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par Lydia

Une belle nuit remplie de rêves, de voyages intra-terriens, d’enseignements de rencontres et de partage, qui me laisse toute souriante et détendue au réveil. Féliz, « mon chat préféré », a dormi à mes pieds et ce rituel est chargé de sens, et très utile au niveau énergétique, dans le travail d’équilibre que je réalise en ce moment (enfin en tout temps…). Je tique sur ces trois mots entre parenthèse et ressens le besoin de l’expliquer. Déjà, « mon », c’est très possessif et je l’utilise de façon ironique bien que je sache que l’amour vrai n’enferme pas. Puis « préféré » est très sélectif mais là aussi, accepter ce qui est tout en sachant que ça n’est pas « juste », permet de restaurer les déséquilibres intérieurs. Et ça n’est pas par hasard que je les prononce puisque s’autoriser à être ce que l’on refoule, est un moyen de libérer les fausses croyances et d’intégrer l’amour vrai de soi.

D’autant plus que ce chat m’apprend justement à lâcher le besoin de posséder quelqu’un lorsqu’on ressent un amour particulier envers un être. Par son caractère indépendant et sa détermination à être libre, à refuser de se laisser corrompre, à donner son amour seulement quand il en a l’élan, il m’enseigne le détachement, l’amour libre, sincère et spontané. Les chats, selon certains messages reçus par Caroline Leroux , ne semblent pas avoir d’émotions.

Cette caractéristique leur permet de vivre l’amour d’une façon très spéciale. On préfère souvent les chiens pour leur capacité à pardonner et j’avoue que c’est en grandissant (je ne dis pas vieillissant parce que je n’ai pas du tout cette impression d’autant plus que nous sommes en l’an 2, de cette ère nouvelle…), que j’apprécie de plus en plus leur personnalité indépendante.

Enfant, j’avais besoin de vivre un amour inconditionnel envers au moins un être vivant et c’est une chienne qui a joué le rôle de parent aimant. Maintenant, le caractère du chat, correspond à mon degré d’évolution, de compréhension de ce qu’est vraiment l’amour, dans son aspect libre et impersonnel. Il me met à l’épreuve en allant chez la voisine, enfin sur la fenêtre de la voisine. Au début, je me sentais trahie puis peu à peu, des idées sont venue à ce propos, qui m’ont fait changer d’opinion, par leur justesse.

Quand on aime quelqu’un, on a du mal à accepter qu’il puisse avoir des affinités avec une autre personne et cette situation m’a montrée que ça ne m’enlevait rien, au contraire, ça me permettait de ne pas m’enfermer dans une relation possessive où la jalousie devient le moteur de l’interaction et la marque de l’intensité des sentiments. Ce qui est complètement faux puisque l’amour vrai, ne possède pas, au contraire, il est libre de circuler où bon lui semble. Cette énergie va exactement où le besoin se fait sentir et ma voisine a eu des périodes difficiles où son cœur la faisait souffrir. Elle a d’ailleurs fait un début de crise cardiaque la semaine dernière et bizarrement, Féliz est retourné la voir à peu près à cette période.

Quand j’ai constaté la première fois qu’il me faisait des infidélités, il « m’a dit » que sa « mission » était de diffuser l’amour, d’être un catalyseur et un amplificateur pour son environnement, que c’est l’énergie qui le guidait et non le besoin d’être aimé. Enfin, je dis il me l’a dit parce que c’est au moment où je lui ai parlé de la sensation de trahison que j’éprouvais, que ces phrases me sont venues en tête. L’amour s’offre sans réserve ni distinction, il est libre de tout objet, de toute attente…Nous en sommes la manifestation, les porteurs et c’est lorsque notre cœur est pur, qu’il s’exprime dans toute sa splendeur, son authenticité…

Extrait du film « La prophétie des Andes« 

Quand on dit sincèrement les choses, que ce soit à soi-même ou aux autres, notre cœur s’ouvre, notre esprit aussi et des réponses apparaissent comme par enchantement avec une telle évidence qu’on ne peut nier leur vérité. L’authenticité est un facteur essentiel et déterminant dans toute relation, c’est cela la pureté, la capacité à dire ce que l’on a sur le cœur et pas uniquement ce que l’on pense.

