Dans la spiritualité contemporaine, on parle de plus en plus des crânes de cristal, dont on dit qu’ils jouent un rôle éminent dans le processus de l’Ascension et la projection dans la Nouvelle Ère. Pourtant, peu de révélations expliquent leur nature et leur fonction. Pour compenser cette lacune, disons que chaque crâne de cristal représente un être qui vibre de l’intensité de l’énergie de la Lumière blanche de cristal, la Lumière de Dieu, même dans la structure de son squelette, d’où son corps peut muter à un niveau supérieur. Il est l’œuvre du Verseau.
À vrai dire, les crânes de cristal sont des Bibliothèques conscientes du Paradigme cristallin, des Portails dimensionnels dynamiques, des Ordinateurs vivants et conscientes qui se mettent constamment à jour au moyen de projets adaptés de l’Esprit cosmique (ou Plan divin) qui soutient la Terre et l’Humanité, projetant les codes holographiques qui guident la transition de la matrice terrestre et les aspects de la conscience de la dualité. En fait, les crânes de cristal, au nombre de treize, appelés le «Comité des crânes», représentent un don du Haut Conseil de Sirius aux Yzhnüni incarnés sur la Terre.
Une version de ces entités en fait une création issue de la densification des douze Elohim, puisque leur cristallisation aurait résulté de la densification extrême de leur matériel génétique, afin de conserver la mémoire du Retour à la Maison du Père-Mère. Ils auraient été programmés pour ouvrir les Portails de la Conscience multidimensionnelle afin que ce peuple puisse être guidé directement par les dimensions supérieures. Ils ont été matérialisés en Atlantide, façonnés par l’action mentale d’êtres supérieurs, membres de la Famille de Lumière, venus de diverses dimensions pour participer à leur création.
Les crânes de cristal auraient d’abord été déposés dans le temple de Nephtys, au fond d’une grotte d’améthyste, dans le sanctuaire intérieur leur servant de lieu de culte. Chacun de ces crânes porterait le schème de l’un des douze brins (ou couches) de lumière de l’ADN de l’homo sapiens et il serait le dépositaire de l’intelligence dimensionnelle supérieure, ce qui, précisément, l’aurait amené à se cristalliser dans la sphère terrestre avec, en lui, toutes les fréquences vibratoires et toutes les formes de lumière.
Au terme de leur collection, la réunion des douze crânes activera le Crâne-Maître placé dans le plans éthérique sous l’Osireion d’Abydos, en Égypte. Autrement dit, le «Comité des crânes» de cristal manifestera l’Intention originelle de la Prêtrise blanche, ce qui produira l’ouverture des Portails galactiques au moment où un nombre suffisant d’êtres humains, soit l’esprit collectif, aura atteint la fréquence vibratoire nécessaire pour entreprendre son ascension hors de ses limitations. Le treizième crâne de cristal devrait représenter la condensation de la copie de l’hologramme de la Création à titre de Bibliothèque cristalline consciente.
On peut profiter de cette occasion où on parle du crâne pour en donner la valeur symbolique et le relier à quelques acceptions métaphysiques ou spirituelles. La boîte osseuse qui contient et protège le cerveau, relié à l’esprit et à l’intelligence, symbolise le commandement suprême. Homologue de la voûte céleste, il illustre le microcosme humain, en tant que coupe ou ciel du corps. Siège de la force vitale du corps et de l’esprit, il sert de réceptacle de la vie à son haut niveau. On l’associe parfois à ce qu’il y a d’impérissable dans le corps, l’âme, qui assure son soutien spirituel. Dans nombre d’Écoles initiatiques, il figurait la mort initiatique, le prélude à un niveau de vie supérieur, une condition pour que s’établisse le règne de l’Esprit. En Alchimie, il figure le creuset de l’homme nouveau qui implique le détachement de toute fausse identification avec le corps, le monde illusoire de la perception des sens. Dans la «Cabale», il est relié à «Kether», la Couronne, parfois comprise comme la Sphère d’Uranus.
Dans une illustration, le fait de porter un crâne à la main attire l’attention sur un sujet empreint d’une nature illusoire ou romanesque qui se laisse aller à ses émotions comme guide de sa conduite. Un crâne partiellement dénudé marque une évidente sagesse ou la sacralité. Dans la Tradition islandaise, le crâne d’Ymer (Ymir) désigne la voûte du ciel puisque la tête de ce géant serait devenue le firmament à sa transition. Le mont Golgotha de l’Évangile est dit le «lieu du crâne», ce qui explique la référence qu’on y fait.
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