dans la dualité et la densité, l’importance de vivre en état d‘union permanente avec l’Esprit de Vie dans lequel un être puise son énergie, ce qui, au premier chef, lui assure la longévité.  D’autre part, chaque prière augmente son pouvoir et sa confiance en lui, dissout ses tensions, réduit ses inhibitions intimes et ouvre aux occasions de bonheur, de succès, d’accomplissement.  Mais, au lieu de représenter l’acte d’un quémandeur ou d’un quêteur, elle ne représente rien d’autre qu’une intervention personnelle, soit l’acte de l’imagination créatrice, dans l’unité avec l’Absolu, qui, par la visualisation intérieure, accomplit l’acte de voir avec l’œil mental la réalité désirée comme déjà accomplie dans la Conscience cosmique, ce qui l’amène à se manifester en raison même de son intervention.

Somme toute, l’affirmation représente l’acte conscient d’un être incarné responsable qui se sait l’artisan absolu de son destin, le Souverain et le Sauveur qu’il a trop longtemps attendu en le cherchant à l’extérieur de lui.  Il se reconnaît comme le point d’origine conscient ou inconscient des pensées, des sentiments, des paroles et des gestes qui peuvent autant le sauver pour toujours que le perdre temporairement.  Peu à peu, il découvre que l’affirmation est la clé de la croissance, de l’expansion, de la prospérité et de la plénitude.

De là, il n peut que choisir de n’entretenir dans sa conscience, pour qu’elles y prennent force et consistance, que des pensées et des ressentis constructifs, des paroles qui bénissent, des actes qui harmonisent et font évoluer.  Il refuse de quitter sa voie, de se laisser influencer ou intimider par l’extérieur, de s’apprécier d’après le regard d’autrui, n’accusant jamais autrui de ses revers, se gardant maître de ses pensées, de ses ressentis et de son humeur, rayonnant sans cesse l’Amour et considérant toutes choses sous l’angle de l’Éternité.  Il reconnaît que l’existence fait sens, malgré son lot d’erreurs et d’échecs apparents, inhérents à l’apprentissage, celui qu’il lui donne dans la mesure de la connaissance de son destin cosmique.  Par ses réussites répétées, il se reconnaît uni à l’Esprit de Vérité, appuyé par lui, confiant que rien ne peut vraiment entraver sa route, tant qu’il demeure sous son aile.

 

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