Il est beaucoup plus facile de « défendre » ses idées que d’oser dire ces sentiments mais c’est une chose nécessaire si on veut réellement progresser dans la connaissance de soi, de l’autre et dans la compréhension et l’application de l’amour divin.

J’avais aussi beaucoup de mal à le laisser sortir par peur de le perdre, plus d’une fois, je me suis fait des films horribles à l’imaginer se faire écraser. Heureusement que je finissais par me calmer et du coup, là aussi, des réponses venaient, ça devenait une occasion de réfléchir à ma façon d’aimer, à l’amour divin, à ce qu’il est réellement.

En tant qu’énergie divine, il est donc, libre, circule où il veut, ne peux pas s’enfermer mais au contraire, a besoin de circuler pour être vivant et amplifier, rayonner.

Il est donc impersonnel, sans limitation dans le temps ni l’espace.

L’amour qu’on a pour quelqu’un existe au-delà de la mort. On n’a pas besoin d’être en présence de la personne aimée pour ressentir ce sentiment puissant et profond. Mais ça n’est pas une sensation étourdissante, c’est une certitude subtile d’être connecté au niveau du coeur.

D’ailleurs quand c’est un amour possessif, basé sur les critères du mental, sur l’image, plus l’être est éloigné, inaccessible et plus il suscitera de fantasmes, d’émotions, puisque la dépendance affective et la notion de besoin seront exacerbés.

On aime très souvent une personne en particulier selon des critères précis, une physionomie spéciale qui correspond aux canons de beauté personnels ou de ceux de la mode, à un idéal masculin ou féminin, une personnalité qui très souvent se rapproche de celle de notre parent du sexe opposé. Une définition du prince charmant ou de la princesse, construite sur notre vécu, nos idéaux mais qui est totalement préfabriqué, très loin de l’amour vrai.

Le véritable amour vient du cœur, il ne suscite pas d’excitation puisqu’il ne réveille pas les sonnettes d’alarme du mental et de l’inconscient, il n’est pas non plus guidé par les phéromones et ne vibre pas au niveau du ventre. Si c’est le cas, c’est plutôt une poussée d’adrénaline, hormone de la peur, qui aura été déclenchée par l’inconscient, une association d’idées et d’odeur par exemple qui ramènera dans l’enfance ou à quelque chose de connu, déjà vécu et donc rangé en associations idées/émotions, dans le tiroir « expériences positives ». Mais comme tout contient son opposé, au niveau énergétique, toute expérience contient aussi une dose de drame qui aura juste été occultée par l’intensité de l’aspect plaisir imprimé dans l’inconscient.

Un autre extrait du film…

En général, les sentiments que nous prenons pour de l’amour sont plutôt des attirances qui nous donneront l’occasion de découvrir nos blessures en vivant une relation de guérison, un karma à résoudre, des blessures d’enfance à guérir…Mais il faudra que l’autre ait un amour inconditionnel pour nous et que nous ayons conscience de notre besoin de guérison. Que c’est celui-ci qui nous a poussés vers cette personne en particulier. Sachant cela, on pourra prendre conscience de nos besoins, de nos peurs et de nos manques et travailler dessus afin de libérer l’autre du rôle de sauveur. C’est tout l’intérêt d’en être conscient. Tant qu’on s’imagine que l’amour de l’autre nous guérira, on se laisse bercer par nos peurs, notre difficulté à oser se prendre en charge affectivement. On rentre dans le triangle de Karpman (victime-bourreau-sauveur), on s’enferme dans les jeux de rôles perdant notre authenticité, l’être divin, notre propre pouvoir…

J’ai vécu ce genre de relations qui permet de prendre conscience de soi, de ses croyances distortionnées à propos de l’amour et de ses blessures. La première était très marquée par le besoin de guérir la relation au père puisque je suis « tombée » amoureuse d’un homme de vingt ans mon ainé. Comme si je revivais mon enfance, comme si je voulais minimiser le trauma de l’inceste en ayant des relations sexuelles choisies, avec un homme qui aurait pu être mon père.

