par Pierre Fosséprez
Je voudrais pouvoir allumer un feu de joie sur la planète comme j’allume une flambée dans ma cheminée. A partir d’une toute petite étincelle, un simple mot…
Je me demande : comment ce fait-il que tant et tant d’énergies, de moyens, puissent être dépensés par autant de gens pour défendre le piège dans lequel ils sont pris; ce filet relevé par un chalutier appelé « Elections » qui tire les électeurs toujours plus vers le haut, vers l’asphyxie.
Certains quittent le filet, d’autres continuent de le défendre.
Ne voyez-vous pas ? De la citoyenneté, de l’élection, de la représentation, de la démocratie et de toutes ces valeurs Républicaines, il vous en est montré pour normes leur négations !
Ne voyez-vous pas que les polémiques entretenues en politique, qu’ils soit question de choisir un candidat ou de choisir un moyen de marquer sa désapprobation par le choix d’une abstention, d’un vote nul ou d’un vote blanc, ces polémiques ne font le jeu que du pouvoir que vous dénoncez, accusez, condamnez ? Les élus sont-ils bien les seuls fautifs ? Une fois en place, êtes-vous bien sûr qu’il leurs soit laissé les moyen de tenir leurs promesses ? Et si ce n’était pas le cas ? Si sous chaque caillou qu’ils remuent ils trouvaient un nid de vipères ?
Le citoyen devrait être quelqu’un de responsable, au service quotidien de sa cité. Mais sa responsabilité est limitée, par le pouvoir, à son bulletin de vote. L’électeur se défend donc en disant qu’il a pris ses responsabilités, il a voté. Laissant toutes fautes à l’élu. Pendant que ceux-là qui tirent les ficelles se marrent copieusement.
L’élection est devenu une affaire commerciale juteuse laissant de côté les idées innovantes ou les âmes sincères qui n’auraient pas les lourds moyens financiers nécessaires à la communication de leurs intentions.
La représentation devrait être l’art de rendre possible ce qui est nécessaire. Mais ces possibles sont rendus nécessaires pour quelques intérêts privés, pas pour les électeurs, pas pour la collectivité ! Tant que la politique ne sera pas pratiquée comme un service, les politiciens ne pourront plus trouver de crédibilité.
La démocratie nous est montré comme norme dans un sens qui lui est totalement contraire, une négation magistrale de ce qu’elle devrait être. Laissant, pour ce qu’elle devrait être, un vide dans le vocabulaire, un mot à réinventer dans le dictionnaire.
Je repense à certaines personnes qui étaient venues me voir après des conférences. Elles me disaient merci : « Oui ! Merci d’avoir osé soulever le Tabou ! Merci d’avoir osé parler d’amour »
Oser parler du Tabou pour sortir du tas de boue ?
Mais l’amour lui-même ne nous est-il pas montré dans toute sa négation ? Tout n’est-il pas fait aujourd’hui pour déshumaniser, mettre sous carcans par une surabondance de contraintes ? Pour conduire l’humain dans l’oubli de ce qu’il est ? Pour l’avilir et le traîner dans ce tas de boue dans lequel l’humain fini par se complaire, parce qu’ils ont oublié.
Parce qu’ils n’ont pas envie de voir.
Toutes les ménagères le savent : si une puissante lumière éclaire votre maison, que ce soit le soleil du printemps ou des projecteurs, vous verrez dans votre maison la moindre saleté, la moindre imperfection. Alors vous préférez fermer les volets, tirer les rideaux. Éteindre la lumière et la mettre au clou. Pour éviter de devoir faire le ménage dans vos idées ou d’entreprendre des travaux dans vos connaissances.
Et si c’était lui ? Si c’était l’amour, ce mot ? Cette toute petite étincelle qui pourrait allumer sur toute la Terre et dans tous les cœurs un immense feu de joie ? Si la connaissance avec l’amour était tout, mais sans amour elle n’était rien ?
Alors je vous dirais : tout ce que vous pourrez imaginer de moyens pour changer de situation sans vos vies ne seront que des conséquences d’une seule et unique cause. Et cette seule et unique cause, ma profession de foi, c’est l’amour !
Je vous dis : écoute, aime et T’es Toi !
Le rire est le visage de l’amour, vu de profil.
Même si vous ne me croyez pas, je vous suggère humblement d’essayer, pour voir ! J’espère de tout cœur que vous puissiez le faire, chaque Un de vous : ce n’est pas très difficile et vous ne risquez rien. Même si parfois cela demande un peu d’entrainement…
S’il vous plaît ! J’entends vos arguments, vos réflexions et dénigrements ; je les reçois et les accueille.
S’il vous plaît : je vous demande seulement d’essayer.
Essayer d’éclater de rire !
Non, je ne me moque pas. La politique est quelque chose de trop sérieux pour la laisser aux hommes politiques !
Essayez, seuls ou en groupes, comme bon vous semble : éclatez de rire.
Le rire est une clef qui ouvre les cœurs.
Alors, peut-être, vous ouvrirez les volets et les rideaux, vous éclairerez vos maisons. Et vous découvrirez que cet amour que vous avez mis au clou est toujours là… Plus brillant que jamais !
Mais ce n’est plus l’amour…
C’est la Paix ! Et Elle est dans vos cœurs.
Merci !
Source: les Chroniques de la Presse Galactique