Évidemment tout ceci est inconscient mais avec du recul je peux voir tout ce que ça m’a apporté, comment ça m’a permis d’évoluer dans ma compréhension de moi-même mais aussi de ce qu’est l’amour.

J’ai commencé par vivre l’amour pulsion en n’ayant aucun interdit. Comme un homme, j’allais selon mon désir, telle un papillon de fleur en fleur, je vivais la sexualité sans tabou, sans restriction, simplement pour satisfaire la pulsion mais aussi pour m’affirmer dans le jeu de séduction, jouer à détenir le pouvoir sur l’autre. Ce jeu m’a vite lassée et j’ai focalisé mon attention selon le mental, sur mes idéaux.

Le premier « homme de ma vie », répondait à mon goût pour la liberté, la fascination pour l’Amérique du Sud, pour la musique, la vie de bohème, le travail artisanal, les rencontres avec les réfugiés politiques, puis il m’a permis l’émancipation à l’âge de seize ans, de m’envoler du foyer familial ! Pour quelqu’un qui rêvait de liberté, d’exotisme et de justice, j’étais servie…

Les autres relations m’ont aussi permises d’avancer, de comprendre, de vibrer mais pas vraiment de guérir. De toute façon ma méfiance envers la gente masculine était trop forte pour que je puise m’abandonner et c’est une bonne chose puisque ça m’amène aujourd’hui à vivre l’auto-guérison, l’autonomie affective. Même si je suis soutenue au niveau énergétique, puisque le seul fait de demander une aide qui plus est à un homme, est en soi un acte de guérison qui me permet de libérer bon nombre de peurs et de fausses croyances, rétablissant ainsi l’harmonie intérieure.

J’avoue que je ne suis pas libérée de mes vieux conditionnements à cet égard, le mental ne peut pas s’empêcher de se faire des films, mais au moins, les scénarios sont moins dramatiques et je suis consciente de ma façon de fonctionner puis comme je libère les peurs et les masques, et que je suis enseignée par le divin, mon âme, les animaux, l’invisible, la nature,  la vie, tout est synchronisé et s’équilibre.

Je crains encore de tomber amoureuse mais je me protège à ma façon. Le fait de savoir gérer mes émotions est un immense progrès ! Je peux espérer ne pas être engloutie par une histoire d’amour. Le désir d’être libérée de la dépendance affective, en prenant en charge les personnages intérieurs avec amour, en diffusant cette énergie sur tous mes corps, est un moyen de pouvoir vivre l’amour inconditionnel avec une personne du sexe opposé. Maintenant que je reconnais aussi les schémas du mental basés sur la peur, ses stratégies et sa façon de projeter, je risque moins d’être manipulée de l’intérieur. C’est un réflex conditionné que d’imaginer ce que pourrait être la vie avec une personne qui nous attire, un pur produit du mental, de l’ego qui calcule selon ce qu’il peut gagner.

Mais l’amour vrai ne calcule pas, il n’élabore aucune stratégie, il se vit au jour le jour, dans l’instant et c’est ce qui lui permet de ne pas mourir, d’être nourri, d’amplifier, de rayonner, d’être transcendé et sacralisé…

La dernière fois que j’ai été amoureuse, j’ai bien morflé ! J’ai pu voir avec du recul que ça avait été l’occasion de guérir le passé et c’est en décidant de rompre que ça s’est réalisé. J’ai pu me détacher de la personne en pardonnant son comportement et même en la remerciant (au bout de quatre ans quand même…) de m’avoir donné l’occasion de cibler et de guérir une grande part de mes blessures. Nous gardons des sentiments « amoureux » mais c’est plus près de l’amitié fraternelle.

C’est aussi dans cette relation où on ne se voyait pas souvent, que j’ai mesuré mon degré d’attachement, mes besoins et surtout le fait qu’il s’agissait d’un amour guérison plutôt que d’une possibilité de vivre le couple sacré, malgré notre façon commune de concevoir la foi et le couple.

Le choix judicieux de vivre seule est aussi voulu par mon âme parce qu’il représente une formidable opportunité de guérison. Le contexte idéal pour apprendre à vivre libre, à partir de ses inspirations, de ses élans, à suivre sa guidance intérieure, à connaitre son monde intime et entrer dans l’espace infini au cœur de soi.

Surtout en ces temps particuliers de transition où la conscience et le cœur s’ouvrent. Les dernières vagues puissantes que nous avons reçues de la source, nous ont propulsées vers l’avant en un lieu où toute régression est devenue impossible. Il y a eu le même processus qu’à chaque fois que nous sommes inondés des énergies de la source ; émergence de l’ombre et par l’effusion d’amour de notre conscience, amplifiée par celui de la source et du monde invisible; intégration de leur potentiel énergétique créant un nouvel équilibre intérieur et une montée cette fois-ci spectaculaire du degré de conscience et d’amour !

La foi est maintenant certitude, tant au niveau de nos origines que de notre pouvoir d’aimer. L’autonomie affective se met en place tranquillement et la certitude d’être guidés, inspirés est maintenant acquise. Le contact avec l’invisible est devenu une évidence, une réalité quotidienne, de jour comme de nuit. Les notions de temps et d’espace sont totalement différentes, élastiques, mobiles, éternelles. Nous avançons selon les synchronicités qui se multiplient. Tout ce que j’ai écris sur ce blog est maintenant une réalité concrète, palpable et les doutes quant à la valeur de mon ressenti, n’existent plus.

Je parle pour moi mais je le constate aussi en lisant les messages des êtres de lumière qui nous donnent toujours ce que nous sommes en mesure d’intégrer et s’adaptent à notre niveau d’ouverture de cœur et de conscience. De même les commentaires, les posts sur les réseaux sociaux, la mentalité générale, les mouvements sociaux, les révélations…

Tout est monté d’un cran, l’éveil des consciences se répand sur la planète…

Un peu d’humour…

Nous ne sommes plus si effrayés par nos propres ombres et la notion de bien et de mal se désagrège lentement mais sûrement. La façon dont nous envisageons la foi, le divin a changé aussi de façon spectaculaire. Le christ intérieur est maintenant admis pour une bonne partie des « travailleurs de lumière ». Même si l’idée était acceptée en théorie, il nous fallait l’expérimenter, le ressentir de l’intérieur. Par le lâcher prise, l’écoute, l’attention, l’observation de soi, l’authenticité et l’amour vrai de soi, nous pouvons goûter à notre présence, converser avec l’âme et les êtres du monde invisible.

Quand on ouvre son cœur et sa conscience, quand on intègre l’amour en soi, que cette énergie circule, le taux vibratoire s’élève et nous côtoyons les êtres de même vibration, qu’ils soient humains ou pas, visibles ou invisibles.

Nous sommes conscients du fait que tout être vivant est doté d’une âme, qu’elle soit individuelle ou collective. Nous recevons quantité d’informations que nous pouvons maintenant traiter avec plus de facilité, par notre foi grandissante. Et selon les personnes qui reçoivent des visions ça va aller en augmentant jusqu’en juin ! Nous en sommes pas au bout des surprises !…

Mes voyages de la nuit me laissent avec la certitude que je vais en connaitre l’objet, tout au long de la journée, comme des rappels qui s’exprimeront par synchronicités, se manifesteront comme une évidence, avec clarté…

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci